vendredi 18 août 2017

L’aliénation culturelle est-elle donc la source de notre retard multidimensionnel ? (Par Ahmadou Diop).



Qu’on le veuille ou  non, la majorité des politicards sénégalais, attardés mentalement ; qui ont d’autres nationalités,  ne sont en réalité que des aliénés ? voilà  une singulière exceptionnelle africaine  à l’échelle continentale des élites dociles nègres de service des 14 pays assujettis, tous tenus d’une main de fer, se précipitent à signer la tête baissée des prétendus accords de défense avec  l’ancienne puissance coloniale, toute-puissante et plus que présente sur le terrain du crime et  qui imprime sa marque.
 Il va de soi que  toute l’Afrique  des richesses immenses  et des larbins recule affreusement, pendant que  la Chine de MAO, qui a opéré par son courage, sa révolution  culturelle politique en masse  à la face du monde  et les Brics tous  sont des états  souverains, indépendants,  libres dans les bien  faits, avancent  à pas de géant sur  les tous plans et obtiennent tous des résultats escomptés, compte tenu de leurs réflexes nationalistes à hauteur teneur.
Cependant, hélas, l’Afrique à la traîne, baptisée indignement francophone par la sarabande des  lâches despotes, incorrigibles et la France, c’est le rapport de force  prime entre oppresseur, opprimés, c’est à dire dominateur et dominés, esclavagiste et esclaves,  dans une moindre mesure, pour dire  la vérité.
Il est incontestablement établi que tous les pays qui se sont développés, économiquement, politiquement, culturellement et militairement, ont utilisé tous, exclusivement leurs propres langues comme supports linguistiques, médiatiques. La performance serait de moindre qualité s’ils avaient emprunté d’autres expressions étrangères.
A ce prisme, le wolof, unificateur, est la langue la plus parlée au Sénégal, pourrait servir de support officiel.
C’est un problème politique qui est lié à la constitution étrange du Sénégal, laquelle est articulée à la francophonie. C’est un choix délibérément politique et pour cause.
Le blanc a compris  depuis fort longtemps que pour diviser un peuple, il faut absolument le fragiliser,  le dompter,  le dominer, le faire douter de lui-même, en désagrégeant  sa société et corrompre, formater ses élites et couper le cordon ombilical qui le lie avec le peuple, afin de le rendre stérile et inefficace, pour qu’il fasse table rase avec son passé. Aucun peuple ne peut  se développer, s’épanouir réellement sans la prise en compte  de ses traditions  spécifiques et sa culture qui constituent le ciment  historique.
Conséquences de l’aliénation culturelle des Décrets des Quatre  Communes au Sénégal et la création des Tirailleurs   Sénégalais par Faidherbe à nos jours
Avant la pénétration coloniale,  l’organisation  des sociétés africaines était supérieure ou analogues à celle de l’Europe, avec preuves à l’appui,  disait l’homme d’honneur, cheikh Anta Diop, la référence par excellence de  l’homme africain, voire même mondial,  l’égyptologue, scientifique hors-pair le coriace, le plus tenace par son  mental éloquemment fertile.
Pour la première au Sénégal,  l’incongruité coloniale instaure  un  système de la division  dans la laquelle deux citoyens d’un agrégat d’hommes et de femmes sont  aux antipodes, qui partagent le même pays et ayant  en commun la même culture et la même histoire, se distinguent et s’opposent  paradoxalement de façon irréversible  : le premier peut  hypothéquer  factuellement  son prénom «  classé indigène »,  en le francisant   devient  ipso facto   citoyen français, tandis que   le second , dans son propre pays  ne valant t rien,  est réduit  au néant.   S’agit-il donc d’une  mission civilisatrice ou avilissante ? La réponse se passe de commentaires sans aucune ambigüité.
Les Quatre Communes sont : Saint-Louis, Gorée par un décret du 10 août 1872. La Commune fut  la troisième en 12 juin 1880  Rufisque, puis Dakar par décret le, 17 juin 1887
Blaise Diagne, assimilationniste notoire, élevé par la Galaye MBaye Diagne est très tôt adopté par la famille Crespin, une famille métisse, chrétienne
