vendredi 18 août 2017

L’aliénation culturelle est-elle donc la source de notre retard multidimensionnel ? (Par Ahmadou Diop).



Qu’on le veuille ou  non, la majorité des politicards sénégalais, attardés mentalement ; qui ont d’autres nationalités,  ne sont en réalité que des aliénés ? voilà  une singulière exceptionnelle africaine  à l’échelle continentale des élites dociles nègres de service des 14 pays assujettis, tous tenus d’une main de fer, se précipitent à signer la tête baissée des prétendus accords de défense avec  l’ancienne puissance coloniale, toute-puissante et plus que présente sur le terrain du crime et  qui imprime sa marque.
 Il va de soi que  toute l’Afrique  des richesses immenses  et des larbins recule affreusement, pendant que  la Chine de MAO, qui a opéré par son courage, sa révolution  culturelle politique en masse  à la face du monde  et les Brics tous  sont des états  souverains, indépendants,  libres dans les bien  faits, avancent  à pas de géant sur  les tous plans et obtiennent tous des résultats escomptés, compte tenu de leurs réflexes nationalistes à hauteur teneur.
Cependant, hélas, l’Afrique à la traîne, baptisée indignement francophone par la sarabande des  lâches despotes, incorrigibles et la France, c’est le rapport de force  prime entre oppresseur, opprimés, c’est à dire dominateur et dominés, esclavagiste et esclaves,  dans une moindre mesure, pour dire  la vérité.
Il est incontestablement établi que tous les pays qui se sont développés, économiquement, politiquement, culturellement et militairement, ont utilisé tous, exclusivement leurs propres langues comme supports linguistiques, médiatiques. La performance serait de moindre qualité s’ils avaient emprunté d’autres expressions étrangères.
A ce prisme, le wolof, unificateur, est la langue la plus parlée au Sénégal, pourrait servir de support officiel.
C’est un problème politique qui est lié à la constitution étrange du Sénégal, laquelle est articulée à la francophonie. C’est un choix délibérément politique et pour cause.
Le blanc a compris  depuis fort longtemps que pour diviser un peuple, il faut absolument le fragiliser,  le dompter,  le dominer, le faire douter de lui-même, en désagrégeant  sa société et corrompre, formater ses élites et couper le cordon ombilical qui le lie avec le peuple, afin de le rendre stérile et inefficace, pour qu’il fasse table rase avec son passé. Aucun peuple ne peut  se développer, s’épanouir réellement sans la prise en compte  de ses traditions  spécifiques et sa culture qui constituent le ciment  historique.
Conséquences de l’aliénation culturelle des Décrets des Quatre  Communes au Sénégal et la création des Tirailleurs   Sénégalais par Faidherbe à nos jours
Avant la pénétration coloniale,  l’organisation  des sociétés africaines était supérieure ou analogues à celle de l’Europe, avec preuves à l’appui,  disait l’homme d’honneur, cheikh Anta Diop, la référence par excellence de  l’homme africain, voire même mondial,  l’égyptologue, scientifique hors-pair le coriace, le plus tenace par son  mental éloquemment fertile.
Pour la première au Sénégal,  l’incongruité coloniale instaure  un  système de la division  dans la laquelle deux citoyens d’un agrégat d’hommes et de femmes sont  aux antipodes, qui partagent le même pays et ayant  en commun la même culture et la même histoire, se distinguent et s’opposent  paradoxalement de façon irréversible  : le premier peut  hypothéquer  factuellement  son prénom «  classé indigène »,  en le francisant   devient  ipso facto   citoyen français, tandis que   le second , dans son propre pays  ne valant t rien,  est réduit  au néant.   S’agit-il donc d’une  mission civilisatrice ou avilissante ? La réponse se passe de commentaires sans aucune ambigüité.
Les Quatre Communes sont : Saint-Louis, Gorée par un décret du 10 août 1872. La Commune fut  la troisième en 12 juin 1880  Rufisque, puis Dakar par décret le, 17 juin 1887
Blaise Diagne, assimilationniste notoire, élevé par la Galaye MBaye Diagne est très tôt adopté par la famille Crespin, une famille métisse, chrétienne
Quel est l’impact de Blaise Diagne  sur les consciences sénégalaises ? L’aéroport en construction porte son nom. Et Omar blondin, qui a été assassiné par Senghor  sur l’autel de son engagement politique   passe inaperçu.
Les autorités coloniales en accord avec lat dior,  décidèrent alors  la construction du chemin de fer Dakar S louis  en 1879, en échange du  maintien du Damel  du Cayor.  Sur les conseils de Khalima diakhaté kala,  Lat Dior Ngoné Latir Diop  remit en cause la construction  du chemin de fer en 1880. Ce qui déclencha les hostilités de part et d’autre.
Macky sall, le tirailleur sénégalais, nomme Sidiki kaba, le ministron de la justice siège à la CPI, le tribunal suprémaciste blanc bon teint  qui ne juge que les noirs, présumés coupables de  crimes contre l’humanité, alors que ceux qui se refugient derrière les grilles  de la démocratie mondialiste de l’arbitraire et de la tyrannie ont les mains sales, utilisent des mécanismes colonialistes au nom de  l’ONU, échappent à la justice.
