mercredi 13 janvier 2016

Chronique : Abdou Diouf, l’élève de Senghor, est-il donc oublieux ?




Macky Sall, le nègre de service  ״blanc״, francophile honore  Abdou Diouf,  qui fut président de la république  du Sénégal  par décret présidentiel,  se définit lui-même comme étant  un français du Sénégal, mais oublie l’homme d’honneur,  le Savant sénégalais,  bon teint,  Cheikh Anta Diop.

Le Centre international de conférence Abdou Diouf de Diamniadio (CICAD) entre en toute logique dans la dynamique  organisée de  la dépendance systématique.
Le Centre international de conférence Abdou Diouf de Diamniadio (CICAD) offre  une particulaité, en ce sens qu’elle récompense en filigrane à faire la promotion de la langue française, qui est  ce  logiciel  d’asservissement,  de domination de service public et  d’enseignement.
Aussi  extraordinaire  que  cela puisse paraître, Senghor [ paix à son âme], après avoir régné 20 ans, sans partage,  viola  délibérément la constitution et déclara à sa propre convenance,  son dauphin, Abdou Diouf,  qui  devint  le président  de la  République  du sénégal, le 01 janvier 1981,  par décret présidentiel.  
Cheikh Anta Diop, fut le premier savant  scientifique,  africain dans le panthéon des savants  des vertus multidimensionnelles   qu’on  ne saurait enterrer sous aucun prix.  De toute  façon,  l’actuelle clique politique pathétique  a d’autres préoccupations  ausssi  indignes que  d’immortaliser  ce panafricain hors du commun.   
Mon frère, Ndiawar Diop se demandait  la semaine si  abdou diouf  n’est pas derrière  l’embastillement de Karim wade, l’opposant le mieux placé contre  Macky  sall.  Toute porte à le croire en toute logique.  Je suis totalement en osmose avec  le patriote  qui  a des réflexes    prodigieux, lorsqu’il s’agit  des sciences politiques.

Abdou Diouf: « Je trouve chez Macky Sall une vision qui me rassure ».  Il  croit  gruger les sénégalais, présagés oublieux et se  substitue  allégrement  à  leurs consciences.  


