samedi 26 janvier 2013

Un couple présidentiel : paradoxe d’un paroxysme de l’idolâtrie ou le culte de personnalité ?

En contrepartie des échanges de services, « les Généreux donateurs d’or » bénéficieront largement  « du bouclier politique », même si la provenance de leurs richesses immenses résulte incontestablement d’une opacité matériellement avérée.
A contrario, les autres, oui, les indociles, pour avoir  refusé de passer à la caisse, seront  automatiquement châtiés et massivement passibles de délits graves, maquillés sous de faux postulats, emphatiquement appelés «  blanchiment d’argent, escroquerie, association de malfaiteurs, au nom des audits audibles à haut débit illimité et à géométrie variable.  Non, nous ne pouvons pas nous inscrire dans ce registre là !
 La réalité contraste avec le discours. Apparemment, Macky Sall, sa propre famille, sa garde rapprochée et ses courtisans peuvent aisément s’enrichir librement, mais l’enrichissement des autres est illicite, s’ils  ne passent pas d’abord à la caisse, la condition sine qua non, pour  être des sujets. C’est ça le seul crime de lèse-majesté d’Aliou Aïdara Sylla. N’en déplaise à ceux qui ne veulent pas l’admettre, par couardise ou bouffonnerie indécrottable qui les habite ! Le groupuscule apériste corporatiste, déficitaire politiquement en termes d’adhérents de tout l’échiquier politique, converti en rats, aux apparences manifestement claniques s’y retrouve dans cette loge éloquente que rien ne peut justifier de prime abord. Manipulations, désinformation, chantage, abus de pouvoir. Affabulation  qu’on tient à blanchir en vérité.  Les pratiques peu orthodoxes de la prétendue bonne gouvernance consistent à arrêter arbitrairement et massivement des collaborateurs  immédiats d’Abdoulaye wade, en triant au violet ceux qui se repentissent à la la transhumance qu’il faut épargner obligatoirement de l’épée de Damoclès, c'est-à-dire la police politique, les  audits audibles à haut débit, à géométrie variable,  au service de l’homme du moment du palais. C’est la nouvelle rhétorique du vent debout comme système de gouvernance absolue ou plutôt l’autoritarisme blanchi en vérité éternelle.
 C’est toute l’ambigüité d’une gouvernance des rancunes et des rapines politiques par des mécanismes douteux.
Une culture de personnalité taillée sur mesure qui n’a pas sa raison d’être dans une république normale. Ce qui est le cas maintenant ! Tout pouvoir  abusif  pour être charismatique, contrôle et musèle la presse, est totalitaire par définition. Le ridicule ne tue plus dans ce pays étrange !  Qu’est-ce- que c’est ce tapage médiatique mécanique de la surenchère spectaculaire surabondante : « le couple présidentiel du Sénégal en mode jeune ? ». Stop ! Halte ! Un peu de retenue, d’humilité, trop, c’est trop ! Pendant qu’Aliou Aidara Sylla, déféré pour blanchiment d’argent, association de malfaiteurs et escroquerie, le scandale de la Société Pétro-Tim Sénégal S.A créée par le propre frère de Macky Sall passe comme une lettre à la poste. On continue à nous rouler dans la farine. Le ménage  doit nécessairement commencer par soi-même, n’est-ce pas Monsieur le président ? Un parti, une famille, une dynastie, des courtisans ! Tout n’est pas permis ! Halte ! Stop ! Ça suffit ! Dans cette affaire, il y a le visible et l’invisible.
Le discours : « Le parti avant la patrie » cache bien le scandale de « l’affaire Aliou Sall », frère du président et la galaxie des nominations hystériques.
 
Aliou Aidara Sylla sali sous l’autel de son indocilité. La gouvernance de Macky Sall, c’est salir par tous moyens tous ceux qui sont indociles à lui !  Pour ce faire, on l’embastille et construire des chefs d’accusation bidon bien bétonnés. Alors, la surabondance médiatico-politique se confine dans son rôle de sarabande, en déversant des insanités proéminentes. Disons les donc les choses telles qu’elles sont  et non pas qu’on veuille qu’elles soient par une justice interposée présumée libre et indépendante du pouvoir politique. Une  simple vue de l’esprit. C’est une dictature pure et simple.
