mercredi 20 janvier 2016

Chronique Macky Sall est-il un homme d’honneur ? Par Ahmadou Diop CPC



En réalité, nous avons affaire  à un caractériel qui  s’est  transformé en  caméléon   n’est pas prêt de changer.
Il promet plus qu’il n’en fait en réalité. C’est une girouette  qui n’entend pas raison, agit selon ses pulsions pithiatiques inguérissables.  Celui  qui  dénonçait hier, lorsqu’il  en mauvaise posture, le récuse aujourd’hui, comme si  rien n’était. L’hommme n’inspire  pas confiance et les sénégalais qui sont tombés des nues, s’inquiétent et ne savent plus  à quel saint se vouer.

Pire encore, ses conseillers convertis en «dougourous», taillables à merci par sa  presse interposée de servitude talibanisée,  se chargent bassement  de  blanchir les mensonges cousus de fil blanc. Une exceptionnalité d’un pays étrange et à la renverse qui s’accroupit et fait allégeance par force face à un fourbe.
La réalité dépasse l’entendement rationnel.  Un conte de fée. « Sunu Rewmilé »   n’est jamais aussi bas que sous Macky Sall- « Charlie, l’affairiste Pétain Noir », l’Envoyé Spécial Colonial,  en chair et en os, le symbole maléfique de la pégre mafieuse.  Un comble du vandalisme !   Si nous en sommes là, c’est parce qu’il y  a  dans ce pays plus de traitres que de patriotes.  On  ne récolte ce que l’on sème.  Macky Sall au pouvoir, le Sénégal trinque et paye le prix fort.  Les gros bras qui parainent la marionnette, ne font pas du bruit, mais agissent   dans l’ombre et sur le terrain du crime.  Si l’Afrique n’avance pas, c’est parce qu’il y a des traitres  unifiés dans son ventre, préférent se servir et asservir leurs semblables sur l’autel de la rengaine.
Macky Sall  est  l’humidifié - « Taxrip»--jusqu’au cou. Peut-il se donner une  once virgnité ? Gouverner, c’est prévoir, c’est aussi faire preuve  de  transprence, d’éthique et l’équité par des preuves matérielles sur le terrain.  Les étalages des troubles à l’ordre public  et  les  déballages massifs à couper le souffle nous édifient largement  sur la nature de la république des fripouilles, constitutionnalistes, alimentaires, mercenaires,  incultes et des menteurs professionnels, cartelisés. Les voleurs ne dispuent qu’au moment du partage du butin. C’est maintenant chose faite.   Cet homme  n’a été élu que grâce  à l’esclandre de ses milliards qu’il a  volés..
Macky déclarait dans le magazine américain Foreign affairs : «   qu’il a bénéficié des privilèges relatifs à sa postion d’ancien premier ministre.  L’homme  apparaît n’avoir  jamais  de devoirs, mais exclusivement des droits. Une curiosité.  Voilà  donc  à quoi ça  sert d’élire un pickpocket. !

Tant que l’issue des scrutins de pacotille se jouera dans la cour des  présidentialistes, multimilliardaires  des postes de nomination  TAN SA BULA  NEX - des notables imaginaires,  croire à un   Sénégal  émergent participe à une grosse arnaque. C’est une simple vue de l’esprit.
Un visionnaire  est  un   dirigeant, méritoire,  responsable,  intuitif, charismatique,   gratifié par des qualités intellectuelles, remarquables, dont l’activité repose essentiellement  sur l’intelligence, l'honnêteté, l’éthique et l’équité, qui  a  des capacités de réflexions  prodigieuses de haut niveau sur la sphère publique, et  qui  propose  des solutions appropriées,  pérennes,    défendre des valeurs par rapport à son intime conviction.
Macky Sall, le pâteux   méprise  de façon indécente   les citoyens  auxquels   il est redevable. Curieusement, le réfractaire à la démocratie,  tient mordicus, est flegmatique aux critiques  justes des sénégalais  qui le rapppellent à l’ordre.  Et pour cause.  Un tel pitre de son espèce   n’a la moindre étoffe pour diriger le Sénégal.  Un président de la  république, qui  ne respecte pas sa parole,  ne mérite  aucun égard.

