Un parti,
une famille, une dynastie, des courtisans. Tout n’est pas permis ! Halte ! Stop
! Ça suffit !
Le discours
: « Le parti avant la patrie » cache bien le scandale de « l’affaire Aliou Sall
», frère du président et la galaxie des nominations hystériques. C’est la
preuve matérielle d’une dilution des consciences. « Je suis président de la
république, je nomme donc qui je veux ». Les nominations à flot correspondent
au personnage. En Afrique, le président de la république et sa famille, ses
cousins, cousines, sœurs, frères de sang ou d’alliances et les membres du même
clan politique se partagent bien le gâteau, sous le prétexte fallacieux
diplômes douteux, brandis ça et là pour tromper les consciences, méprisées. La
bonne gouvernance n’est qu’un vain mot. La réalité est tout autre. L’excès des
nominations de «wade junior » nous donne la chair de poule. Un dilettantisme
d’état ahurissant. Gouverner, c’est prévoir et traduire en action les
promesses. La patrie avant le parti : une supercherie. L’habileté du discours
révulse par son caractère à la renverse fondamentalement dictatorial.
C’est un
euphémisme de dire qu’on est dans une entreprise unipersonnelle familiale dans
laquelle il est nécessaire de porter des noms particuliers pour avoir des
largesses au plus haut sommet de l’état. L’homme se dédit le soir même ce qu’il
dit le matin même.
En septembre
dernier, nous avions publié une contribution : « cet homme là, qui nous dirige
maintenant est « le prêt-à-porter du wadisme en miniature ! »
Macky 2017,
non merci ! Un mandat ça suffit, mais pas deux ! Il faut le virer à tout prix
en 2017, il est incorrigible par sa nature et porte la même marque certifiée
conforme à l’original, d’autant plus qu’il est le clone de son maître par les
preuves tangibles. Il ne changera nullement, car l’élève aux commandes, n’est
pas décidé à changer sa voie. C’est ce que nous croyons dur comme fer, compte
tenu de la mauvaise cuisine qu’il nous a déjà bien servie. Le miracle n’aura
pas lieu. Il est fidèle à lui-même et à celui qu’il a précédé. Assez de
tartufferie et des histoires carambouilleuses à dormir debout ! Veni vidi vici
! L’esbroufe en spectacle ne doit plus servir de levier d’un pouvoir qui n’est
jamais ce qu’il prétend être. Rien que du vent, car les annonces ne suivent pas
jamais les actions sur le terrain. Non seulement, il s’est octroyé librement
pour ses propres caprices, sur fond de pulsions névrotiques, un hélicoptère
flambant neuf pour ses escapades, pire, il se garde bien de piper mot sur les
fonds politiques, cette usine à corruptions destinée à arroser sa clientèle
politico-conservatrice, mais « le prêt-à-porter du wadisme en miniature »,
égrène ce qu’il sait faire, c ’est-à-dire, les nominations inopportunes et
inutiles avec des compétences aux allures obscures.
Eh bien, le
népotisme à haut débit devient irrévocablement un mode de gouvernance absolu du
maquillage. Une démocratie cliniquement clanique, ouvertement déclarée. Un
parti, famille, une dynastie, des courtisans ?
La
compétence de la distribution des postes se résume exclusivement à l’aune de
l’ethnisme déclaré publiquement, non-éclairé, par devers, sans discontinuer et
sur commande recommandée d’en haut, comme seul fonds de commerce, royalement
autorisé. C’est le seul critère pour mesurer le baromètre des expériences et
les compétences farfelues taillées sur mesure.
« Le parti
avant la patrie ». L’homme du moment change son fusil d’épaule et contre toute
attente, il reste le chef ubiquitaire de son propre parti dont il est l’unique
actionnaire. Le parti du président fait main basse sur tout ce qui est
rentable, en se tranchant la meilleure part du lion. Le parti du président
occupe tous les postes clés de l’administration, des dg de ramassis dans toutes
les entreprises, des parents et proches collaborateurs, tout est passé au
peigne fin, rien n’est laissé, même les griots ne sont pas oubliés.
