D’abord,
que l’on nous comprenne bien pour lever tout amalgame ! Le discours va-t-en
guerre, politico-médiatique, sur commande recommandée d’en haut, masque par son
écran de fumée. Nous le disons tout haut et à intelligible voix. Au sein de
l’APR, il y a des hommes sincères, très lucides, intègres, animés de bonne foi,
très crédibles et populaires. Leur passé comme leur présent, sont nettement et
totalement excédentaires, mais malheureusement, qui se comptent sur les doigts.
C’est le cas de l’honorable Abdou Latif Coulibaly, la sentinelle de la
république, de bonne foi, le promoteur par excellence de la « Bonne gouvernance
», au bon endroit, au bon moment, dont la sémantique est si percutante, qu’il
ne peut laisser indifférent aucun sénégalais. Personne ne peut le nier, à moins
d’être ridicule jusqu’à la lie. Nous l’avions déjà écrit dans notre ouvrage
"Collection classique/ Essai /Eude politique Sénégal-paru Chez Edilivre en
avril 2012. Il aura beau être un acteur politique, franc, incontournable pour
remettre la bonne gouvernance dans les rails, mais si on outrepasse sa démarche
salutaire, pour régler en arrière-plan, des comptes personnels, sur l’autel de
la rengaine peu honorable, il n’y aura pas de visibilité escomptée sur le
terrain. Nous le disons urbi orbi, n’en déplaise à ceux qui ne veulent pas
l’entendre de cette oreille !
Derrière
le matraquage politique, se cache un obscur multimilliardaire au sommet de
l’état. De nature rancunière, revancharde, tel un tic, la froideur d’un homme,
n’a pu digérer le refus très poli, catégorique de l’ex député libéral de le
soutenir financièrement pendant sa campagne électorale, puisqu’il lui a dit
courtoisement qu’il est fidèle à Abdoulaye wade, candidat des élections
présidentielles.
Qui
est donc Macky Sall ?
La bonne gouvernance ne se décrète ni sur un plateau
de télévision par des monologues abscons, ni sur la voie publique sur un
tam-tam du crieur public, elle se vit par l’action concrète sur le terrain ;
sinon c’est suspect. La supposée affaire Aïdara Sylla, dont la peau en charpie,
qui n’est qu’une broutille, cache, en réalité, des scandales beaucoup plus
monstrueux que ne l’est le crime de lèse-majesté, dont il est accusé, en
réalité.
La calebasse vide ne peut guère tromper la vigilance
des chèvres. La bonne marchandise n’a nullement besoin d’une quelconque
publicité. Ce qui est le cas maintenant !
Ceux qui en parlent le plus sont coupables jusqu’à la
lie et qui donnent eux-mêmes les preuves matérielles de leur propre culpabilité
palpable, pitoyable, corrélativement conforme à leur rang.
Par
courtoisie, de retenue, de repentance, en lieu et place de la bonne parole, des
calomnies rituelles à la pelle et des slogans de caniveau, qui leur servent
d’exutoire, pour se blanchir par la petite porte, ces gens-là très loquaces,
devraient faire preuve profil bas, en mettant d’abord de l’eau dans leur
bissap, afin de créer les conditions nécessaires d’une crédibilité politique,
intelligente, élégante, la seule qui vaille pour l’unité nationale et la
cohésion sociale, plutôt de mettre à nu le peu d’honorabilité qui leur reste,
passant leur temps à distribuer des bons et mauvais points aux uns et aux
autres pour se défausser honteusement devant leur responsabilité.
Nous le martelons toujours. Nos contributions postées
trouvent portes closes, lorsqu’il s’agit de tirer à boulets rouges sur « wade
junior », le bon « élève de la francophonie ». C’est la seule règle de la
démocratie apparentée à la tyrannie dans ce pays, qui s’autoproclame la
locomotive de la république tropicaliste. Le frère du ministre du Budget, monsieur Amadou Diallo a été nommé
consul du Sénégal à Paris en remplacement de Léopold Faye.
Oui,
Macky Sall nomme Mamadou Sy, un magistrat halpulaar à la retraite au Conseil
Constitutionnel. C’est bien la rupture d’une République des « halpulaars » et
des nominations ethniques qui continue à l’infini. Le premier magistrat de la
république est le premier corrupteur actif.