Macky Sall sur la traque des biens mal acquis: « S’ils acceptent de retourner l’argent, il n’y aura aucun problème »
 Suivez notre regard ! A commencer d’abord par l’auteur, pour donner l'exemple pour mieux nous convaincre. Le ndiguël [la recommandation] des bonnes causes commence par soi-même, surtout lorsqu’on s’est bien travesti en obscur multimilliardaire en moins de 8 ans. Autrement, c’est suspect ! Macky Sall ne peut pas faire l’économie des audits audibles au double standard. Tous les hommes politiques qui ont occupé des fonctions, doivent nécessairement être audités, sans exclusive et sans ostracisme d’aucune sorte,  au risque de créer une césure insupportable, irréparable dans les consciences.  Au  nom de la  transparence, à commencer par lui-même, il doit s’appliquer à lui-même la même déontologie qu’il impose aux autres.
A défaut, il le sera tôt ou tard s’il ne sera plus aux commandes. Macky Sall est toujours le Secrétaire Général de son propre parti. S’il s’entête à refuser systématiquement l’audition des transhumants politiques du pds à l’apr, pour des raisons évidentes que l’on sait, alors qu’à l’inverse, ceux qui  ne se mouleront pas dans son parti, le seront automatiquement, cela créera une suspicion légitime aux yeux des sénégalais, qui l’ausculteront à la politique des deux poids et deux mesures, c'est-à-dire les audits audibles à géométrie variable. Ce qui est le cas, maintenant, jusqu’à preuve du contraire. En politique, la faute se paye cash.
 
 A ce jour, Macky Sall, le président de la république, dispose, aujourd’hui, d’un patrimoine colossal, étrangement obtenu dans des conditions totalement obscures, alors que l’indice de son salaire contraste parfaitement avec ses richesses énormes, étalées ostensiblement, sans qu’il soit nécessaire d’en piper mot. 
 
Nos contributions postées trouvent portes closes, lorsqu’il s’agit de tirer à boulets rouges sur « wade junior », le bon « élève de la francophonie ». C’est la seule règle de la démocratie apparentée à la tyrannie dans ce pays, qui s’autoproclame la locomotive de la république tropicaliste. La gouvernance de Macky Sall reste incontestablement l’arbre qui cache bien la forêt. Jusqu’à ce jour, le résultat du matraquage médiatico-politique sur les présumés biens mal acquis n’est point à la hauteur du discours mécanique, si ce n’est Aliou Aidara Sylla, l’agneau du sacrifice, en attendant la levée arbitraire de l’immunité parlementaire des autres députés du peuple. Qu’on le veuille ou non, le premier magistrat de la république est le premier corrupteur actif.  Il est le premier producteur  par excellence de la corruption à libre cours.  Les fonds politiques dont il dispose le prouvent éloquemment. Voilà la réalité !
 
Ce qui n’est pas possible de faire pour lever le statut d’immunité d’un monarque,  qui devient dans les faits, une impunité, est nécessairement applicable aux parlementaires indociles. Quoiqu’on puisse dire, nous ne sommes plus dans une démocratie, mais dans une inquisition totale, qui tourne en plein régime, dans laquelle les consciences doivent être nécessairement aliénées pour parachever l’absolutisme ! Nous sommes  bien dans une Assemblée servile, de service et des sinécures !
La caricature, les sarcasmes, les métaphores constituent nécessairement l’ossature croustillante et la colonne vertébrale de toute démocratie réelle. Macky Sall est un personnage singulier, atypique, déteste les contradictions. Il peut s’offrir le luxe  d’écrabouiller les autres, mais l’inverse n’est guère autorisé.  Il est suffisant, arrogant, autoritaire,  nombriliste et  imbu de sa propre personne. C’est un tic chez lui, telle une peau de chagrin qui l’enveloppe. Cela correspond parfaitement au personnage. On se souvient de lui en 2007. Il est fidèle à lui-même. Il ne changera pas. Il est égal à lui-même. Macky sall déclare : « je ne permettrai plus à personne de porter atteinte à l’image du chef de l’Etat », suite aux sorties caricaturales de l’ex ministre  El hadji Amadou sall : « Macky veut le tuer, qu’il le tue, s’il veut le manger qu’il le mange, s’il veut manger, Omar Sarr,Madické Niang, Samuel Sarr, qu’il les mange… »
 Mais pour qui  donc se prend Macky Sall ?   Un  président de la république n’est pas un monarque. Il doit être nécessairement sous pression tant qu’il est aux commandes.
Macky Sall : « Je ne répondrai plus aux provocations et aux insanités ». Macky Sall sur la traque des biens mal acquis: « S’ils acceptent de retourner l’argent, il n’y aura aucun problème ». Apparemment, il parle plus qu’il ne travaille. Circulez, il n’y a rien à voir. Le couple présidentiel, l’idolâtrie ou le  culte  de personnalité  injurieux. Veut-il égaler le  couple présidentiel américain par une concurrence déloyale forcée ?