Que cela ne
tienne, le général Al Pulaar, en retraite, contre toute attente, prend son
envol dans la république des copains. Alors que des généraux en pleine
activité, laissés aux vestiaires, Macky fait son choix. C’est une démocratie
apparentée à la tyrannie. La longue liste des nominations orientées
remarquablement aux odeurs claniques continue sa litanie infinie, comme pour
dire, charité bien ordonnée commence par soi-même.
Le 25 mars
2012, au soir, nous avons unanimement, démocratiquement élu Monsieur Macky
Sall, le quatrième président de la république du Sénégal. Gouverner n’est pas
synonyme d’un chèque en blanc.
Celui que
nous avons désigné comme le premier magistrat suprême de la république, refuse
systématiquement de démissionner à la tête de l’apr, non participation aux
assises nationales qu’il a boycottées et qu’il a signées avec réserve pour les
besoins du service. Ce n’est pas à lui de mener la danse pour inverser le cours
de l’histoire. Soit, on signe soit, soit, on s’abstient, mais pas les deux à la
fois. Etrange !
Non, on ne
peut pas et signer à la fois et émettre des réserves. On ne peut pas vouloir
quelque chose et son contraire. La victoire de Macky Sall a été rendue possible
par l’opposition républicaine réunie dans son ensemble contre Abdoulaye wade,
le candidat de la voie obscure, ne doit pas servir de caisse de résonnance ni
de chambre d’enregistrement au nouveau locataire du palais présidentiel. Nous ne
sommes pas encore sortis de l’auberge, tant s’en faut.
Vigilance !
A nos yeux, lors des scrutins présidentiels du deuxième tour, le vote contre
wade ne signifiait nullement un vote d’adhésion, automatique pour Macky. Entre
la peste et le choléra, avions-nous nécessairement le choix ?
Le contrat
était limité au lendemain du départ de wade vaincu par les urnes parlantes.
Plutôt de nous laisser emberlificoter dans une entité Bennoo bok yakaar, cette
alliance contre nature de circonstance, pour servir les intérêts exclusifs d’un
parti minoritaire, au contraire ; l’opposition devrait normalement se
remobiliser davantage dans un bloc monolithique, pour battre seule campagne
lors des législatives de juillet dernier, ceci dans un mouvement unitaire sans
merci pour installer un contre- pouvoir salutaire républicain. A ce prisme là,
la dynamique politique éviterait sans nul doute les déconvenues et la tyrannie
asphyxiante que nous connaissons aujourd’hui. L’opposition a raté le train.
C’est le lieu de le dire. A un moment donné de son histoire, l’intuition en
politique commande à mesurer sa capacité par les rapports de force face au camp
adverse et non se laisser siphonner jusqu’à perdre son âme par un parti
pithiatique, nombriliste jusqu’à la lie.
Un pays, une
famille, des scandales infinis. Il existe des faits délictueux dont on ne
saurait passer sous silence. Le spectacle est si effrayant qu’on se demande
même si on ne nous prend pas pour des gueux. Tous les politiques de A à Z sont
tous coupables, en prêtant flanc de ce qu’il est convenu d’appeler un pouvoir
personnel, patent, agissant en toute impunité. Une machine à rancunes et des
rapines politiques. C’est une trahison que de vouloir monopoliser tout contre
vents et marées. Une servitude inacceptable moralement. Ils ont failli à leur
mission régalienne et tombent sous l’escarcelle de la coupole d’une véritable
machine à broyer. La rupture, ce n’est pas maintenant !
Plutôt
d’agir sur le brulot de l’heure, à savoir la confiscation totale de tous les
leviers de l’appareil d’état par une seule famille politique, aux apparences
boulimiques, pithiatiques, sans que personne n’ose lever le petit doigt pour
dire, non halte, stop ! En réalité, nos hommes politiques ont vendu leur âme et
cautionnent un accaparement du pouvoir par une seule caste d’incompétents
bavards, stériles et incultes que leur procure leur statut qu’on a bien voulu
leur donner. L’opposition a abdiqué par son inertie repoussante.