Lat dior ngoné latir Diop,- Diambar ju  Boumag bi, qui fut  le symbole emblématique, où l’icône téméraire  de la résistance contre les envahisseurs, tomba sur le champ de l’honneur, les armes à la main à Dékheulé, en 1886. Depuis lors  à nos jours,  le Sénégal est plus jamais sous le joug  colonial français,  tant sur  le plan politique, militaire, culturel, économique que monétaire, malgré l’indépendance l’apparence des élites serviles, marionnettes, tels des moutons tondus,  prennent le contrepied  des nations émergentes, pour sauver leurs sièges éjectables,   accordent leurs violons,  et s’arrimant  bassement  à la trajectoire de ceux qui nous oppriment, et pillent toutes nos ressources vitales, ce don de dieu.
La tournée économique du Président de la République n’est point une campagne électorale déguisée Par Pr Demba SOW. Ce type sait-il vraiment  de quoi il ? Sait-il ce qu’est un intellectuel ?  Connaît-il la signification  de la politique ?
que valent les cavalcades ethniques de caniveau et les simagrées d’un mercenaire- doungourou , affamé  inculte encapsulé ?
Être professeur n’est nullement synonyme de vérité, encore moins d’un intellectualisme. un intellectuel n’est pas un ramassis de connaissances mécaniques, abstraites, au service du politique incapable, mais plutôt, une personne intelligente, intègre, compétente,  humble, et rigoureux,  dont l’activité repose essentiellement  sur l’exercice de l’intelligence par sa capacité, qui s’engage en toute conscience avec discernement dans la sphère publique pour faire part de ses analyses, de ses expériences sur   les affaires de la cité.
Le véritable  intellectuel  est par définition,  l’expression du peuple, qui donne   ses points de vue sur les sujets les plus variés, où défendre des valeurs, et qui dispose d’une forme d’autorité, par rapport à son intime conviction et parfois  quitte même, au péril de sa vie, et non certainement pas un cancre  servile, qui fait preuve d’incongruité abjecte.
 Dans notre  pays qui est déficitaire politiquement, en  apparence, le rhétoricien est perçu comme un serviteur, un sauveur, un véritable savant crédible et  intègre intellectuellement. C’est une  simple vue de l’esprit. C’est un mercenaire de service, à la différence de l’intellectuel de pure souche. Il n’y a point de  bons communicateurs, il n’y a que des transmetteurs habiles. Ce sont des écrans de fumée.
Notre dépendance  est  d’abord  culturelle avant  d’être politique
Le blanc filou, détourne, biaise, maquille  délibérément, sciemment les faits de   toute  l’histoire  de l’Afrique se l’approprie,   a compris que  pour  dominer  un peuple entier, le réduire au silence, au néant et l’assujettir, il faut l’aliéner idéologiquement, l’avilir,  le diviser,  mettre les uns contre les autres,  en  privilégiant tous  les complexés de naissance, de façon qu’il n’y ait plus d’entente nationale, consensuelle, pour le rendre malléable   et tout reste suit machinalement dans la trappe. C’est efficace et pratique.
LE 4 avril  1960 : la célébration  de  l’indépendance  de la dépendance  coloniale, met l’accent sur le mercenaire  politique Senghor,  mais on oublie sciemment les précurseurs historiques, les vrais pionniers.



Le Sénégal peut- il échapper vraiment aux contingences mondiales, obligatoires, spécifiques à chaque peuple, pour assouvir son propre destin et opérer une véritable rupture totale ? (Par Ahmadou Diop).

Pour échapper aux agressions des idéologies hégémoniques des cultures de domination  étrangères,  importées,  il est nécessaire de restaurer  nos vraies valeurs, historiques d’antan et notre civilisation, qui sont en totale harmonie avec notre mode de fonctionnement, spécifiquement véridique.
Dans l’Afrique précoloniale avant la l’expansionnisme  européen, les sociétés africaines  avaient une organisation sociologiquement et politiquement équivalente, voire même supérieure à celle de l’Europe, quand même celle-ci vivait, peut être sur les arbres. En d’autres termes et quoique l’on puisse dire, Cheikh Anta Diop, l’historique figure de proue, la référence par excellence de l’homme Noir, voire même mondial,  son plan de développement qu’il proposa pour l’Afrique, est toujours d’actualité,  parce qu’inscrite de marbre  dans ses nombreux discours politiques.
Que l’on nous comprenne bien !  Et pour cause. En aucun cas, ici,  il   ne s’agit  pas  de prôner une révolution violente ou   de copier hystériquement  des idéologies extérieures importées pour les adapter machinalement,  comme un spécimen de développement et de stratégies politiques, tant s’en faut. Ce n’est pas démarche. L’éveil des consciences à l’échelle nationale commence nécessairement par l’éducation civique, patriotique, culturelle et politique.
C’est la seule soupe de sécurité,  si l’on veut que le Sénégal reste le maître de son propre destin.  C’est à ce prix à, à ce prisme là, que notre pays, le Sénégal,  retrouvera sa dignité, sa plénitude et son rayonnement qu’elle aura bâti librement sur des bases voulues, à l’instar  des nations émergentes. Lorsque les masses populaires seront imprégnées, éclairées suffisamment de la chose publique,  l’ordre établi, changera de camp à coup sûr, pour le bonheur du peuple. Nous ne pensons pas qu’à ce jour, les mécanismes douteux des  élections de mascarade, changeront le système tel qu’il est. Il faut d’autres alternatives plus coriaces.
Les politicards parlent plus, promettent plus pendant la campagne électorale, qu’ils n’en font en réalité, une fois qu’ils sont sur les manettes. Or, pour changer la constitution moribonde,  taillée sur mesure pour un seul  homme, il faut que l’on ait à la tète de l’Etat sénégalais,  un véritable  patriote pour le faire. Tous les potentiels  candidats des élections parlent de tout, sauf à changer la  nature  de constitution monarchique.  Dans ces conditions, faut- il que l’ensemble des sénégalais soient prêts à casser le système et imposer collectivement leur loi dans un sursaut national, fondé sur la légitime  défense ?