Macky Sall se tape un hélicoptère de commandement à
plus de 7 milliards. Les hélicoptères ne manquent pas. C’est bien
l’escobarderie du wadisme électrisé sur fond de culte de personnalité. Pourquoi
pas demain « un cadeau jet privé » au nom « du vice-président », Harouna Dia,
l’argentier halpulaar et proche collaborateur, totalement inconnu hier ? Rien n’est
exclu dans la famille dynastique des « Sall- Sy- Faye » et Cie. Pour avoir des
places disponibles, il faut nécessairement disposer de noms particuliers. C’est
la règle. Tout est permis dans la magistrature des odeurs carambouilleuses.
Point de ligne Maginot !
Le
chapelet des boulimies de luxe laisse pantois par son caractère ridiculement
ludique. Le président qui parle d’une gouvernance de rupture, sobre, vertueuse
et transparente, s’achète non seulement un bijou flambant neuf pour ses
pulsions exotiques, mais semble ignorer l’ampleur des folies dépensières, en
logeant dans des hôtels de luxe très coûteux ? Bref, la réalité contraste
parfaitement avec les effets d’annonce pendant que les sinistrés des
inondations, eux, restés au quai, notre président, lui, jouit pleinement du
pouvoir, en faisant le tour de la planète payé par le contribuable astiqué,
sans compter les charrettes des nominations nullement pressantes aux contours
éminemment obscurs. Contrairement aux idées reçues, le grade de « Cheikh » n’est
pas exclusivement l’apanage de nos confréries religieuses. C’est une simple vue
de l’esprit. Toute chose est égale par ailleurs. Les maîtres du monde
l’octroient aussi subtilement, habilement et librement, de la façon la plus
remarquable qui soit et la plus tangible, sans qu’on y prenne garde par
naïveté. C’est notre intime conviction dans for intérieur.
«
Oui, la guerre des sommets» aura bien lieu. Entre l’élève et son maître
spirituel, c’est « l’entente cordiale par le secret des dieux » qui sévit de plus
bel. Point n’est besoin d’ergoter sur les supposées divergences des leurres. Il
y en a point. Ils partagent bien la même valeur ultra libérale à outrance. Ce
qui les unit est supérieur que ce qui les désunit. La multiplication récurrente
des sommets fait des émules. Car « le surmoi » du dernier venu aux commandes
n’ira pas sur le dos de la cuillère pour remporter la mise à tout prix, avec en
arrière plan, les élections à venir de 2017, si toutefois elles auront lieu à
date échue. Requinqué par la baraka de la « hollandie du changement en action
», il mettra les bouchées doubles pour renouveler son propre mandat lourdement
menacé, pour avoir marché sur les plates bandes de son mentor à qui il
ressemble comme une goutte d’eau.
Les
discours mesurés, lénifiants, mielleux et courtois par le poids des mots bien
choisis, n’ont aucune prise réelle sur les citoyens libres que nous sommes,
encore moins, à un angélisme absolu, tant s’en faut, tant que les preuves
matérielles ne seront pas fournies. Le péril présidentiel de l’école de la
sottise est dans nos esprits bien éveillés. Soyons sur nos gardes, si nous ne
voulons pas encourir des désillusions grotesques aussi rocambolesques que
celles nous que nous avions subies, hier ! Cette descente aux enfers reste
ancrée, pour longtemps dans nos mémoires fertiles.
Seuls
les actes tangibles priment sur tout le reste. Prudence et vigilance ! ce n’est
qu’à prisme et à ce prisme là, que nous pourrions prendre comme de l’argent
comptant, ce que nous appelons la rupture effective, active des adeptes du
recul des biceps excellant dans la roublardise indigne, déboulonnée
tranquillement par le vaillant peuple, plus fort, qui a eu le dernier des urnes
parlantes. Croire pouvoir instrumentaliser tout un peuple en colère et le
mettre en bouteille indéfiniment, relève d’une illusion monumentale. Car ce
peuple pris comme un gueux, lorsqu’il réveillera, tôt ou tard, balayera dans sa
trajectoire, d’un revers de main de tels esbroufeurs.