L’hommage ne se décrète point, ne s’impose pas sur une escroquerie. On ne le crée pas en toute pièce sur l’autel de la tartufferie. L’article de la constitution relatif aux fameuses offenses au chef  de l’Etat  n’est rien d’autre qu’une dérive supplémentaire du statut d’immunité du chef de l’Etat qui devient, en réalité, une impunité. Le chef de l’Etat peut mettre qui il veut en prison, mais personne ne peut rien faire contre lui. Son statut d’immunité est une dictature. Il doit être réformé purement et simplement. La liberté d’expression contenue dans notre constitution est un droit inaliénable, ne peut être, en aucun cas, un délit d’opinion. C’est une loi scélérate, qui émane du pouvoir monarchique napoléonien en France. Une telle loi obsolète n’existe qu’en Afrique des dictateurs. De la trahison du pouvoir  du peuple à la vassalisation des chiens de garde pour l’honneur d’un totalitarisme. Le chapelet des boulimies de luxe laisse pantois par son caractère ridiculement ludique. Quelle sobriété ?  Mais de qui se moque-t-on ? Contrairement, à ce que l’on peut penser, par naïveté, l’homme qui nous dirige maintenant, a été un acteur principal du magistère de son mentor,  n’a nullement souffert des affres du magistère de son mentor, dont il a hérité, au contraire, une fortune immense que ne le sont les montagnes du Fouta Djallon, du moins, ce prétendu purgatoire a fait de lui ce qu’il est aujourd’hui.
Que vaut donc ce matraquage politique, cet enfumage classique  qui nous donne la mesure d’une soustraction totale du politiquement incapable, face à ses contradictions les plus criardes. Nous disons tout simplement que la prétendue gouvernance de pacotille n’engage que leurs auteurs, qui ne sont point à la hauteur. Le discours décousu, ne peut être de l’argent comptant. La sémantique « Bonne gouvernance » en dit long sur la culpabilité matérielle avérée  des incubateurs de telles inepties. Que cela ne tienne, il n’y a rien qui tienne. Tout est faux jusqu’ici, c’est une escroquerie de basse facture. Tenez-vous bien.  L’expression : «  le procureur spécial » emphatiquement mis en valeur est remarquablement parlante. Face à cette  surenchère d’une surabondance médiatico-politique, défroquée, loufoque, digne d’une tartufferie surréaliste, le sémiologue, scandalisé, éclaterait de rire devant ce spectacle amusant, pour divertir les sénégalais que l’on prend comme des  moutons tondus et librement astiqués.
Nous le martelons toujours, En réalité, désormais, dans ce pays, le peuple vote, mais on peut lui enlever à tout instant son pouvoir par des mécanismes douteux. Un parjure. Autrement dit, il n’y aura plus de députés du peuple et pour le peuple, mais, à contrario, des godillots de Macky Sall.  C’est une confiscation indirecte du pouvoir du peuple souverain, libre et indépendant, qui les a élus.  C’est tout simplement indécent, voire même immoral politiquement. C’est donc une trahison pure et simple contre les consciences collectives qu’on tient à aliéner, par ricochet pour justifier l’injustifiable. On ne vote pas  en fonction des intérêts politiques, exclusifs d’un président de la république. Il faut absolument un contre-pouvoir salutaire pour équilibrer les pouvoirs. Sinon, c’est terne.
Comme vous le constatez vous-mêmes, lorsqu’il s’agit d’insulter ceux qui ne veulent s’aliéner et se mouler dans la mécanique totalitaire, une certaine presse ordurière passe en boucle les calomnies par une ritournelle jamais égalée.  Par contre, lorsque nous tirons à boulets rouges sur le  calque masqué de son clone, nous trouvons portes closes. Nos post  passent sous silence pour être en commentaires, s’ils ne sont pas tout  simplement supprimés. Aliou Aidara Sylla, le détenu politique : un crime intellectuel ?
Aussi extraordinaire que cela puisse paraître, ce même homme  élu à défaut  et par dépit, président de la république, dénie le statut de mérite à un homme d’honneur exceptionnel par son parcours, qui n’a commis que le seul crime de lèse-majesté pour avoir refusé poliment de le soutenir pendant la campagne électorale.
