mardi 19 mars 2013

L’apologie de la tyrannie : les cancres de service et des sinécures au pas du culte du népotisme et de l’idolâtrie. Circulez, il n’y a rien à voir !

Une certaine presse chorégraphique, complaisante, titre emphatiquement : « la première Dame Marième Faye, invitée de marque d'un vol Air France ». L’abondance de pacotille, paresseuse, pressureuse, achetable à la pelle comme au marché, réclame, sans coup férir, sa sucette. Voilà l’indécence absolument abondante de la mécanique de la charogne, qui donne elle-même les preuves matérielles de son opportunisme affligeant !
Pour ceux qui en doutaient, voilà les preuves matérielles d’une apologie médiatico-politique, cliniquement clanique d’une gouvernance estampillée : « bonne gouvernance ! »
Biens mal acquis- procès d’Hissène Habré : le politiquement incapable travaille en intérim, à défaut de régler l’éternelle problématique des délestages massifs du courant électrique. En lieu et place des vraies questions de l’heure, l’éternel huis clos continue dans le ciel ouvert des dérives spectaculaires !Le gouvernement disqualifié par son incapacité décapante et son incurie manifestes à répondre à l’attente des sénégalais, trouve habilement une décharge nécessaire pour se dédouaner du mandat pour lequel il a été élu. Il faut le voir pour le croire. L’éternel spectacle titanesque se poursuit. Tout pouvoir abusif pour être charismatique, contrôle et musèle la presse, est totalitaire par définition.
Après l’arrosage choquant des femmes de l’apr à St Louis par la patronne de la fondation bidon « Servir le Sénégal », rebelote, le ministre de la Femme, de l’Enfant et de l’Entrepreneuriat féminin, Mariama Sarr, prend la relève et remet encore une couche plus épaisse : une enveloppe de 70 millions de francs CFA aux femmes de fatick. La république monarchique cliniquement clanique à l’épreuve. Une gouvernance revancharde, rancunière, se dédouane de ses promesses de campagne électorale. Le chantre de la prétendue rupture fait publiquement « son IVG avec un grand I ».Les nominations bidon et les marchés de gré à gré se démocratisent de plus en plus et se multiplient à un rythme effréné. Mais en même temps, pour se couvrir, on amuse la galerie, à défaut de respecter la parole donnée avec des arrestations à géométrie variable. Place maintenant à l’interruption volontaire de grossesse !
Ce gouvernement ne travaille nullement, mais s’arcboute à nous divertir. On ne gouverne pas avec des audits au double standard. Un exutoire pour compenser son manque d’intuition politique manifestement criarde.
Tenez-vous bien ! Silence, une certaine profusion propagandiste jusqu’à la lie, déshonorable, se déculotte affreusement et encense servilement le totalitarisme ! Justement, c’est pour cette raison que nous reprenons du service pour un rappel à l’ordre du prétendu chantre des leurres et des incohérences. Seulement, une certaine presse farandole marche au pas du politiquement incapable. Décidément, une certaine corvéable à merci roule pour les adeptes de l’esbroufe.
Les contradictions ne sont plus de mise, à moins de tresser les éloges serviables de « wade junior », le vainqueur du 25 mars 2012. Nous continuons à le marteler en toute conscience, en toute circonstance et en toute indépendance. Nous ne pas sommes pas des talibés taillables à merci des marchands d’illusions qui prêchent la bonne parole le matin et se dédisent le soir même, comme si rien n’était.
Faut-il être le cireur assermenté des bottes de Macky Sall pour bénéficier des largesses élastiques jusqu’à l’infini ?
Discrimination, ostracisme voilé ou plus exactement le rappel à l’ordre de la démocratie tyrannique, sur commande recommandée d’en haut ? Tout y est. Ce qui se déroule sous yeux, est la marque de fabrique d’une rapine politique, bien pire que celle du régime décrié. Nous avons été bien reçus jusqu’ici, mais il semble qu’au fur à mesure que nos plumes se corsent de plus en plus pour dénoncer l’évidence d’une escroquerie proéminente, élastique d’un régime népotique, maquillé de la prétendue bonne gouvernance, en réalité, une vue de l’esprit, nous sommes déclarés persona non grata dans la plupart des journaux de la sarabande.
Seuls les flagorneurs indignes ont le vent en poupe et créent le buzz, conformément à une démocratie aux apparences tyranniques, dans les faits abondants. Pourrions-nous être serviles et malléables au point de nous ridiculiser, en publiant des articles de complaisance pour avoir la grâce de la sarabande. Nous sommes libres d’esprit pour écrire ce que nous croyons comme des vérités éternelles devant l’éternel. Un président de la république n’est pas un dieu, ni un prophète, il doit être nécessairement sous pression pour qu’il réponde à l’attente de ceux qui l’ont élu.