Nous voulons
parler de la famille biologique, politique, clanique du président de la
république qui occupe tous les postes clés de toute l’administration,
conseillers spéciaux, dg, directeurs de cabinet, bidon, alors que pour la
plupart d’entre eux, leurs cv souvent bidouillés ne correspondent nullement aux
compétences supposées.
Ces gens là
n’occuperaient jamais leurs postes lesquels sont en totale contradiction avec
leurs postures complaisantes. Incivisme politique de la galaxie des conseillers
du président de la république. C’est du favoritisme sur fond de népotisme. Les
postes octroyés, taillés sur mesure ne riment pas avec les exigences des
compétences et des expériences. C’est une illusion que de croire à cette
rhétorique, pitoyable, « la patrie avant le parti », pendant ce temps, on passe
par derrière pour faire le contraire de ce l’on dit tout haut, en plaçant sa
propre famille, ses collaborateurs immédiats, ses amis et parents d’alliances.
La création de la société Petro-Tim Sénégal S.A par le frère du président
résulte incontestablement d’une dérive névrotique, népotique grotesque que rien
ne saurait justifier.
Le comble du
vandalisme, c’est que la création de cette société passe comme une lettre à la
poste. Toute la classe politique, sans exception, fait profil bas, alors que
tout le monde sait parfaitement que sans le concours du plus haut sommet de
l’état, ce garçon, simple journaliste de formation, n’aurait jamais une telle
faveur. Une insulte que nous dénonçons solennellement, publiquement avec la
dernière énergie. L’échiquier politique dans son ensemble se déculotte pour des
raisons bassement matérielles. Vous êtes coupables et ridicules ! C’est tout
simplement indigne et révoltant. Macky sall ne respecte pas ses engagements
pour le mandat pour lequel il a été élu. Il piétine et foule du pied la
république qu’il agenouille pour des raisons crypto personnels. Il n’est là que
pour jouir du pouvoir, en affichant un visage erroné. Ce n’est pas un homme qui
inspire la confiance, ni de rupture, au contraire, il a grugé les sénégalais
par les preuves. Il n’est pas à la hauteur.
Le propre
frère du président, Aliou Sall, journaliste de formation, réussit une prouesse,
en créant en un quart de tour la société Petro-Tim Sénégal S.A, quelques mois
après l ’accession de son frère, Macky sall, président de la république du
Sénégal. C’est à ne comprendre dans cette république des clans à l’épreuve des
faits peu orthodoxes. Macky sall met à exécution ce qu’il disait à propos de la
nomination de Aminata Niane : « je suis président de la république, je nomme
donc qui je veux ». Les nominations à flot correspondent au personnage. Entre
l’élève et son maître spirituel, c’est « l’entente cordiale par le secret des
dieux », qui sévit de plus bel. Point n’est besoin d’ergoter sur les supposées
divergences des leurres. Il y en a point. Ils partagent bien la même valeur
ultra libérale à outrance. Ce qui les unit est supérieur que ce qui les
désunit.
« Le
scandale Aliou Sall » ne suscite aucune indignation, une curiosité décapante,
qui devrait être nécessairement une affaire d’état, en attente de celles qui
suivent, les unes aussi déroutantes après les autres, que vous allez lire. Dans
une république normale, il y aurait matière à faire sauter un gouvernement. Il
n’y a rien qui puisse expliquer ces dérives spectaculaires. Il n’y aurait à
parier que si Aliou Sall n’était pas le frère du président, il ne serait
nullement dans cette posture. Il a bel et bien bénéficié des largesses de son
frère président. C’est un soutien, direct. C’est évident. C’était exactement le
cas de karim wade qui cumulait quatre portefeuilles. On reproduit exactement
les mêmes faits schémas. C’est un scandale d’une gravité exceptionnelle pour
seulement 8 mois de magistrature d’un règne qui commence mal. Qu’en sera-t-il
alors si les sénégalais renouvellent naïvement son mandat ?