Les chefs d’accusation alambiqués, bidon, démontrent nettement et incontestablement une  parodie de justice fortement instrumentalisée.  Une inculpation burlesque, grotesque sur l’autel de la rengaine. L’intitulé du soubassement décousu est tout simplement une pièce à conviction d’un dossier qui ne tient que sur du fil. Tout est y.  C’est les preuves matérielles d’une justice agissant à géométrie variable et qui travaille sur commande recommandée d’un exécutif, juge et partie, qui se dégonfle, se déculotte publiquement. Le droit n’est pas dit, mais c’est plutôt, le politique qui dirige tout. Le président les nomme, mais le pouvoir judiciaire exécute les ordres dictés. En vérité, c’est « un crime politique » abominable, contre un innocent,  contre lequel, une pierre deux coups est nécessaire pour l’accabler, l’achever définitivement, le dépouiller financièrement et le tuer politiquement.
En réalité, parfois, contre toute attente, les vrais criminels ne sont pas ceux que l’on croit, mais ceux que l’on ne croit pas, car les plus dangereux, d’entre eux, se couvrent le plus souvent, derrière une honorabilité apparente. Il n’y a pas de crime parfait, il n’y a que des crimes impunis. C’est le lieu de le dire. On maquille les vraies raisons de sorte  que les mensonges cousus de fil blanc soient inversés, blanchis, exclusivement et exceptionnellement  comme des vérités éternelles pour les besoins du service. Alors qu’il n’y a nullement la moindre parcelle de vérité de ce qu’ils avancent. Pendant ce temps, la justice ne pipe mot sur le commanditaire principal des chèques émis, parce qu’il bénéficie d’une prétendue immunité permanente.  Une justice, à deux vitesses à double standard. Dites donc, une immunité qui devient une impunité ! Alors, quand les charniers de mensonges nous tiennent !
En Afrique, le traitre a toujours le vent en poupe, il  est honoré, « labellisé », victimisé, adulé, change sa trajectoire en fonction de la météo, tant qu’il défend exclusivement des intérêts extérieurs sur fond de prestige et de notoriété. A contrario, le véritable combattant, agissant pour les intérêts légitimes  de la majorité,  est systématiquement dénigré, traité de tous les noms d’oiseau. On lui dénie  son statut de héros sous de faux postulats. C’est la conséquence des consciences aliénées par la tyrannie codifiée d’un  fascisme anachronique. Lorsqu’il meurt, il devient extraordinairement un héros. 
Le combat continue !
Ahmadou Diop
 
 

Biens mal acquis ou la face cachée de la « Bonne gouvernance »

D’abord, que l’on nous comprenne bien pour lever tout amalgame ! Le discours va-t-en guerre, politico-médiatique, sur commande recommandée d’en haut, masque par son écran de fumée. Nous le disons tout haut et à intelligible voix. Au sein de l’APR, il y a des hommes sincères, très lucides, intègres, animés de bonne foi, très crédibles et populaires. Leur passé comme leur présent, sont nettement et totalement excédentaires, mais malheureusement, qui se comptent sur les doigts. C’est le cas de l’honorable Abdou Latif Coulibaly, la sentinelle de la république, de bonne foi, le promoteur par excellence de la « Bonne gouvernance », au bon endroit, au bon moment, dont la sémantique est si percutante, qu’il ne peut laisser indifférent aucun sénégalais. Personne ne peut le nier, à moins d’être ridicule jusqu’à la lie. Nous l’avions déjà écrit dans notre ouvrage "Collection classique/ Essai /Eude politique Sénégal-paru Chez Edilivre en avril 2012. Il aura beau être un acteur politique, franc, incontournable pour remettre la bonne gouvernance dans les rails, mais si on outrepasse sa démarche salutaire, pour régler en arrière-plan, des comptes personnels, sur l’autel de la rengaine peu honorable, il n’y aura pas de visibilité escomptée sur le terrain. Nous le disons urbi orbi, n’en déplaise à ceux qui ne veulent pas l’entendre de cette oreille !
Derrière le matraquage politique, se cache un obscur multimilliardaire au sommet de l’état. De nature rancunière, revancharde, tel un tic, la froideur d’un homme, n’a pu digérer le refus très poli, catégorique de l’ex député libéral de le soutenir financièrement pendant sa campagne électorale, puisqu’il lui a dit courtoisement qu’il est fidèle à Abdoulaye wade, candidat des élections présidentielles.
Qui est donc Macky Sall ?
La bonne gouvernance ne se décrète ni sur un plateau de télévision par des monologues abscons, ni sur la voie publique sur un tam-tam du crieur public, elle se vit par l’action concrète sur le terrain ; sinon c’est suspect. La supposée affaire Aïdara Sylla, dont la peau en charpie, qui n’est qu’une broutille, cache, en réalité, des scandales beaucoup plus monstrueux que ne l’est le crime de lèse-majesté, dont il est accusé, en réalité.