Le développement n’est pas une fatalité. C’est une question de volonté politique et de leaderships à l’endroit contre l’envers du décor. Nous voulons, donc  nous pouvons.
Les exemples foisonnent de partout dans le monde : la Tunisie, l’Egypte, la chine, le brésil, L’Afrique du Sud, le Venezuela, la Russie, la France,  et  surtout, les Etats-Unis, présumés la première puissance mondiale militaire, politique, économique militaire, rattrapés par la chine  et tant d’autres, pour ne citer que ceux-là.
A chaque situation exceptionnelle, des  solutions urgentes, proportionnelles  à la mesure de la gravité. En terme clair, cela veut dire  tout simplement  le renversement  de la situation actuelle, délétère  par le pouvoir du peuple et pour le peuple tout entier,  debout, bien déterminé par un  mouvement unitaire, pour renforcer l’unité nationale, la cohésion sociale  et la solidarité nationale  autour d’un idéal  commun, en vue  d’en découdre  avec le pouvoir  d’état totalitaire.
La conception du   fatalisme inhérent,  ahurissant  des contingences  historiques, sont les causes directes  de  l’aliénation culturelle  du colonialisme, ôte  toute capacité de résistance,  face à l’oppression du pouvoir d’état totalitaire, représenté en la personne de Macky Sall, l’homme des paroles dédites à n’en plus finir.
L’exceptionnalité de la  tragédie  singulière Sénégalaise sévit par  les  combinards nègres   de service des référentiels et leurs valets de service de toutes sortes,  font curieusement  l’histoire, en lieu et place des sentinelles.
Tout peuple capitulard, ignorant, culturellement et mal préparé  politiquement, méconnaît  totalement les mécanismes  et les enjeux  électoraux, lorsqu’il s’agit  des élections présidentielles de cirque, cosmétiques,   ne peut que verser   dans un défaitisme  ahurissant, chronique,  abdique  par consentement et par  méconnaissance sur ses propres intérêts.
Le développement d’un pays  déterminé, dépend  nécessairement  de sa  capacité et  à son  degré  de  conscience pour la compréhension de ses propres intérêts, qu’il défend  ardemment  becs et ongles, lorsque des traitres coalisés et  en bande organisée, s’autorisent tout .  
En vérité, il  n’y a qu’une seule et unique solution imparable, impérieuse, pour remettre les pendules à l’heure et remettre  l’état de droit bafoué de 60 à nos jours.
Pour ce faire, il faut que les sénégalais dans leur majorité,  fassent preuve de  maturité politique, patriotique et  dans l’action pour élire un patriote irréprochable. Mais faut-il que la presse  farandole change  son fusil d’épaule pour le réveil des consciences, aujourd’hui, totalement en berne. C’est à ce-par prisme là,  qu’elle  sera en mesure  de  jouer pleinement son rôle dévolu pour  le traitement objectif des informations et dans la confrontation d’idées, sans  parti pris
Le caractère  théâtral, totalitaire  des parodies  électorales ne changera en rien sur la nature du système mafieux, endémique, monarchique, qui n’a que trop duré.  Il est temps qu’on en finisse avec lui, avant qu’il  n’en finisse nous ! Qu’on ne s’y trompe point.   Un cirque  ubuesque pour faire beau.  C’est une course entre bandits de la haute fiance.  Ils ne sont là que pour eux-mêmes et non point pour les populations lassées, laissées pour compte sur le quai.  Rien  ne changera  dans ce pays, tant que le diktat des ploutocrates multimilliardaires obscurs par sa carence et son égoïsme imprime nécessairement  sa marque de fabrique.
Les citoyens, hélas, n’y gagnent  absolument rien.  Au contraire, ils perdent leur liberté et leur pouvoir d’achat.  il suffit de voir  Les rafistolages,  les coupures intempestives du courant électrique,  la fracture d’eau, avec leurs corollaires des factures de complaisance très salées,  sans compter, le saupoudrage, l’enfumage classique et les mensonges grotesques  du  politiquement  cosmétique à couper le souffle, en constituent un  goût amer, en disent long sur les actions condamnables  d’un gangstérisme d’Etat, dont la recrudescence manifeste  par  sa   violence labellisée, devient une norme étable, absolue. Dans ce pays étrange et à la renverse, on assimile systématiquement pouvoir [buur, pour dire la monarchie, en réalité].  C’est le politique qui entretient sciemment la confusion pour vassaliser les citoyens, pris pour des moins que rien. 
Pour corriger le tir,  il est nécessaire qu’il y ait   une refonte des mentalités et  une culture politique pour l’éveil des consciences, sinon, le mal ira toujours en pis.
Mais faut-il que les masses laborieuses puissent nécessairement démontrer sur le terrain, matériellement  leur maturité  politique, laquelle est toujours proportionnelle à leur degré de conscience pour la compréhension de leurs propres intérêts qu’elles doivent arracher becs et ongles, ardemment, lorsque leur propre survie est menacée par une horde abominable de  pègres coalisés, se transforment en éternelles sangsues, qui ne s’encombrent, outre mesure, d’aucune parcelle de moralité probante ou probable sur la chose publique ?