Ce serait un
sacrilège incommensurable à ne pas commettre. Dans l’hypothèse impensable que
nous excluons d’avance, il n’y aurait aucune excuse. Cette question n’est pas
négociable. Sous aucun prétexte, en ce moment, on ne pourra pas dire, on ne
savait pas. Ce sera même une faute collective imprescriptible. Ce que nous
voyons là n’est qu’un avant goût, le pire est devant nous, si nous commettrons
l’irréparable. Il n’y a pire de que celui qui voit le soleil mais ne l’admet
pas. Il n’y a rien qui tienne dans les discours décousus de la pensée
mécanique. Ce n’est rien d’autre qu’une escroquerie politique.
Nos
contributions postées trouvent portes closes, lorsqu’il s’agit de tirer à
boulets rouges sur « wade junior », le bon « élève de la francophonie ». C’est
la seule règle de la démocratie apparentée à la tyrannie dans ce pays, qui
s’autoproclame la locomotive de la république tropicaliste. Le frère du
ministre du Budget, monsieur Amadou Diallo a été nommé consul du Sénégal à
Paris en remplacement de Léopold Faye.
Oui, Macky
Sall nomme Mamadou Sy, un magistrat halpulaar à la retraite au Conseil
Constitutionnel. C’est bien la rupture d’une République des « halpulaars » et
des nominations ethniques qui continue à l’infini. Le premier magistrat de la
république est le premier corrupteur actif.
On en veut
pour preuves tangibles les fonds politiques juridiquement licites, très
largement distribués à la pelle et sans retenue à la clientèle
politico-conservatrice.
Macky Sall
se tape un hélicoptère de commandement à plus de 7 milliards. Les hélicoptères
ne manquent pas. C’est bien l’escobarderie du wadisme électrisé sur fond de
culte de personnalité. Pourquoi pas demain « un cadeau jet privé » au nom « du
vice-président », Harouna Dia, l’argentier halpulaar et proche collaborateur,
totalement inconnu hier ? Rien n’est exclu dans la famille dynastique des «
Sall- Sy- Faye » et Cie. Tout est permis dans la magistrature des odeurs
carambouilleuses. Point de ligne Maginot !
Le chapelet
des boulimies de luxe laisse pantois par son caractère ridiculement ludique. Le
président qui parle d’une gouvernance de rupture, sobre, vertueuse et
transparente, s’achète non seulement un bijou flambant neuf pour ses pulsions
exotiques, mais semble ignorer l’ampleur des folies dépensières, en logeant
dans des hôtels de luxe très coûteux ? Bref, la réalité contraste parfaitement
avec les effets d’annonce pendant que les sinistrés des inondations, eux,
restés au quai, notre président, lui, jouit pleinement du pouvoir, en faisant
le tour de la planète payé par le contribuable astiqué, sans compter les
charrettes des nominations nullement pressantes aux contours éminemment
obscurs.
« Wade
junior », aujourd’hui aux manettes, dispose des mêmes fonds politiques aussi
extensibles que son prédécesseur.
« L’Etat ne
compte pas mettre les religieux à la diète malgré la cure d’austérité. Dans le
budget du ministère de l’intérieur, une ligne de crédit d’un montant de 100
millions de FCfa est prévue pour l’appui des cérémonies religieuses. Un montant
de 10 millions FCfa est prévu aussi pour l’appui et à la rationalisation des
partis politiques ». Visiblement, en langage clair, cela s’appelle purement et
simplement la corruption active, à dessein de les rationnaliser ; dans le but
inavoué de les rendre rationnels et dépendants, de sorte que demain, lorsque le
besoin se fera pressentir, qu’ils soient rentables, corvéables et malléables,
sans retenue, ni humilité, en renvoyant l’ascenseur dans la perspective du renouvellement
d’un mandat hypothétique, si toutefois, le scrutin présidentiel aura lieu à
date échue, en 2017.