’Vous savez, un homme d’Etat, c’est une vision, une détermination et une capacité d’action. Et je trouve tous ces éléments chez le président Macky Sall’’
Selon Abdou Diouf, la vision, la détermination et la capacité d’action  chez macky sall,   se  résument à réduire au silence tout  citoyen libre et  tout opposant réel ou supoosé.  En fait,  toute capacité de résistance devient sysèmatiquement  source délit. Abdou Diouf fait l’apologie de la tyrannie. 
Chez Abdou Diouf  la vision, signifie, abuser de la force publiquue et  faire taire toute voix discordante des opinions libres. La vision chez macky Sall, c’est promettre, mentir et mentir à n’en plus finir. 
En définitive, Abdou Diouf  a  une vision  drôle de  la démocratie,  car l’homme  fait  preuve d’une démonstration  magistrale de  ce qu’il  savait faire, lorsqu’il  était sur les manettes.
Voilà un jugement de valeur abracadabrantesque de la part d’un illuminé, déclaré- non- éclairé !
L’érection de ce bâtiment insensé,  porte incontestablement  la marque indélébile  des  velléités hégémoniques de l’expansionnisme triomphaliste.
De 1963,  date historique  du  fameux coup d’état de Senghor  contre  Mamadou Dia,  le Président du Conseil, le serviteur,   jusqu'aujourd'hui,  le Sénégal, agenouillé,  n’est jamais   tombé aussi bas  que   sous l’ère d’un faussaire né,  versus   françafrique  « soft  » .
Général  Tavarez De Souza A  Abdou DiouF : «  il n’a jamais été question de coup d’état ».  Qui croire entre les deux hommes ? Naturellement, nous croyons au  Général contre « doungourou « de Senghor, qui a  bel et bien bénéficié d’un decret  présidentiel, totalitaire de Senghor (paix à son âme).   C’est la même chose chez Macky Sall,  qui a été bien  élevé au grade de  Grand Officier de la légion d’honneur française dans les jardins de  l’ambassade de la France  à Dakar, en 2008, pour moult services rendus à la France. C’est donc  normal   que  le  couple Abdou Diouf - Macky Sall   s’unisse, puisque tous les deux portent les mêmes valeurs ignobles devant l’éternel. Ce qui les unit est supérieur à ce qui les désunit.  Tous les deux sont liés par le même cordon ombilical : tous  les deux jouent sur le piano américano-français. Malheureusement, c’est le sénégal qui y perd.
Abdou Diouf, nourrit du lait de son défunt mentor, Senghor, porte donc nécessairement  la même « ADN » que  celle de son bienfaiteur, Senghor.   Peut-il en être tre autrement ?  Le contrare  serait étrange.  Tout se tient en politique.  Il est inutile de répéter que les liaisons dangrereuses des  hommes  constituent une régression totale pour tout le pays. s
L’histoire d’un peuple vaillant,  debout et fier de l’être,  n’a  de sens que  lorsque’elle se passe là où elle  se passe  au moment  de son histoire, pour imprimer sa marque.  Qu’on le veuille ou non,  historiquement et présentement,  le Sénégal,   malgré son apparaence, est le  laboratoire des traitres majoritaires, tous unifiés,  encordés, telle une toile d’araignée.
.En vérité, l’homme est récompensé pour son actisme et son rôle  déterminant  pour la dynamique     de francophonie,  qui  est  cet outil d’asservissement, d’enseignement  et de service public,  le support médiatique, politique, linguistique et culturel.  
 La constitution  est  le Tallon d’Achille du Sénégal.. La langue officielle  du Sénégal  reste bien le français,  qui est par essence,  un outil de travail, un logiciel  d’enseignement de service publi ;  en réalité, une domination extérieure de propagande  essentielle, constituant le socle fédérateur,  fondamental, pour la promotion  des modes de pensée d’une culture étrangère.  
Cheikh Anta Diop, la référence par excellence  de l’homme  noir, le savant  le plus considérable,  le plus coriace  de toute l’histoire de l’Afrique,  était  en tête de peloton  des intellectuels africains,   qui  dénonçaient Senghor, le chantre de la nègritude  et son  degré d’inféodation  totale à la culture et à la langue française.  A l’époque,  Cheikh Anta Diop décryptait l’attitude scandaleuse  de  Senghor,  comme étant le codificateur du fascisme,  le maître du plagiat historique, en particulier, son fameux poème intitulé : « l’émotion  est nègre et la raison  hellène» (Léopold Sédar Senghor). 
En fait, Senghor tenait vaille que vaille hystériquement  et  à démontrer la dualité rationnelle  de  l’homme blanc par rapport au nègre, paresseux par nature,  et  qui danse constamment.

Cheikh Anta Diop : « Senghor me dénigre  à la télévision »

״ À propos de la question du plagiat, je renvoie à « TAXAW » numéro 3, je ne suis que la énième victime avec Hamani Diori, (détérioration des termes de l’échange) ; le Président Bourguiba (francophonie) ; la Pira (civilisation de l’universel); Camus (politique politicienne) ; Ousmane Socé (métissage culturel) ; Césaire (Négritude) ; André  Blanchet (balkanisation) ; Gaston Deferre ( horizon 80, devenu horizon 2000 ou 2001) ״ 
L’écrivain sénégalais,  Boubacar  Boris Diop, résume bien l’aliénation des élites africaines, en pariculier, sénégalaises : «  vous savez,  le secret de la domination excercée sur nous par l’occident, repose sur la domestication des élites. A ce jeu,  la France est très forte et elle a dans divers domaines de  la connaissance  et de l’art,  des relais africains qui se chargent de justifier  sa domination  sur l’Afrique »



Ahmadou Diop CPC

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