C’est là où le bât blesse, puisque, malheureusement, lorsque la majorité des citoyens nagent totalement  dans un illettrisme  chronique, ils ne peuvent,  ni  inverser la courbe, ni intervertir les rôles. Qui dit analphabétisme, dit  automatiquement  illettrisme politique.  Tout s’imbrique.  La classe politique dans sa majorité,  n’a aucun intérêt à ce que le monde rural  soit instruit.  Cela n’est pas dans leurs champs d’actions. C’est sciemment voulu et de façon délibérée. 
Le jour où ça arrivera, le Sénégal sera un pays développé. Mais pour l’instant, les imposteurs politiques «takhrip »  plus nombreux que les patriotes déclarés, sans vertu,  ni  scrupules,  ont toute   la latitude  nécessaire  et de belles années devant eux;  tant que monde rural est  considéré comme du bétail électoraliste,  demeurera  dans l’ignorance la plus totale.
Les charlatans  politicien, véreux continueront de le tromper durablement, le gruger, sans la moindre retenue, ni humilité, d’aucune sorte. Qu’importe que les  moyens soient illicites, fussent-ils adjectifs, ils  n’en  démordent pas et  n’en ont cure.    Ce qui compte  pour eux, c’est le résultat politique.  
Tout se tient en politique.  Ce n’est pas péjoratif, c’est un tabou, mais, une réalité qu’on ne saurait passer sous silence.  L’analphabétisme n’est pas synonyme de productivisme, politique, encore moins de patriotisme  en action.  Voilà une différence de taille avec les pays hautement développés qui accordent une importance capitale  à l’éducation, à la culture politique  et à l’instruction civique.
 Depuis les parodies d’indépendances de 60 à nos jours, presque toutes  nos prétendues élites de la platitude de servitude  nauséabonde, qui se sont transformées toutes en éternels  relais  nègres de service, ont capitulé servilement une par une par consentement réactionnaire, face à leurs responsabilités.
Personne ne peut  le nier. Le dernier locataire provisoire, maître du palais des féticheurs,  qui a été élu à défaut et par dépit  et dans des conditions  totalement exceptionnelles, inédites,  est pire  que  tout par ses attaches bien encordées  sur la françafrique, plus connue sous le nom de la mafiafrique, version franc-maçonnique, apocalyptique, aux multiples ramifications tentaculaires totalement obscures, telle une toile d’araignée.
Autrement dit, il est question de débattre publiquement  sur d’autres alternatives possibles, en  dehors des élections présidentielles, qui ne sont rien d’autres  que des rapines politiques, organisées pour les mêmes goinfrés des raccourcis peu traditionnels. Quand on veut, on peut. Rien n’est  impossible pour  un peuple  vaillant, déterminé, si celui -ci est bien  associé, renseigné sur la question nationale. C’est un devoir moral et  de patriotisme nationaliste.
Quoique l’on puisse dire, il faudrait que nous sortions des chantiers  battus et apporter du « sang neuf » pour mettre un terme définitif à la gérontocratie politique, monarchique, depuis 1960. C’est une question  de volonté politique,  de leaders  bien aptes, charismatiques, nationalistes, altruistes,  bien formés et de façon efficiente  à l’échelle  nationale  pour évoluer dans le bon sens, à l’instar des pays totalement  émergents, indépendants et libres  dans les actes qu’ils posent constamment.
Mais, ici, les pantins de service  préférant  s’accorder par leur bassesse, portent tous la corde d’esclave autour de leurs cous, en s’enchérissant eux-mêmes et honteusement, tandis que, hélas, la majorité de la population écrasée d’impôts,  vit dans la misère galopante, aggravée par le chômage endémique.  Il incombe que nous changions de fusil d’épaule. 
Tous les pays les pays les plus endettés de la planète, se trouvent exclusivement, en en Afrique  francophone, arrimée à la zone Franc-CFA, qu’on appelle colonies françaises d’Afrique depuis 1945.
 Soyons sérieux, et conséquents dans nos analyses ! Qu’on le veuille ou non, le seul choix catégorique, digne  du Sénégal et de l’Afrique, en général,  c’est de sortir de la monnaie  franc-CFA, qui n’est rien qu’une expansion française,  pour  relancer ses économies en récession.  Faut-il démanteler sur des bases voulues, en totale indépendance et toute en conscience, les basses militaires et les troupes coloniales d’occupation militaires  sur le sol africain et ses satellites entreprises étrangères, qui  agissent sans contrôle aucun, au cœur de l’Afrique, et  dont le but inavoué, consiste à corriger par la ruse, sa récession économique, assujettie au capitalisme outrancier mondialiste, interplanétaire international ?
Le Sénégal et l’Afrique sont  assis sur des ressources rares, inestimables, mais restent étrangement  les pays plus pauvres de la planète.
Un paradoxe qu’il faut  absolument corriger, sans demander l’avis de quelques puissances que ce soit, et  d’où qu’elles puisent venir.  Ce que la Grèce et l’Europe ne disposent pas dans leurs sous-sols, nous en avons  à gogo jusqu’à l’extinction du soleil.
 « Golo dou bay bamboune di doundé ». Nous devons en finir avec  cette pratique historique, hystérique de la  logique de la dépendance systématique  humiliante, dégradante, qui dure plus de 55 ans, depuis les indépendances autocratiques. Nous avons les ressources humaines nécessaires. Nos richesses ne servent qu’à alimenter les industries européennes. L’état du Sénégal ne dispose que de 10% de son propre pétrole, alors qu’Alou Sall, le flibustier, le  paresseux  par les largesses  décousues de son propre frère de lait,  en l’occurrence, Macky Sall , en dispose  indignement 30%. Un comble d’un népotisme outrageant.