Quel est l’impact de Blaise Diagne  sur les consciences sénégalaises ? L’aéroport en construction porte son nom. Et Omar blondin, qui a été assassiné par Senghor  sur l’autel de son engagement politique   passe inaperçu.
Les autorités coloniales en accord avec lat dior,  décidèrent alors  la construction du chemin de fer Dakar S louis  en 1879, en échange du  maintien du Damel  du Cayor.  Sur les conseils de Khalima diakhaté kala,  Lat Dior Ngoné Latir Diop  remit en cause la construction  du chemin de fer en 1880. Ce qui déclencha les hostilités de part et d’autre.
Macky sall, le tirailleur sénégalais, nomme Sidiki kaba, le ministron de la justice siège à la CPI, le tribunal suprémaciste blanc bon teint  qui ne juge que les noirs, présumés coupables de  crimes contre l’humanité, alors que ceux qui se refugient derrière les grilles  de la démocratie mondialiste de l’arbitraire et de la tyrannie ont les mains sales, utilisent des mécanismes colonialistes au nom de  l’ONU, échappent à la justice.
Lat dior ngoné latir Diop,- Diambar ju  Boumag bi, qui fut  le symbole emblématique, où l’icône téméraire  de la résistance contre les envahisseurs, tomba sur le champ de l’honneur, les armes à la main à Dékheulé, en 1886. Depuis lors  à nos jours,  le Sénégal est plus jamais sous le joug  colonial français,  tant sur  le plan politique, militaire, culturel, économique que monétaire, malgré l’indépendance l’apparence des élites serviles, marionnettes, tels des moutons tondus,  prennent le contrepied  des nations émergentes, pour sauver leurs sièges éjectables,   accordent leurs violons,  et s’arrimant  bassement  à la trajectoire de ceux qui nous oppriment, et pillent toutes nos ressources vitales, ce don de dieu.
La tournée économique du Président de la République n’est point une campagne électorale déguisée Par Pr Demba SOW. Ce type sait-il vraiment  de quoi il ? Sait-il ce qu’est un intellectuel ?  Connaît-il la signification  de la politique ?
que valent les cavalcades ethniques de caniveau et les simagrées d’un mercenaire- doungourou , affamé  inculte encapsulé ?
Être professeur n’est nullement synonyme de vérité, encore moins d’un intellectualisme. un intellectuel n’est pas un ramassis de connaissances mécaniques, abstraites, au service du politique incapable, mais plutôt, une personne intelligente, intègre, compétente,  humble, et rigoureux,  dont l’activité repose essentiellement  sur l’exercice de l’intelligence par sa capacité, qui s’engage en toute conscience avec discernement dans la sphère publique pour faire part de ses analyses, de ses expériences sur   les affaires de la cité.
Le véritable  intellectuel  est par définition,  l’expression du peuple, qui donne   ses points de vue sur les sujets les plus variés, où défendre des valeurs, et qui dispose d’une forme d’autorité, par rapport à son intime conviction et parfois  quitte même, au péril de sa vie, et non certainement pas un cancre  servile, qui fait preuve d’incongruité abjecte.
 Dans notre  pays qui est déficitaire politiquement, en  apparence, le rhétoricien est perçu comme un serviteur, un sauveur, un véritable savant crédible et  intègre intellectuellement. C’est une  simple vue de l’esprit. C’est un mercenaire de service, à la différence de l’intellectuel de pure souche. Il n’y a point de  bons communicateurs, il n’y a que des transmetteurs habiles. Ce sont des écrans de fumée.
Notre dépendance  est  d’abord  culturelle avant  d’être politique
Le blanc filou, détourne, biaise, maquille  délibérément, sciemment les faits de   toute  l’histoire  de l’Afrique se l’approprie,   a compris que  pour  dominer  un peuple entier, le réduire au silence, au néant et l’assujettir, il faut l’aliéner idéologiquement, l’avilir,  le diviser,  mettre les uns contre les autres,  en  privilégiant tous  les complexés de naissance, de façon qu’il n’y ait plus d’entente nationale, consensuelle, pour le rendre malléable   et tout reste suit machinalement dans la trappe. C’est efficace et pratique.
LE 4 avril  1960 : la célébration  de  l’indépendance  de la dépendance  coloniale, met l’accent sur le mercenaire  politique Senghor,  mais on oublie sciemment les précurseurs historiques, les vrais pionniers.



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