En
Afrique, l’expérience démontre toujours par les preuves parlantes que lorsqu’on
élit à défaut et par dépit des élites de circonstance, les mêmes déconvenues
irréfragables reviennent en surface, obligatoirement. Normal. C’est toute la
logique politique qui se tient. Point n’est besoin d’être un énarque ou un politologue
pour le savoir. La bonne cuisine se sent toujours par son odeur dés les
premières minutes de la cuisson.
En
vérité, l’homme que l’on a élu prématurément dans des conditions tout à fait
exceptionnelles, n’est pas bien préparé pour occuper de telles hautes
fonctions, si ce n’est qu’il ne doit exclusivement sa posture sous les
défroques victimaires. Contrairement, à ce que l’on peut penser, par naïveté,
l’homme qui nous dirige maintenant, a été un acteur principal, n’a nullement
souffert des affres du magistère de son mentor, dont il a hérité, au contraire,
une fortune immense que ne le sont les montagnes du Fouta Djallon, du moins, ce
prétendu purgatoire a fait de lui ce qu’il est aujourd’hui.
Contrairement
aux idées faussement reçues, selon lesquelles l’homme du moment avait beaucoup
plus d’expériences politiques avérées que n’importe quel autre homme politique
dans ce pays, de l’indépendance à nos jours, à commencer par le président de
l’Assemblée nationale, en l’occurrence, Moustapha Niasse, n’étaient qu’une
supercherie grotesque.
En
réalité, des snippers, tapis dans l’ombre, pour régler leurs comptes avec
Abdoulaye Wade, convertis en directeurs de campagne déguisés, ont grugé
sciemment les électeurs sénégalais pour des raisons exclusivement crypto-personnelles.
Comme si cela ne suffisait pas encore, de puissants lobbies extérieurs, aux
motivations politico-financières, ont réhabilité leur homme, en l’élevant au
grade de Grand Officier de la légionnaire d’honneur. L’extérieur régente
toujours la démocratie dans ce pays malgré les apparences d’une indépendance
supposée réelle, qui n’est pas de l’argent comptant.
Pour
prendre sa revanche sur fond de rancune, l’homme d’affaires, Aliou Aïdara
Sylla, en filature depuis fort longtemps, a été donc arrêté à l’aéroport
International, Léopold Sédar pour avoir entre ses mains des chèques licites,
signés par son mentor, Abdoulaye Wade, dont les destinataires étaient Samuel
Sarr, Madické Niang et lui-même. Il est détenu pour blanchiment d’argent,
escroquerie, association de malfaiteurs. Mais le comble de cette affaire
rocambolesque, c’est que le propriétaire des chèques ne s’inquiète nullement,
outre mesure, pour raison d’immunité, qui devient une impunité, et la justice à
géométrie variable se défausse, se dégonfle et ne compte pas non plus mettre la
main sur le commanditaire, pendant ce temps, le fusible doit nécessairement
sauter et payer la note pour son culot et croupir comme un malfrat pour refus d’obtempérer.
La culture « du diay dooley » sévit.
Pendant
qu’Aliou Aidara Sylla, déféré pour
blanchiment d’argent, association de malfaiteurs et escroquerie, le scandale de
la Société Pétro-Tim Sénégal S.A créée par le propre frère de Macky Sall passe
comme une lettre à la poste. On continue à nous rouler dans la farine. Le
ménage doit nécessairement commencer par soi-même, n’est-ce pas Monsieur le
président ?
A ce jour, Macky Sall, le président de la
république, dispose, aujourd’hui, d’un patrimoine colossal, étrangement obtenu
dans des conditions totalement obscures, alors que l’indice de son salaire
contraste parfaitement avec ses richesses énormes, étalées ostensiblement, sans
qu’il soit nécessaire d’en piper mot.
Même sa propre femme, Marième Faye, dispose d’un
patrimoine très élevé, alors qu’elle n’occupait aucune fonction officielle.
C’est cet homme là, qui nous donne des leçons de moralité, de transparence, de
sobriété vertueuse, d’une rupture de la bonne gouvernance, alors qu’il est aussi
mouillé jusqu’au cou que ceux qu’ils accusent d’enrichissement illicite, de
blanchiment d’argent, d’escroquerie, d’association de malfaiteurs. Mais on est
où dans ce pays ? Il fait sciemment abstraction de ses comptes bancaires bien
fournis, planqués quelque part, ailleurs. Et pour cause.