Nous ne
croyons nullement à cette version totalement erronée. Ceux qui croient à cette
information obliquée font fausse route. Au contraire, les fonds politiques
octroyés au président de la république monarchique, servent exclusivement à
corrompre librement une certaine notoriété apparemment respectable. On continue
à rouler dans la farine les sénégalais candides. Cette caisse noire dite des
fonds politiques constitue remarquablement une véritable machine des rapines
politiques à corruptions, diligentée par le premier magistrat de la république.
L’homme que
l’on a élu à défaut et par dépit, ne peut être que l’égal de lui-même. Il aura
beau se dépatouiller, mais il reste tout de même empêtré dans un maquillage qui
porte bien son nom. C’est un tic irréversible qui lui colle à la peau. En
réalité, il ne doit sa posture que grâce à la production à flot de snippers
convertis en directeurs de campagne, lesquels ont sciemment grugé les électeurs
pour des raisons crypto personnelles. Autrement dit, les mêmes causes
reproduisent toujours les mêmes effets. C’est la règle. La graine avariée ne
peut produire que ce qu’elle est. Il n’y a pas de corrupteur sans corrompu. Que
dire du « Plus de pub » : A « Jeune à fric », on cire les bottes de Macky Sall.
Effectivement, « le créateur de Macky », Abdoulaye wade avait bien bénéficié
des largesses de jeune Afrique pendant des années.
Une certaine
presse de la sarabande même bien gloutonnée est confinée dans son rôle de
mercenaire incorrigible depuis des lustres, la même après avoir mangé dans tous
les râteliers, change maintenant son fusil d’épaule et mute tel un serpent.
Harouna dia, vice-président : une diversion grotesque. Rien ne change
maintenant. C’est bien la république des Al pulaars et des griots, convertis en
courtisans-débauchage pénétration à l’infini. Qu’en est-il du mandat du
président de l’assemblée nationale ? Réforme du mandat du président de
l’assemblée nationale pour le rétablir de nouveau à 5 ans, à l’instar des
grandes démocraties : motus et bouche cousue. Culte de personnalité :
utilisation du journal à fric au service de l’escroquerie. Il n’y a rien qui
tienne. Sobriété d’une bonne gouvernance, un discours creux et verbeux au nom
d’une rupture des mots. Que dire des audits audibles à haut débit et à
géométrie variable ?
Et karim
wade, sindjéli, courant librement sur la planète entière, alors que de petits
larcins sont trainés à la boue ? La montagne a-t-elle donc accouché d’une
souris, alors que les effets d’annonces ne suivent nullement les actions sur le
terrain ? « Souleymane Ndéné Ndiaye, est-il un intouchable ? »
Souleymane
ndéné Ndiaye, accusé à tort ou à raison de collectionneur de voitures de luxe
et d’une kyrielle de châteaux à la pelle, en l’espace de moins de 6 ans, très
bavard, est-il donc un intouchable, au point de vouloir défier la justice
apparemment libre et libérée de l’ancien régime ? Est-il sous la protection
d’un philtre magique, imparable ? Les sénégalais ne comprendraient pas le
silence sur la richesse rapide d’un homme, qui n’a jamais hérité d’aucune
fortune connue, roule sur de rutilantes voitures. Le moins qu’on puisse dire,
c’est qu’il est très loquace ces derniers jours, comme s’il cherche quelque
chose. Provocation ou mauvaise humeur passagère ? Détient-il exclusivement des
secrets hautement gardés ? Ce qui est sûr, c’est qu’il a été nommément cité
dans la longue liste des nouveaux riches de l’alternance, en décembre 2011,
puisqu’il fait partie de ceux qui possèdent des villas de luxe. Cette pièce à
conviction-vidéos à l’appui- est toujours disponible dans notre site internet.
Le Procureur suspend les Auditions De Syndjély, Souleymane Ndéné, Me Madické
Niang, Ousmane Masseck Ndiaye…
Souleymane
Ndéné Ndiaye, Ousmane Masseck Ndiaye, Syndjély Wade, Madické Niang… ne seront
pas audités. Cette décision fait suite aux instructions du procureur de la République,
Ousmane Diagne. Allez savoir !