Ce régime n’est nullement celui de la rupture sobre, ni d’une quelconque transparence, vertueuse, mais au contraire, fait preuve d’une filouterie totalement surréaliste sur fond de culte de personnalité. Les promesses ne suivent nullement les actions sur le terrain.
La référentielle ordurière de service tresse le népotisme injurieux. Élire un président de la république en Afrique, c’est aussi élire toute sa famille, les cousins, frères, sœurs, beaux pères, beaux frères. Même les griots élus complaisamment députés, sont adulés. Point n’est besoin d’avoir une quelconque compétence. Curieusement, ce que l’on refusait à wade, on l’accorde maintenant à son suivant, bien pire.Culte de l’idolâtrie de la sarabande vouée aux gémonies du politiquement incapable, face à ses responsabilités : La première Dame Marième Faye, invitée de marque d'un vol Air France. C’est bien l’aliénation des consciences libres qu’on tient à éroder au service de la duplicité inavouée.
Comme d’habitude, la référentielle de caniveau au service de la dynastie des Faye-Sall s’offre pitoyablement en spectacle, en échange d’un retour de l’ascenseur. Parallèlement à la des dithyrambes infinis à la pelle, la bouffonnerie fait l’apologie du couple présidentiel en « mode jeune », place maintenant à l’idolâtrie et au culte de personnalité ! « Le couple royal : « la dynastie des Faye- Sall » à l’Elysée. Une continuation sans rupture. La république insultée, agenouillée, vacille sous l’escarcelle : « d’une famille, une dynastie, un parti, des courtisans ». Le discours : « Le parti avant la patrie » cache bien les scandales à répétitions des marchés de gré à gré et la galaxie des nominations bidon hystériques. C’est la preuve matérielle d’une dilution des consciences. Les nominations à flot correspondent au personnage atypique. La bonne gouvernance n’est nullement de l’argent. C’est une soustraction du politique. La réalité est tout autre. L’excès des nominations de «wade junior » nous donne la chair de poule. Un dilettantisme d’état ahurissant. Face au moral des ménages en berne constamment et la question sociale aux oubliettes, la dynastie des Faye-Sall jouit pleinement du pouvoir, fait le tour de la planète, à dessein de se vendre, dans la perspective d’une image transcendantale, plus exactement trans-internationale et dépense sans compter l’argent du contribuable astiqué. Le chapelet des boulimies de luxe laisse pantois par son caractère ridiculement ludique. La fondation bidon « Servir le Sénégal » pour mieux se servir et servir politiquement son mari. L’opposant de circonstance aux défroques victimaires, devient un président à défaut et par dépit.
Les sénégalais ne risquent-ils pas de se braquer devant ce qu’ils appellent, à juste titre, le spectacle permanent, pour régler des comptes, alors entre ceux qui sont débauchés par les unes parlantes et les vainqueurs du moment, tous se sont enrichis de la même poche du contribuable présumé extensible, qui est sujet et esclave à merci, perd même son cocc barma, c’est le voleur qui crie au voleur ? La politique n’est plus un sacerdoce, mais une question de prébendes et de sinécures. Elle est devenue un métier et non point une profession de foi. Crise morale, politico-financière sur fond de rancunes abjectes et de rapines manifestes. Le spectacle rejoint le ridicule. La Com’ des charniers de mensonges dans son piédestal fixe la barre très haut avec des mds, dont la ménagère, le jeune laissé pour compte, n’en voient pas la couleur, sauf la famille immédiate, le clan, le parti qui se partagent exclusivement les postes contrastant avec les compétences et les expériences bidouillées.
Le combat continue !
Ahmadou Diop

Macky Sall est-il devenu le totem local du discoureur de Dakar ?

Macky Sall nous injurie en France : les Sénégalais n'aiment ni la transparence, ni la vérité, ni la rigueur. Le couperet tombe comme un coup de massue et nous met dans nos gongs. Le message est parfaitement clair, net et précis. Nous sommes tombés des nus en lisant la litanie répugnante. Macky Sall est-il devenu le totem local du discoureur de Dakar ? Nous le croyons depuis belle lurette. C’est le symbole de la tartufferie. Celui que nous avons élu le 25 mars 2012, n’a que des invectives à la bouche et nous injurie à paris. C’est quand même fort de café. Ce n’est pas anodin pour plaire à une certaine stature. Nous devons en tirer toutes les conséquences face à ce défi révoltant. Qu’on n’aille pas nous dire que nous n’avons pas compris le discours dans son contexte. Une gouvernance revancharde, rancunière, se dédouane de ses promesses de campagne électorale. Le chantre de la prétendue rupture fait publiquement « son IVG avec un grand I ». Les nominations bidon et les marchés de gré à gré se démocratisent de plus en plus et se multiplient à un rythme effréné. Mais en même temps, pour se couvrir, on amuse la galerie, à défaut de respecter la parole donnée avec des arrestations à géométrie variable. Place maintenant à l’interruption volontaire de grossesse !