Pourrions- nous inspirer de  l’histoire des Etats-Unis, la chine, la Russie, le brésil et l’Afrique du sud et d’autres ?  A défaut, tout ce que l’on fera,  ne  sera qu’un coup d’épée dans l’eau, et peine perdue.
De 60 à nos jours, tous les régimes présidentiels  qui  se sont  succédé jusqu’ici,  n’ont apporté  la moindre  preuve de transparence économique, politique, tant s’en faut.  Tous se valent et se servent goulûment des deniers de l’état, qu’ils partagent exclusivement avec leurs propres familles immédiates,  y compris leurs clans.
 Parlons donc  de  la prééminence  et  la prégnance du  statut d’immunité du président de la république !  Ce  foutoir de personnage, curieux,  centrale, incontournable,  bénéfice  d’une impunité,  dans les faits étables, nous laisse pantois, d’autant plus  qu’on ne peut rien  faire sans lui. 
Ahmadou Diop CPC

La-vision-politique-de-ahmadou-diop-le-coordonnateur-de-la-conscience-patriotique-pour-le-changement-au-Senegal- XAM SA REW – BËG SA REW – JARIÑ SA REW /



Comme le savez d’ailleurs, Ahmadou Diop est chroniqueur hebdomadaire de la Radio Sunuker FM Emission «Xew Xewi Rewmi», écrivain, analyste politique sénégalais. Non seulement, il a une superbe plume très incisive, une qualité remarquable par le verbe percutant , incontestable, mais son approche rationnelle sur la chose publique, fait de lui une valeur sûre, reconnue qu’il convient de préserver.
Ses chroniques hebdomadaires et ses articles admirables de haut niveau ne laissent pas indifférent les auditeurs de notre Radio Sunuker FM. Par son assiduité, il présente sur Radio Sunuker FM l’Emission « Xew Xewi Rewmi » tous les mardis à partir de 19 heures GMT avec Ahmadou Diop en direct depuis Los Angeles. 
C’est donc à juste titre que je prends ma plume, aujourd’hui, pour tenter de décrypter la vision politique de cette sentinelle au patriotisme par son action quotidienne. C’est pourquoi, j’écris, maintenant, sur ce patriote, nationaliste, dont les chroniques et les revues qu’il présente sur Radio Sunuker FM l’Emission « Xew Xewi Rewmi » tous les mardis à partir de 19 heures GMT avec Ahmadou Diop en direct depuis Los Angeles et sa participation sur «L’Info Autrement», sont plus que salutaires. 
Par son franc-parler, sa lucidité, voici donc, son analyse, sans complaisance, sur l’échiquier politique et sa vision politique sur la Conscience Patriotique pour le Changement au Sénégal- XAM SA REW – BËG SA REW – JARIÑ SA REW qu’il dirige : 
D’une part, face au marasme social, endémique du chômage chronique, galopant, de surcroit, la répression touts azimuts des restrictions de la liberté d’expression de la part de la soldatesque chevaleresque du pouvoir totalitaire, la Conscience Patriotique pour le Changement au Sénégal- » XAM SA REW – BËG SA REW – JARIÑ SA REW״, se dresse debout et fière de l’être s’inscrit en porte à faux contre ce qu’elle appelle la démonstration de la force publique exercée sur les citoyens pour museler la démocratie.
D’autre part, la dépendance servile, politico-financière, économique de l’actuel pouvoir vis-à-vis de l’extérieur, nous donne la mesure des incapables qui n’ont point de méthode de travail. 
D’abord, la restauration d’un état de droit, civilisé est primordial. L’éthique et l’équité seront de rigueur pour servir de socle fondamental à l’échelle de nos valeurs essentielles et de notre civilisation. La devise de la république : un peuple, un but, une foi. Les citoyens naissent libres et égaux devant la loi en droit comme en devoir. 
Ensuite, en tant patriotique, membre actif de la conscience patriotique pour le changement au Sénégal -״ XAM SA REW – BËG SA REW – JARIÑ SA REW״ , il est impératif qu’on puisse appliquer systématiquement, sans conditions, les conclusions des assises nationales, écrites par des experts sénégalais de haut niveau est une obligation, si l’on veut réguler la prééminence du président de la république. 
Voilà une condition sine qua non d’une bonne gouvernance de demain, made PSE-plan Sénégal émergent. Ce n’est pas Macky, « le bon élève de la francophonie », toujours sur les plis de la françafrique, qui le fera. Nous avons déjà entendu son discours peu patriotique, concernant la Commission nationale, chargée de la réforme des institutions (Cnri). Il a déjà fait preuve de ce qu’il sait faire de plus répugnant, puisqu’il est suffisant, nombriliste, hargneux et réfractaire à la démocratie. 
A cet effet, la Conscience patriotique pour le changement au Sénégal, propose une nouvelle démarche patriotique, nationaliste, civique à l’échelle nationale sénégalaise pour neutraliser l’influence extérieure colonialiste et démanteler les réseaux mafieux et ses ramifications en toile d’araignées. 
Face à la tyrannie du référentiel des médiocres, la défense et la résistance des intérêts d’un peuple sont consubstantielles au degré de sa conscience. A ce prisme là, le patriotisme national en action doit servir de levier pour le triomphe des idéaux de la démocratie. 
Pour cela, nous devons peser de toutes nos forces et inverser la courbe pour que nous soyons libres de notre propre destin et redresser notre chère nation pour la reconstruire économiquement, moralement, politiquement, militairement, à l’instar des pays hautement développés. 