La calebasse vide ne peut guère tromper la vigilance des chèvres. La bonne marchandise n’a nullement besoin d’une quelconque publicité. Ce qui est le cas maintenant !
Ceux qui en parlent le plus sont coupables jusqu’à la lie et qui donnent eux-mêmes les preuves matérielles de leur propre culpabilité palpable, pitoyable, corrélativement conforme à leur rang.
Par courtoisie, de retenue, de repentance, en lieu et place de la bonne parole, des calomnies rituelles à la pelle et des slogans de caniveau, qui leur servent d’exutoire, pour se blanchir par la petite porte, ces gens-là très loquaces, devraient faire preuve profil bas, en mettant d’abord de l’eau dans leur bissap, afin de créer les conditions nécessaires d’une crédibilité politique, intelligente, élégante, la seule qui vaille pour l’unité nationale et la cohésion sociale, plutôt de mettre à nu le peu d’honorabilité qui leur reste, passant leur temps à distribuer des bons et mauvais points aux uns et aux autres pour se défausser honteusement devant leur responsabilité.
Nous le martelons toujours. Nos contributions postées trouvent portes closes, lorsqu’il s’agit de tirer à boulets rouges sur « wade junior », le bon « élève de la francophonie ». C’est la seule règle de la démocratie apparentée à la tyrannie dans ce pays, qui s’autoproclame la locomotive de la république tropicaliste. Le frère du ministre du Budget, monsieur Amadou Diallo a été nommé consul du Sénégal à Paris en remplacement de Léopold Faye.
Oui, Macky Sall nomme Mamadou Sy, un magistrat halpulaar à la retraite au Conseil Constitutionnel. C’est bien la rupture d’une République des « halpulaars » et des nominations ethniques qui continue à l’infini. Le premier magistrat de la république est le premier corrupteur actif.
Macky Sall se tape un hélicoptère de commandement à plus de 7 milliards. Les hélicoptères ne manquent pas. C’est bien l’escobarderie du wadisme électrisé sur fond de culte de personnalité. Pourquoi pas demain « un cadeau jet privé » au nom « du vice-président », Harouna Dia, l’argentier halpulaar et proche collaborateur, totalement inconnu hier ? Rien n’est exclu dans la famille dynastique des « Sall- Sy- Faye » et Cie. Pour avoir des places disponibles, il faut nécessairement disposer de noms particuliers. C’est la règle. Tout est permis dans la magistrature des odeurs carambouilleuses. Point de ligne Maginot !
Le chapelet des boulimies de luxe laisse pantois par son caractère ridiculement ludique. Le président qui parle d’une gouvernance de rupture, sobre, vertueuse et transparente, s’achète non seulement un bijou flambant neuf pour ses pulsions exotiques, mais semble ignorer l’ampleur des folies dépensières, en logeant dans des hôtels de luxe très coûteux ? Bref, la réalité contraste parfaitement avec les effets d’annonce pendant que les sinistrés des inondations, eux, restés au quai, notre président, lui, jouit pleinement du pouvoir, en faisant le tour de la planète payé par le contribuable astiqué, sans compter les charrettes des nominations nullement pressantes aux contours éminemment obscurs. Contrairement aux idées reçues, le grade de « Cheikh » n’est pas exclusivement l’apanage de nos confréries religieuses. C’est une simple vue de l’esprit. Toute chose est égale par ailleurs. Les maîtres du monde l’octroient aussi subtilement, habilement et librement, de la façon la plus remarquable qui soit et la plus tangible, sans qu’on y prenne garde par naïveté. C’est notre intime conviction dans for intérieur.
« Oui, la guerre des sommets» aura bien lieu. Entre l’élève et son maître spirituel, c’est « l’entente cordiale par le secret des dieux » qui sévit de plus bel. Point n’est besoin d’ergoter sur les supposées divergences des leurres. Il y en a point. Ils partagent bien la même valeur ultra libérale à outrance. Ce qui les unit est supérieur que ce qui les désunit. La multiplication récurrente des sommets fait des émules. Car « le surmoi » du dernier venu aux commandes n’ira pas sur le dos de la cuillère pour remporter la mise à tout prix, avec en arrière plan, les élections à venir de 2017, si toutefois elles auront lieu à date échue. Requinqué par la baraka de la « hollandie du changement en action », il mettra les bouchées doubles pour renouveler son propre mandat lourdement menacé, pour avoir marché sur les plates bandes de son mentor à qui il ressemble comme une goutte d’eau.