Macky reste
bien le clone du wadisme débridé pour avoir emprunté le même chemin que son
prédécesseur. En Afrique de la démocratie tyrannique, le pouvoir est une
affaire de clans, car le meilleur président est toujours celui qui est aux
commandes. Dés qu’il est aux manettes, il perd ses repères et personnalise son
pouvoir pour sa propre gloire personnelle qu’il semble tirer d’un legs divin,
en y tenant comme à la prunelle de ses yeux.
7 mois après
une investiture exceptionnellement célébrée à haut débit très audible par
l’entregent d’un saupoudrage titanesque, excessif, aux contours éminemment
ethno centristes, avec à la pelle des nominations obscures, que rien ne
justifie, si ce n’est la même boulimie mimétique qu’il a héritée de son maître,
sans compter les reniements suffocants à répétitions sur fond de propagande
répugnante, aussi pires que le régime défunt décrié, place maintenant à un
gouvernement budgétivore, aux éloquences élastiques, hystériques à l’infini, au
nom d’une bamboula clanique de l’abondance surannée au service d’un exécutif
électrisé, juge et partie. Une éternelle campagne de supercheries grotesques,
ostensiblement insultantes !
Un comble !
Comme si cela ne suffisait pas encore, on assiste à une fuite en avant d’une
politique certifiée conforme des années 2000. C’est bien les preuves
matérielles des odeurs de mauvaise cuisine d’une présidence à défaut et par
dépit, sans répit. Une sarabande de moutons tondus, décomplexés, convertibles,
serviles et achetables à la pelle pour un sou, dont la compétence se résume
exclusivement aux dithyrambiques surréalistes. Voilà donc le spectacle de
mauvais goût auquel sont habitués les sénégalais pris comme des gueux. Comme
d’habitude, ils sont grugés et tombent sous l’escarcelle des marchands
d’illusions. Le vote libre n’est nullement rationnel, au contraire, il est sur
commande recommandée de la mécanique de l’esbroufe. Plus c’est gros, plus ça
rapporte. C’est la règle générale depuis 2000.
Pendant
qu’ils tirent le diable par la queue, le sorcier imaginaire élu dans des
circonstances exceptionnelles, continue de recruter librement des godillots
malléables, créables, crevables et corvéables convenablement confinés dans leur
rôle de pantins à merci pour son renforcer son propre pouvoir et prolonger son
mandat en 2017.
Qui peut
parler de rupture, de sobriété, de bonne gouvernance, de transparence, sans
tomber dans le ridicule le plus loufoque ?
« Le parti
avant la patrie ». C’est une rapine. Désormais, la chéchia rouge vissée sur la
tête avec chemise assortie à la cravate et par-dessus la djellaba, place
maintenant au spectacle burlesque des dithyrambes à la pelle et à couper le
souffle, pour servir son excellence. Un refrain qui fait florès ! Circulez, il
n’y a rien à voir !
Comme si
cela ne suffisait pas encore, rien n’y fait, le slogan change constamment, « La
patrie avant l’APR, l’AFP, le PS et les autres », pendant que le chef
d’orchestre promet plus qu’il n’en fait, en réalité.
Glorifications
tous azimuts, l’homme providentiel, le messie, le sauveur, l’homme le plus
populaire, peut être de l’histoire du pays depuis son existence, « bonne
gouvernance vertueuse et sobre » en marche, bref, il est parfait, rien que des
qualités, qui fusent de toutes parts au point que les camériers et les bouffons
à la solde du locataire du palais de l’avenue Roume perdent l’humilité par
l’ivresse du pouvoir.
Il y a là un
manque chronique de méthode de travail de la part d’une partie de l’apr. C’est
une médiocrité affligeante. En matière de bonne gouvernance, point n’est besoin
de trop parler, il faut agir sur le terrain. La parole doit être substantielle
à l’action tangible, sinon c’est suspect. Or jusqu’à présent, le miracle ne se
produit pas, sauf les superlatifs, les propos dithyrambiques à l’égard du bien
aimé.