La Conscience Patriotique pour le Changement au Sénégal-״ XAM SA REW – BËG SA REW – JARIÑ SA REW״, s’oppose énergiquement à la gestion népotique et gabégique du Sénégal par un parti politique, une coalition de partis ou une famille. 
Ce qui est et immoral, abject, c’est qu’une certaine presse de servitude, tenue en laisse, encapsulée, couverte d’opprobre, réduite en matelas brille par sa culpabilité déconcertante, alors qu’hier, sous d’autres cieux, elle sortait dans ses gonds à la moindre incartade dans un excès de zèle débordant, envoyait aux enfers, le régime présumé dictateur et ses thuriféraires. Aujourd’hui, elle semble accepter bassement ce qu’elle combattait naguère. 
La Conscience Patriotique pour le Changement au Sénégal- -«XAM SA REW – BËG SA REW – JARIÑ SA REW», est à la fois l’ossature, la colonne vertébrale et la tète de pont des patriotes, chargée de la légitime défense démocratique, se veut un véritable contre-pouvoir libre indépendant, souverain, pour la restauration d’un état de droit. Sans la liberté, on ne peut rien construire de solide. 
De mon point de vue politique , mon analyse laisse apparaître qu’après 55 ans d’indépendance purement formelle, tout semble changer, mais rien ne change; si ce n’est le pire, pour retourner arrière et puisque nonobstant les discours creux, verbeux, pompeux des uns et des autres, car les actions contrastent parfaitement avec la réalité sur le terrain du crime. En vérité, rien ne tient.
L’écran de fumée symbolisé par la perfusion des officines financières internationales sous forme de prêts avec des taux d’intérêts exorbitants, constituent un véritable obstacle majeur pour le développement du Sénégal. La politique de main basse sur toute l’économie sénégalaise totalement extravertie par l’ancien maître, se taille allégrement les meilleures parts de marchés, au détriment des entreprises nationales fermant les unes après les autres. « La patrie avant le parti » n’est en réalité qu’un embrouillamini mystificateur. 
Autrement dit, le changement dans la continuité sévit de plus belle. 
De 60 en 2000, Abdoulaye Wade, le challenger de Abdou Diouf, le pape du Sopi, le principal chef d’opposition, le redoutable téméraire, l’éternel opposant de 26 ans à couteaux tirés renvoya le 19 mars, sans coup férir, sur les cordes le mammouth, le parti socialiste, usé après quarante ans, qui régna en maître absolu, est balayé, laminé par les urnes plus que parlantes, suite aux plans structurels étouffants de la banque mondiale et du FMI. Un véritable plébiscite pour le pds et son mentor. Le Sénégal, autoproclamé la locomotive de la transparente, venait de prouver à la face du 
monde sa maturité politique par son caractère politique démocratique légendaire des urnes sans appel. Le sempiternel parti socialiste condescendant, tomba dans les décombres comme un château de cartes. 
La majorité des sénégalais, à tort ou à raison, prirent Me Abdoulaye Wade comme le messie du pays de la téranga. L’espoir revigora le moral jusque-là en berne des sénégalais qui y crurent dur comme fer. Le Sénégal venait, alors d’opérer sa première alternance depuis l’indépendance de parodie. S’il est facile d’élire un président de la république, contrôler le régime présidentiel, le tout-puissant, c’en est autre. Et les sénégalais l’apprirent à leurs dépens. 
Alors, en dehors de quelques infrastructures observées ici où là avec des réformes majeures, certes, salutaires, notamment la loi fondamentales de la liberté d’expression, il est certain que la première alternance n’a pas répondu aux attentes des sénégalais. Après 12 ans donc de gouvernance d’alternance libérale, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts avec les dégâts que l’on sait. 
Rebelote, une deuxième alternance vint détrôner la première le 25 mars 2012. Cette fois-ci, le maître est éliminé, mais l’élève- chauffard reprend donc le volant. Mais le mal va toujours en pis. Le moteur a coulé bielle avant d’arriver à destination. Normal. Tout se tient. En lieu et place de la vraie rupture, l’actuel pouvoir abuse de la gestion népotique et gabégique du Sénégal, lequel est en totale jointure avec des chefs de partis, convertis en cartels mafieux, tous coupables, jouent nécessairement les vacataires. 
L’éternel recommencement demeure toujours sur le ciel obscurci sénégalais, comme si les politiques qui se sont succédé de 60 à aujourd’hui, n’ont tiré aucune leçon du passé. L’homme de la rupture des mots est arrivé au pouvoir à cause de ses milliards sortis de terre on ne sait où et comment, se défausse étrangement sur ses promesses électorales, laissées aux vestiaires, semble se focaliser exclusivement sur la traque des biens mal acquis, pour se donner une virginité imaginaire. Les règlements de compte sous le soubassement judiciaire, semblent être l’unique contradiction pour les nouveaux maîtres de la démocratie boiteuse. 
Un village entier digne d’un capharnaüm, constitué exclusivement d’un corporatisme ethnocentrique, s’approprie de tout l’appareil d’état avec des postes de haute pointure, taillés sur mesure, sans compter le même clan de soi-disant dg au service public, portent mécaniquement les mêmes substantifs particuliers . Sous l’ère Macky, tout est permis. On peut cumuler le poste de ministre, député, conseiller ou chef d’entreprise, sans être inquiété. C’est ça la rupture chez « les Sall-Faye-Timbo-Gassama et Cie ». 