Les discours mesurés, lénifiants, mielleux et courtois par le poids des mots bien choisis, n’ont aucune prise réelle sur les citoyens libres que nous sommes, encore moins, à un angélisme absolu, tant s’en faut, tant que les preuves matérielles ne seront pas fournies. Le péril présidentiel de l’école de la sottise est dans nos esprits bien éveillés. Soyons sur nos gardes, si nous ne voulons pas encourir des désillusions grotesques aussi rocambolesques que celles nous que nous avions subies, hier ! Cette descente aux enfers reste ancrée, pour longtemps dans nos mémoires fertiles.
Seuls les actes tangibles priment sur tout le reste. Prudence et vigilance ! ce n’est qu’à prisme et à ce prisme là, que nous pourrions prendre comme de l’argent comptant, ce que nous appelons la rupture effective, active des adeptes du recul des biceps excellant dans la roublardise indigne, déboulonnée tranquillement par le vaillant peuple, plus fort, qui a eu le dernier des urnes parlantes. Croire pouvoir instrumentaliser tout un peuple en colère et le mettre en bouteille indéfiniment, relève d’une illusion monumentale. Car ce peuple pris comme un gueux, lorsqu’il réveillera, tôt ou tard, balayera dans sa trajectoire, d’un revers de main de tels esbroufeurs.
En Afrique, l’expérience démontre toujours par les preuves parlantes que lorsqu’on élit à défaut et par dépit des élites de circonstance, les mêmes déconvenues irréfragables reviennent en surface, obligatoirement. Normal. C’est toute la logique politique qui se tient. Point n’est besoin d’être un énarque ou un politologue pour le savoir. La bonne cuisine se sent toujours par son odeur dés les premières minutes de la cuisson.
En vérité, l’homme que l’on a élu prématurément dans des conditions tout à fait exceptionnelles, n’est pas bien préparé pour occuper de telles hautes fonctions, si ce n’est qu’il ne doit exclusivement sa posture sous les défroques victimaires. Contrairement, à ce que l’on peut penser, par naïveté, l’homme qui nous dirige maintenant, a été un acteur principal, n’a nullement souffert des affres du magistère de son mentor, dont il a hérité, au contraire, une fortune immense que ne le sont les montagnes du Fouta Djallon, du moins, ce prétendu purgatoire a fait de lui ce qu’il est aujourd’hui.
Contrairement aux idées faussement reçues, selon lesquelles l’homme du moment avait beaucoup plus d’expériences politiques avérées que n’importe quel autre homme politique dans ce pays, de l’indépendance à nos jours, à commencer par le président de l’Assemblée nationale, en l’occurrence, Moustapha Niasse, n’étaient qu’une supercherie grotesque.
En réalité, des snippers, tapis dans l’ombre, pour régler leurs comptes avec Abdoulaye Wade, convertis en directeurs de campagne déguisés, ont grugé sciemment les électeurs sénégalais pour des raisons exclusivement crypto-personnelles. Comme si cela ne suffisait pas encore, de puissants lobbies extérieurs, aux motivations politico-financières, ont réhabilité leur homme, en l’élevant au grade de Grand Officier de la légionnaire d’honneur. L’extérieur régente toujours la démocratie dans ce pays malgré les apparences d’une indépendance supposée réelle, qui n’est pas de l’argent comptant.
Pour prendre sa revanche sur fond de rancune, l’homme d’affaires, Aliou Aïdara Sylla, en filature depuis fort longtemps, a été donc arrêté à l’aéroport International, Léopold Sédar pour avoir entre ses mains des chèques licites, signés par son mentor, Abdoulaye Wade, dont les destinataires étaient Samuel Sarr, Madické Niang et lui-même. Il est détenu pour blanchiment d’argent, escroquerie, association de malfaiteurs. Mais le comble de cette affaire rocambolesque, c’est que le propriétaire des chèques ne s’inquiète nullement, outre mesure, pour raison d’immunité, qui devient une impunité, et la justice à géométrie variable se défausse, se dégonfle et ne compte pas non plus mettre la main sur le commanditaire, pendant ce temps, le fusible doit nécessairement sauter et payer la note pour son culot et croupir comme un malfrat pour refus d’obtempérer. La culture « du diay dooley » sévit.
Pendant qu’Aliou Aidara Sylla, déféré pour blanchiment d’argent, association de malfaiteurs et escroquerie, le scandale de la Société Pétro-Tim Sénégal S.A créée par le propre frère de Macky Sall passe comme une lettre à la poste. On continue à nous rouler dans la farine. Le ménage doit nécessairement commencer par soi-même, n’est-ce pas Monsieur le président ?