Que vaut donc ce matraquage politique, cet enfumage
classique qui nous donne la mesure d’une soustraction totale du politiquement
incapable, face à ses contradictions les plus criardes. Nous disons tout
simplement que la prétendue gouvernance de pacotille n’engage que leurs
auteurs, qui ne sont point à la hauteur. Le discours décousu, ne peut être de
l’argent comptant. La sémantique « Bonne gouvernance » en dit long sur la
culpabilité matérielle avérée des incubateurs de telles inepties. Que cela ne
tienne, il n’y a rien qui tienne. Tout est faux jusqu’ici, c’est une
escroquerie de basse facture. Tenez-vous bien. L’expression : « le procureur
spécial » emphatiquement mis en valeur est remarquablement parlante. Face à
cette surenchère d’une surabondance médiatico-politique, défroquée, loufoque,
digne d’une tartufferie surréaliste, le sémiologue, scandalisé, éclaterait de
rire devant ce spectacle amusant, pour divertir les sénégalais que l’on prend
comme des moutons tondus et librement astiqués.
Un
parti, une famille, une dynastie, des courtisans ! Tout n’est pas permis !
Halte ! Stop ! Ça suffit !
Le discours : « Le parti avant la patrie » cache bien
le scandale de « l’affaire Aliou Sall », frère du président et la galaxie des nominations
hystériques.
C’est le mobile officiel de son arrestation, mais en
réalité, c’est une manœuvre de basse classe politique pour le punir. Dans cette
affaire, il y a le visible et l’invisible. Lorsque l’on cherche la petite bête,
on finira par la trouver toujours par des astuces peu orthodoxes. De toute
façon, Aliou Aïdara Sylla ne pouvait, en aucun cas, échapper à la maille du
filet, car il était sous le rétroviseur de la mécanique rancunière. Même si
l’affaire des chèques n’existait pas, il serait sûrement accusé de quelque
chose, tôt ou tard. C’est la règle du loup et de l’agneau. Il fallait
nécessairement l’accabler par tous les moyens. C’est la règle dans la plupart
de nos états. Le plus fort aux manettes écrase toujours le faible par des mécanismes
douteux, s’il ne se soumet pas. L’objectif, c’est de priver le pds de tout
moyen financier pour l’asphyxier définitivement, jusqu’à ce qu’il tombe de
lui-même comme un fruit avarié.
Il est l’ennemi public à abattre coûte que coûte. Tous
ceux qui se réclament de ce parti seront châtiés, traqués, traînés comme tels,
devant la justice des vainqueurs, sans pitié. Pour ceux qui en doutaient, nous
sommes bien dans le totalitarisme rampant. En politique, il n’y a que des
intérêts, tous les moyens sont bons, fussent-ils abjects, la fin justifie les
moyens et tous les coups bas sont autorisés pour celui qui tient la corde du
haut de son piédestal. C’est la même logique imparable d’une pierre deux coups
laquelle est applicable à la levée précipitée de l’immunité parlementaire de
trois députés, Omar Sarr N°1, Ousmane ngom, Abdoulaye Baldé, les plus en vue et
les plus récalcitrants de l’ancien régime, bien décidés à rester au pds, pour
en découdre avec Bennoo bok yakaar de la majorité présidentielle, le bras armé du
pouvoir agissant arbitrairement selon son humeur. Il n’y a plus de députés pour
le peuple, mais de serviles bouffons de service, ne travaillant que pour des
sinécures
L’esprit rationnel laisse penser qu’il s’agit d’une
chasse aux sorcières maquillée, dans les faits. Rappelons qu’Ousmane ngom
accusait Macky Sall de blanchisseur d’argent. « Il a [Macky Sall] fait preuve
d’un banditisme financier », disait-il. Cela est resté dans la gorge de ce
dernier comme une chape de plomb. Pour cette raison, dans les heures, qui ont
suivi son arrestation, parfaitement coordonnée de mains expertes par le
locataire en chef du palais, nous avions titré : « L’affaire Aliou Aïdara Sylla
: règlement de compte politique, chantage pour transhumance, désinformation,
manipulation, excès de zèle d’un totalitarisme rampant ».