Le Sénégal des parodies électorales de la dernière présidentielle de 2012, n’a fait que changer la pièce du même moteur, qui tourne en plein régime. Il est certain que la même mécanique coulera bielle, tôt ou tard. C’est exactement comme un individu qui acheté son permis de conduite, converti en chauffard, est arrêté par les gendarmes, pour avoir roulé à contre sens. C’est bien le cas d’espèce de l’actuel président de la république du Sénégal. 
Appliquons donc la même métaphore et on verra textuellement que cela correspond au climat délétère. Les entreprises des lobbies extérieurs se partagent exclusivement le gâteau au détriment des nôtres. 
Assez de tartufferie et des histoires carambouilleuses à dormir debout ! L’hâblerie en spectacle ne doit plus servir de levier d’un pouvoir qui n’est jamais ce qu’il prétend être. Rien que du vent, car les annonces ne suivent pas encore les actions sur le terrain. L’homme des galéjades qu’on a élu le 25 mars 2012 contre son maître ne l’a été qu’à défaut et par 
dépit, il promet plus qu’il n’en fait en réalité. Les sénégalais sont déçus. Le présumé messie est pris la main dans le sac au grand jour. Le prétendu spécimen de la rupture offre 250 4X4 « à ses doungourous » parlementaires très boulimiques des sinécures de la république. Cerise sur le gâteau, 10 millions à chacun de ses ministres clientélistes. 
C’est pourquoi, dans son rôle d’avant –garde de premier plan, la Conscience Patriotique pour le Changement au Sénégal-  » XAM SA REW – BËG SA REW – JARIÑ SA REW  » a le devoir moral de prendre la défense des sénégalais de l’intérieur comme de l’extérieur, quelque soit le prix à payer. 
Le président aime voyager sur les quatre coins de la planète, dépense sans compter, jouit du pouvoir et loge dans des hôtels les plus luxueux avec sa cour. Il s’en fout. C’est le contribuable qui passe à la caisse. L’ère Macky est bien pire que celle de la wadésie débridée. 
Mais a-t-on vu en Afrique francophone, pardon le Sénégal, plus francophile que wolofophile, le moindre centime des prévarications à répétitions, reversé au contribuable lassé et laissé pour compte depuis les indépendances ?
Ce serait d’ailleurs étrange pour des raisons évidentes ! Ceux qui y croient dur comme fer, sont, soit naïfs ou aveugles, muets ou sourds tout simplement. 
Sur le plan politique, la situation n’est guère meilleure. Et le locataire provisoire, niché derrière les grilles « d’un palais marron », semble avoir la mémoire courte pour son manque de courtoisie peu reluisante. Le tout répressif sévit et sert de contradiction de contradiction politique comme étant l’unique solution. 
La majorité des sénégalais savent dans leur for intérieur que ce pays vit la crise politique la grave de son histoire après celle de 62. La croissance démocratique n’a pas tenu les promesses escomptées depuis le regrettable soir du 25 mars 2012. La misère et le chômage crescendo atteignent des proportions intenables, aggravées par un climat politique délétère sans précédent.
Les coupures intempestives du courant électrique à longueur de journées érodent le moral des ménages déjà en berne depuis belle lurette, qui ne savent plus à quel saint se vouer. Christine Lagarde, directrice générale du FMI à Dakar, a accordé un satisfecit peu convaincant. Les sénégalais déchanteront. Le câble de la françafrique et des officines financières internationales, se plie au diktat, érigé en règle. Les ajustements structurels apparemment oubliés, reprennent leur droit.
Le sucre, l’eau, l’électricité, le lait, le riz et d’autres denrées se renforceront dans un rythme effréné, qu’il ne l’était sous d’autres cieux. Une ardoise très salée en perspective pour les foyers déjà fragilisés par le taux de croissance totalement nul, alors que l’on nous parlait de 4,5 % bidouillé, pour escroquer les sénégalais présumés crédules. 
Lors de sa visité à Dakar en octobre 2012, le président français, François Hollande ou plus exactement « la hollandie » du changement en action habile, déclarait: « les officines obscures ont trouvé portes closes ».
Qu’en est-il réellement ?
Les discours sont tempérés, mais la visibilité sur le terrain est bien pire qu’avant. Pour ne rien arranger, le même François hollande devant le forum franco africain et en présence des chefs d’état africain, en rajoutait une couche: « l’Afrique, c’est notre avenir ».
Un discours obscur-clair, crypté savamment. Et pour cause. Mais en langage clair, l’Afrique des élites de pacotille se veut l’éternelle vache à lait outre atlantique. Une raison de plus pour que nous soyons debout contre le colonialisme tempérant. Rien n’a changé et tout continue. 
Le crédo de la Conscience Patriotique pour le Changement au Sénégal- XAM SA REW – BËG SA REW – JARIÑ SA REW, c’est unir, rassembler autant de patriotiques autour d’un idéal commun. Pour cela, nous comptons sur la détermination, le patriotisme, le civisme, l’intelligence, la ténacité et la démocratie participative, la volonté politique de chaque sénégalais pour hisser notre beau pays que nous aimons tant, pour qu’il soit le phare de la démocratie et le plein développement économique, politique, militaire. 
Mon combat légitime, c’est bâtir un pays dynamique avec des principes démocratiques et des institutions fortes, inviolables, respectées par des patriotes imbus de la fibre d’honneur, le tout dans une gouvernance irréprochable et un état de droit dans lequel le président de la république ne devient plus le personnage central, décide de tout, en lieu et place des professionnels en la matière. 