A ce jour, Macky Sall, le président de la république, dispose, aujourd’hui, d’un patrimoine colossal, étrangement obtenu dans des conditions totalement obscures, alors que l’indice de son salaire contraste parfaitement avec ses richesses énormes, étalées ostensiblement, sans qu’il soit nécessaire d’en piper mot.
Même sa propre femme, Marième Faye, dispose d’un patrimoine très élevé, alors qu’elle n’occupait aucune fonction officielle. C’est cet homme là, qui nous donne des leçons de moralité, de transparence, de sobriété vertueuse, d’une rupture de la bonne gouvernance, alors qu’il est aussi mouillé jusqu’au cou que ceux qu’ils accusent d’enrichissement illicite, de blanchiment d’argent, d’escroquerie, d’association de malfaiteurs. Mais on est où dans ce pays ? Il fait sciemment abstraction de ses comptes bancaires bien fournis, planqués quelque part, ailleurs. Et pour cause.
Que vaut donc ce matraquage politique, cet enfumage classique qui nous donne la mesure d’une soustraction totale du politiquement incapable, face à ses contradictions les plus criardes. Nous disons tout simplement que la prétendue gouvernance de pacotille n’engage que leurs auteurs, qui ne sont point à la hauteur. Le discours décousu, ne peut être de l’argent comptant. La sémantique « Bonne gouvernance » en dit long sur la culpabilité matérielle avérée des incubateurs de telles inepties. Que cela ne tienne, il n’y a rien qui tienne. Tout est faux jusqu’ici, c’est une escroquerie de basse facture. Tenez-vous bien. L’expression : « le procureur spécial » emphatiquement mis en valeur est remarquablement parlante. Face à cette surenchère d’une surabondance médiatico-politique, défroquée, loufoque, digne d’une tartufferie surréaliste, le sémiologue, scandalisé, éclaterait de rire devant ce spectacle amusant, pour divertir les sénégalais que l’on prend comme des moutons tondus et librement astiqués.
Un parti, une famille, une dynastie, des courtisans ! Tout n’est pas permis ! Halte ! Stop ! Ça suffit !
Le discours : « Le parti avant la patrie » cache bien le scandale de « l’affaire Aliou Sall », frère du président et la galaxie des nominations hystériques.
C’est le mobile officiel de son arrestation, mais en réalité, c’est une manœuvre de basse classe politique pour le punir. Dans cette affaire, il y a le visible et l’invisible. Lorsque l’on cherche la petite bête, on finira par la trouver toujours par des astuces peu orthodoxes. De toute façon, Aliou Aïdara Sylla ne pouvait, en aucun cas, échapper à la maille du filet, car il était sous le rétroviseur de la mécanique rancunière. Même si l’affaire des chèques n’existait pas, il serait sûrement accusé de quelque chose, tôt ou tard. C’est la règle du loup et de l’agneau. Il fallait nécessairement l’accabler par tous les moyens. C’est la règle dans la plupart de nos états. Le plus fort aux manettes écrase toujours le faible par des mécanismes douteux, s’il ne se soumet pas. L’objectif, c’est de priver le pds de tout moyen financier pour l’asphyxier définitivement, jusqu’à ce qu’il tombe de lui-même comme un fruit avarié.
Il est l’ennemi public à abattre coûte que coûte. Tous ceux qui se réclament de ce parti seront châtiés, traqués, traînés comme tels, devant la justice des vainqueurs, sans pitié. Pour ceux qui en doutaient, nous sommes bien dans le totalitarisme rampant. En politique, il n’y a que des intérêts, tous les moyens sont bons, fussent-ils abjects, la fin justifie les moyens et tous les coups bas sont autorisés pour celui qui tient la corde du haut de son piédestal. C’est la même logique imparable d’une pierre deux coups laquelle est applicable à la levée précipitée de l’immunité parlementaire de trois députés, Omar Sarr N°1, Ousmane ngom, Abdoulaye Baldé, les plus en vue et les plus récalcitrants de l’ancien régime, bien décidés à rester au pds, pour en découdre avec Bennoo bok yakaar de la majorité présidentielle, le bras armé du pouvoir agissant arbitrairement selon son humeur. Il n’y a plus de députés pour le peuple, mais de serviles bouffons de service, ne travaillant que pour des sinécures
L’esprit rationnel laisse penser qu’il s’agit d’une chasse aux sorcières maquillée, dans les faits. Rappelons qu’Ousmane ngom accusait Macky Sall de blanchisseur d’argent. « Il a [Macky Sall] fait preuve d’un banditisme financier », disait-il. Cela est resté dans la gorge de ce dernier comme une chape de plomb. Pour cette raison, dans les heures, qui ont suivi son arrestation, parfaitement coordonnée de mains expertes par le locataire en chef du palais, nous avions titré : « L’affaire Aliou Aïdara Sylla : règlement de compte politique, chantage pour transhumance, désinformation, manipulation, excès de zèle d’un totalitarisme rampant ».