Ce n’est pas
de l’argent comptant, puisque les faits aigus démontrent cruellement le
contraire chaque jour que dieu fait. La bonne gouvernance, ce n’est pas
maintenant ! Place maintenant à la république de la bamboula des griots et des
rapines politiques. Un secret de polichinelle. Il chausse les mêmes bottes que
son prédécesseur malgré les apparences. Le mal va en pis. Plus c’est gros, plus
ça passe. Le rafistolage à la pelle des mesurettes à la renverse éblouit par
son effet surréaliste. C’est bien l’anomalie de la démocratie tropicalisée.
Macky Sall à « Jeune Afrique : « il vaut mieux ne rien publier et cacher son
patrimoine». On ne peut pas être plus clair.
Il faut
porter les noms Sall, Faye, Seck pour avoir des places disponibles.
Place à
l’honneur de la dynastie des « Sall et des Faye » ! Il va sans dire que ceux
qui garantissent le favoritisme, garantiront le reste !
Macky Sall
n’a pas dérogé aux habitudes du wadisme débridé. Il ne fait pas de la dentelle.
La bête reprend donc du poil. On semble changer, alors que rien ne change, en
réalité, puisque le Président Macky nomme son entourage immédiat à des postes
de hautes responsabilités. Il les met à l’abri de tout besoin.
Même le
frère de l’argentier est même questeur à l’assemblée nationale. Retour sur
investissement ?
Le propre
frère du président, Aliou Sall, journaliste de formation, réussit une prouesse,
en créant en un quart de tour la société Petro-Tim Sénégal S.A, quelques mois
après l ’accession de son frère, Macky sall, président de la république du
Sénégal. C’est à ne comprendre dans cette république des clans à l’épreuve des
faits peu orthodoxes.
Son cousin
Ibrahima SALL nommé chargé de missions à la présidence, Diagué SALL Pca, Samba
SALL ministre conseiller, Son beau frère Daouda FAYE dit moulaye thieuguine est
nommé ministre conseiller, Son beau frère Mansour FAYE dit marco polo Délégué à
la solidarité, Adama FAYE est nommé chargé de mission à la présidence, Son beau
père le vieux Abdourahmane SECK dit grand homer Pca petrosen, Son cousin
Abdoulaye TIMBO Dg Fnpj, son sousin Harona TIMBO ministre conseiller, son oncle
Djibo SALL pca, Ndeye Binta GASSAMA, la fille de son homonyme macky gassama,
nommée ministre conseiller, les quartes chauffeurs du couple sall ont signé un
contrat spécial avec l’Etat sénégalais avec rang de ministre, Sa belle tante
Sira DIALLO ministre conseiller, Souleymane NDIAYE, le papa du mari de Fatou
Bintou SECK, la petite soeur de Maréme FAYE, est nommé ministre conseiller.
Abdourahmane Ndiaye, nommé Conseiller spécial, Boubacar Siguiri Sy, Conseiller
spécial, Ablaye Badji nommé chef de cabinet du président. Farba NGOM, le griot
de la dernière heure est élu député. C’est bien la galaxie des conseillers du
président Macky.
Et Marième
Faye, jadis décriée par les apéristes, il n’y a même pas un an, est lavée,
blanchie maintenant au moment où son mari devient président de la république ?
L’hypocrisie quand tu nous tiens donc !
Exemplaire,
élégante par sa simplicité, pieuse musulmane, sénégalaise de pure souche,
immortalisée par des caméras bienveillantes à son égard, alors qu’elle ne
dispose d’aucun poste officiel dans la république, elle occupe l’ancien bureau
de karim wade, sis au dixième étage de l’immeuble Tamaro, sous la couverture
bidon de fondation « Servir le Sénégal », gérée par Daouada faye, responsable
de la communication et des relations extérieures de la structure. D’où viennent
donc ces mds de francs CFA ?
Quelle est
donc la différence entre la fondation «Elisabeth Diouf, Solidarité partage» et
«Education santé» de Mme Viviane Wade ?
Nous nous
arrêtons là au risque d’être cardiaques !
Le combat
continue !
Ahmadou Diop