Notre tâche primordiale, c’est créer les conditions obligatoires d’une véritable gouvernance, économique, saine, transparente, attentive aux seuls intérêts nationaux, légitimes. Pour toutes ces raisons, il faut de véritables sentinelles, impartiales, charismatiques à la tète de l’état sénégalais. Cela étant, cultiver le patriotisme, la démocratie, justice sociale, l’éthique, l’équité, l’unité nationale, la sécurité, sans les lesquels rien n’est possible. 
De 60 à nos jours, de l’UA à la CEDEAO, tous ces organismes factices, africains, sont financés totalement à plus de 80% par les mêmes puissances occidentales. Les politiques générales des gouvernements africains s’inscrivent toutes parfaitement dans des logiques dynamiques de dépendance systématique vis-à-vis de l’extérieur colonialistes. Ce sont des éternels assistés.
Le destin de l’Afrique dépend d’elle-même sur des bases voulues. Le développement de la haute technologie, à l’instar des pays émergents tels le brésil, le Pakistan, la Chine, reste la seule solution qui vaille, pour assurer la sécurité des frontières des Etats africains et la libre circulation des biens et des personnes. Mais faut-il que nos dirigeants aient nécessairement le courage politique ? Voilà à quoi cela nous mène ! 
Quoique l’on puisse dire, les élites africaines sont arrimées à « la normalitude bienveillante », pour bien se faire voir, ailleurs, et pour être reçus avec tous les honneurs, plutôt de travailler dans le sens du progrès, c’est-à-dire la mise sur pied d’industries lourdes technologiques, à l’instar des grandes autres nations développées. 
Elles ont failli à leur mission et n’ont tiré aucune leçon de l’histoire et s’accordent par leur servilité à n’être que des nègres de service à chaque fois qu’on a besoin d’eux et à s’enrichir comme des gloutons insatiables et à emprunter pitoyablement des milliers de mds avec des taux d’intérêts exorbitants à la banque mondiale et au FMI, que les contribuables payeront tôt ou tard. Les gouvernements passent, mais les hommes et les états demeurent. Des richesses bradées au franc symbolique. 
Pendant que la chine, le brésil, la Corée du nord, le Pakistan, l’inde etc., marchent irréversiblement vers le plein développement industriel. Si 55 ans après les indépendances, l’Afrique ne dispose pas de droit de véto aux nations unies, cela est substantiellement conforme à son appauvrissement total et la mendicité à l’échelle internationale à laquelle elle s’adonne sans discontinuer. Les seules responsables de ce malaise insoutenable sont indiscutablement imputables à l’inertie de nos élites qui sont comptables de ce retard indigne. 
Je le rappelle : l’éloquence éternelle du professeur Cheikh Anta Diop, le plus considérable de tous les temps. L’invulnérabilité du continent africain et la question malienne prouvent éloquemment les 
qualités remarquables d’un visionnaire que fut ce génie hors pair, ce prodigieux fils d’Afrique, dont les vérités scientifiques sont plus qu’actuelles. Depuis les parodies d’indépendances, l’Afrique noire au sud du Sahara, très vulnérable, offre le terrain de prédilection favorable de groupuscules armés, terroristes, résulte exclusivement de l’incapacité notoire des dirigeants africains à sécuriser les populations par des moyens aériens, terrestres, très sophistiqués, capables de surveiller ces bandes armées à l’échelle continentale.
La sécurité de l’Afrique dépend exclusivement de la volonté politique et non de l’extérieur. La main qui donne, en reçoit trois plus que le montant prêté. 
Venez fraterniser à la Conscience Patriotique pour le Changement au Sénégal- XAM SA REW – BËG SA REW – JARIÑ SA REW. Changeons donc le Sénégal qui gagne avec la CPC. Nous pouvons nous changer. Nous avons toutes les ressources humaines. 
La Conscience Patriotique pour le Changement au Sénégal- XAM SA REW – BËG SA REW – JARIÑ SA REW, reste le roc impassible, l’étendard, porte drapeau, la convergence de ceux qui n’ont point de voix pour changer radicalement notre patrie dans le sens des pays émergents.
La conscience patriotique pour le changement au Sénégal- XAM SA REW – BËG SA REW – JARIÑ SA REW demeure l’éternelle cheville ouvrière, le tempo, le prêcheur de la bonne parole, l’ossature, le déclencheur, la colonne vertébrale, la tète de pont des patriotiques nourris de la bonne graine ligués pour la restauration de la légitime défense nationaliste à l’endroit contre l’envers du décor. 
C’est la seule force unitaire monothéique, démocratique d’avant-garde, qui se veut un véritable contre-pouvoir libre indépendant, souverain, face à la tyrannie ambiante du pouvoir totalitaire. La Conscience Patriotique pour le Changement au Sénégal- XAM SA REW – BËG SA REW – JARIÑ SA REW, dont je suis le coordonnateur, dit non au fondamentalisme de la gestion népotique et gabegique du Sénégal par un parti politique, une coalition de partis politiques ou une famille 
J’appelle donc à la conscience des sénégalais et sénégalaises, qui veulent que notre pays, le Sénégal change radicalement dans le sens du progrès, à nous rejoindre massivement, où qu’ils puissent se trouver sur la planète. Soyez des sympathisants motivés pour la cause légitime de la Conscience Patriotique pour le Changement au Sénégal, si nous voulons opérer ensemble une rupture totale ! A cœur vaillant, rien n’est impossible. C’est une question de patriotisme et de courage.
Par N’diawar Diop Administrateur de Sunuker FM