Pour terminer, décryptons, maintenant les cellules dormantes, supposées dont parle un certain groupuscule affamé, enflammé, en mal de publicité ? Qu’en est-il réellement dans ce pays ?
Et les chiens de garde menacent l’unité nationale et créent la discorde pour servir des intérêts crypto-personnels clientélistes, parlent de cellules dormantes islamistes à l’université. Nous dénonçons solennellement les auteurs de tels discours gratuits particulièrement dangereux, une menace pour la cohésion sociale et l’unité nationale, à dessein d’orienter arbitrairement le débat social pour se défausser et détourner les consciences collectives sur les vraies questions de l’heure. Sous aucun prétexte, le problème du Mali ne peut servir de levier pour diviser les sénégalais. Non, nous ne pouvons nous inscrire sous ce faux postulat. C’est indigne de vouloir se sucrer sur l’épineux dossier malien. Non, halte ! Stop !
A chaque fois qu’il y a problème en Afrique, tout comme au Sénégal, lors des inondations massives, un certain opportunisme indécent tentait de sévir pour engranger des dividendes et se positionner honteusement. Non ce n’est pas acceptable ! Alors, au lendemain des pluies diluviennes, nous avions titré ceci : « les Bonnes causes ne peuvent servir les mauvaises raisons »
Nous reproduisons une partie de notre contribution sur cette question. Lisez là donc !
« Les pluies diluviennes regrettables ne doivent pas servir de fil conducteur d’une mendicité ignominieuse interplanétaire, pour servir les intérêts crypto personnels de groupuscules affamés en mal de publicité, encore moins, les bonnes causes ne peuvent servir les mauvaises raisons. C’est indigne de vouloir se sucrer sur la misère des populations. Non, halte ! Stop !
Les autorités actuelles ont l’impérieuse nécessité de prendre à bras le corps la gravité d’une catastrophe naturelle et corriger le tir par des mesures urgentes pour que de telles choses si désagréables ne reproduisent plus jamais, de manière que demain, même s’il y aura des averses, les eaux devront être canalisées et évacuées directement à la mer par des tuyaux, sans nécessairement créer des victimes, ni des dégâts matériels d’une semblable importance. Une situation exceptionnelle, des solutions radicales exceptionnelles pour endiguer le mal. L’économie des gaspillages inutiles permettra la réalisation des canaux pour dégager l’eau de pluie. C’est une question de volonté politique et de salubrité publique.
En aucun cas, les submersions ne peuvent dédouaner de quelque manière que ce soit la culpabilité avérée des pouvoirs politiques successifs. C’est bien la responsabilité d’un état laxiste à l’épreuve, qui est fortement engagée dans cette affaire, face aux constructions sauvages sans canalisations dans les zones inondables sans contrôle; de plus, l’absence totale de plans d’assainissements fait apparaître clairement que les pouvoirs publics avaient d’autres préoccupations que la prévention de tels déluges si fréquents. Ils sont coupables sans exception ; ailleurs, des scandales infinis ne peuvent être excusables, ils ne doivent bénéficier d’aucune circonstance atténuante. C’est donc un échec cuisant dont le pouvoir politique est l’unique responsable »
Aujourd’hui, face à la question du Mali, on désigne des boucs émissaires potentiellement islamistes, comme pour culpabiliser le religieux, entre les lignes. Ceux qui sermonnent des inepties de mauvais goûts ont l’obligation de citer des noms, des complices, des indices, clairs, plutôt de mettre en péril l’entente cordiale de ce pays depuis des millénaires. Qu’ils se taisent, en distillant de telles âneries qui n’engagent qu’eux ! Ces piètres guignols doivent être recadrés. Le Sénégal ne sera jamais une terre d’islamisme ! Que cela soit clair, net et précis ! Qu’on se le tienne pour dit ! Il n’y a aucune preuve matérielle qui puisse démontrer le moindre iota probant ou probable qu’il existe de telles cellules réellement palpables.
Le combat continue !
Ahmadou Diop