Un président de la  république oublieux, qui  dérape à tout vent, écrabouille, abuse  lâchement et dangereusement  de  la force  publique  n’est pas digne de son rang..
 Il convient  de  lui  dire  qu’il ment,  car il  n’est pas   au-dessus des lois,  ni un  prophète  encore moins un dieu.  Un président  est tenu de respecter ses obligations. C’est un devoir moral.   Celui qui préside aux destnées  de tout unpays,  doit avoir de  la retenue,  le  sens de l’honneur et leprouver matériellement et dans l’action tangible, le dévouement,  être serviable,  l’ouvert d’esprit, la lucidité,  l’humlité, la  tolérance,  le respect  de sa  parole donnée, la sagesse, la courtoisie et  la rigueur, l’intelligence  par le poids des mots.  Le  président de la république  est un titre  et non une fin en soi. Un tel personnage doit  savoir  raison garder et prêcher la bonne parole, laquelle inspire la confiance au  peuple. Tout prétendu dirigeant qui n’accepte pas ses régles élémentaires,   n’est pas méritant de sa posture.
 Le premier magistrat de la république  ne peut ignorer que gouverner,  n’est  pas synonyme d’un chèque en blanc. Il doit fournir  le meilleur de lui-même.  L’éthique  et  l’équité  sont ses  meilleurs alliés qui garantissent  sa crédibilité.  Un président de la république a des devoirs et des droits.   Rendre compte de son bilan positi ou négatif n’est  pas  un cadeau offert au peuple, mais une prescription régalienne, pour tout  chef d’état responsable.  C’est un droit inaliénable, une exigence, voire même un sacerdoce.  Les  citoyens qui l’ont élu, doivent savoir. Esquisser ses questions fondamentales ou se prendre pour un boxeur et cogner pour sévir, en bandant les muscles,
 L’arrogance euphorique d’un Etat apr : un géant virtuel de circonstance aux pieds d’argile.
L’Etat -APR  n’est guère représentatif dans l’échiquier politique sénégalais, son poids n’est que virtuel en termes d’adhérents. Toutes les  gesticulations stériles de Macky Sall  ne visent qu’à massifier  un parti chroniquement déficitaire qui est cet éméché, cliniquement clanique,  n’a  que des invectives,  mais dispose réellement pas d’assises  politiques. 
L’exceptionnalité sénégalaise a crée un président de circonstance.
Le féticheur  n’est pas bien préparé  pour  le poste de la république, car l’homme  manque  cruellement de vision. C’est un parti de famille pire que le pds qu’il a succédé par la ruse et sur la base  d’une surmédiatisation obscure des lobbies tapis dans l’ombre. Pour la première fois dans l’histoire de la république, l’opposition est politiquement plus forte que l’apr au pouvoir. L’opposition doit mener la danse plutôt d’être la remorque de service et des sinécures.
Comment expliquer  la ruse machiavélique, maçonnique, représentée par l’étrange animal sympathique dans un parti politique ?
Depuis sa défenestration  foudroyante   de  son poste  de  président de l’Assemblée Nationale du Sénégal, de puissants lobbies extérieurs aux motivations politico-financières cachées, ont réhabilité leur homme, en l’élevant au grade de Grand Officier de la légionnaire d’honneur  de la France en 2008, dans les jardins de l’ambassade de la France à Dakar.
Depuis  lors,   l’homme continue de  bénéficier  allégrement  de solides appuis extérieurs, tissait  à petitx  feux doux sa toile, dans le monde fermé, ombrageux de la part des oligarchies internationales financières, estampillées : la franc-maçonnerie de chefs d’état africains au fur et à mesure qu’il gravit des échelons dans les nominations  incommensurables par l’étourderie de celui qu’on surnomme, le « Pape du Sopi », aveuglé et anesthésié par la magie  noire, ne voyait rien venir.  Maintenant, il a bien vu quand c’est trop tard,  pour bien agir et corriger le tir.
Ahmadou Diop CPC

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