Pour
terminer, décryptons, maintenant les cellules dormantes, supposées dont parle
un certain groupuscule affamé, enflammé, en mal de publicité ? Qu’en est-il
réellement dans ce pays ?
Et
les chiens de garde menacent l’unité nationale et créent la discorde pour
servir des intérêts crypto-personnels clientélistes, parlent de cellules
dormantes islamistes à l’université. Nous dénonçons solennellement les auteurs
de tels discours gratuits particulièrement dangereux, une menace pour la
cohésion sociale et l’unité nationale, à dessein d’orienter arbitrairement le
débat social pour se défausser et détourner les consciences collectives sur les
vraies questions de l’heure. Sous aucun prétexte, le problème du Mali ne peut servir
de levier pour diviser les sénégalais. Non, nous ne pouvons nous inscrire sous
ce faux postulat. C’est indigne de vouloir se sucrer sur l’épineux dossier
malien. Non, halte ! Stop !
A
chaque fois qu’il y a problème en Afrique, tout comme au Sénégal, lors des
inondations massives, un certain opportunisme indécent tentait de sévir pour
engranger des dividendes et se positionner honteusement. Non ce n’est pas
acceptable ! Alors, au lendemain des pluies diluviennes, nous avions titré ceci
: « les Bonnes causes ne peuvent servir les mauvaises raisons »
Nous
reproduisons une partie de notre contribution sur cette question. Lisez là donc
!
«
Les pluies diluviennes regrettables ne doivent pas servir de fil conducteur
d’une mendicité ignominieuse interplanétaire, pour servir les intérêts crypto
personnels de groupuscules affamés en mal de publicité, encore moins, les
bonnes causes ne peuvent servir les mauvaises raisons. C’est indigne de vouloir
se sucrer sur la misère des populations. Non, halte ! Stop !
Les autorités actuelles ont l’impérieuse nécessité de
prendre à bras le corps la gravité d’une catastrophe naturelle et corriger le
tir par des mesures urgentes pour que de telles choses si désagréables ne
reproduisent plus jamais, de manière que demain, même s’il y aura des averses,
les eaux devront être canalisées et évacuées directement à la mer par des
tuyaux, sans nécessairement créer des victimes, ni des dégâts matériels d’une
semblable importance. Une situation exceptionnelle, des solutions radicales exceptionnelles
pour endiguer le mal. L’économie des gaspillages inutiles permettra la
réalisation des canaux pour dégager l’eau de pluie. C’est une question de
volonté politique et de salubrité publique.
En
aucun cas, les submersions ne peuvent dédouaner de quelque manière que ce soit
la culpabilité avérée des pouvoirs politiques successifs. C’est bien la
responsabilité d’un état laxiste à l’épreuve, qui est fortement engagée dans
cette affaire, face aux constructions sauvages sans canalisations dans les zones
inondables sans contrôle; de plus, l’absence totale de plans d’assainissements
fait apparaître clairement que les pouvoirs publics avaient d’autres
préoccupations que la prévention de tels déluges si fréquents. Ils sont
coupables sans exception ; ailleurs, des scandales infinis ne peuvent être
excusables, ils ne doivent bénéficier d’aucune circonstance atténuante. C’est
donc un échec cuisant dont le pouvoir politique est l’unique responsable »
Aujourd’hui,
face à la question du Mali, on désigne des boucs émissaires potentiellement
islamistes, comme pour culpabiliser le religieux, entre les lignes. Ceux qui
sermonnent des inepties de mauvais goûts ont l’obligation de citer des noms,
des complices, des indices, clairs, plutôt de mettre en péril l’entente cordiale
de ce pays depuis des millénaires. Qu’ils se taisent, en distillant de telles
âneries qui n’engagent qu’eux ! Ces piètres guignols doivent être recadrés. Le
Sénégal ne sera jamais une terre d’islamisme ! Que cela soit clair, net et
précis ! Qu’on se le tienne pour dit ! Il n’y a aucune preuve matérielle qui
puisse démontrer le moindre iota probant ou probable qu’il existe de telles
cellules réellement palpables.
Le
combat continue !
Ahmadou
Diop
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