Une gifle à l’encontre de tous les sénégalais réunis, insultés, humiliés, relégués tels des êtres abjects, indignes et irréfléchis. Pour autant que nous sachions, l’homme est égal à lui-même. Mais pour qui se prend-t-il ? Lorsque l’ivresse de l’arrogance et des insultes constituent un viatique d’état personnalisé jusqu’à la lie, nous devons le recadrer et lui répliquer conséquemment les réponses appropriées à la mesure de l’impunité. La bonne gouvernance n’est qu’une ruse, une soustraction du politiquement incapable, face à ses responsabilités.
Monsieur le président de la république, halte, stop aux injuries ! Ça suffit maintenant ! Tout n’est pas permis ! C’est une lourde faute politique, qui nous renseigne sur l’impudeur d’un tel discours décousu, pitoyable. Un sacrilège impardonnable. Vous n’êtes n’est pas au-dessus du peuple Sénégalais qui vous a élu à défaut et par dépit. Et vous le savez parfaitement. Une fois de plus, voilà un amateurisme à l’épreuve !
Apparemment, il peut tout dire à l’ensemble des sénégalais, mais lorsqu’on lui apporte ses propres contradictions, on nous sort l’article 80, désuet, offenses au chef de l’état-ce délit de lèse majesté, qu’on ne trouve nulle part ailleurs que dans les régimes dictatoriaux en Afrique.
Il y a là manifestement une trahison et un manque de reconnaissance à l’égard des patriotes sénégalais. Macky perd –t-il les pédales ? La ligne rouge est largement dépassée. Abdoulaye wade n’est jamais allé si loin. C’est inacceptable et incongru de la part d’un président de la république qui ne respecte pas son peuple, qu’il traite de tous les noms d’oiseau. Un manque de retenue inadmissible, qui ne souffre d’aucune ambigüité. Il s’autorise tous les excès et s’inscrit irrévocablement dans la trajectoire obscure, pire que celle que son devancier. Nous l’avions déjà dit : « Macky Sall 2017 : non merci un mandat, ça suffit, mais pas deux ! Si nous commettrons l’irréparable pour renouveler son mandat, il n’y aura pas d’excuses possibles. Nous le disons tout haut et à intelligible voix. Celui qui garantit les insultes et les nominations hystériques d’une seule famille, garantira le reste de l’impunité. Maintenant, depuis avril dernier, pas un seul jour sans qu’il y ait des montagnes d’inepties. Le discours correspond au personnage singulier, atypique de tout l’échiquier politique, malgré les apparences douteuses. Macky sall s’octroie librement des dérives effroyables à mesure qu’il gouverne. Nous l’avions déjà martelé : Macky gouverne, les ennuis commencent, maintenant !
L’homme que nous avons élu le 25 mars 2012, considère que nous n’aimons ni la transparence, ni la vérité, ni la rigueur. Aussi extraordinaire que cela puisse parâtre, il renvoie l’ascenseur à ses bienfaiteurs. Fidèle à lui-même, telle une huître à son rocher, l’homme ne change pas, au contraire, l’homme n’est pas à son coup d’essai. Le ver était dans le fruit. En 2007, le même directeur de campagne de son ex mentor, vote sans daigner montrer la moindre pièce d’identité. Il est suffisant, convulsif, hautain et n’accepte nullement les contradictions. « Je suis président de la république, je nomme qui je veux ». Le chantre des audits audibles et à géométrie variable, place toute sa famille dans des postes de hautes stratégies totalement incompatibles avec les expériences et les compétences bidon que l’on sait. La rupture ne se décrète point, elle se traduit sur le terrain par des actions concrètes, tangibles, substantielles, de sorte que les sénégalais puissent voir de leurs propres yeux, un changement réel par rapport au régime décrié, et non certainement pas sur des insultes à flot permanentes. La profusion des offenses déshonorent leurs propres auteurs. Les hommes partent, mais la patrie, elle, demeure éternelle. La transparence ne se mesure pas sur le culte du népotisme cliniquement clanique.
Monsieur le président de la république, est-il honorable d’injurier tout un peuple entier, au prétexte que celui-ci dénonce le non respect de la haute cour de justice de la CEDEAO ? Un seul homme partisan, aux discours éloquemment parcellaires, peut-il inverser le cours de l’histoire ? Non, nous ne sommes plus dans une démocratie, mais dans un totalitarisme en plein régime.
Monsieur le président de la république, dire que les Sénégalais n'aiment ni la transparence, ni la vérité, ni la rigueur, c’est porter atteinte à l’honorabilité d’un peuple fier de l’être. Macky traite son peuple de menteur. Il n’y a ni plus ni moins. C’est un affront éternel, un crime outrageant contre la moralité d’un peuple d’honneur. Un parjure d’état. En réalité, le discours honni s’inscrit dans la continuité de celui du discoureur de Dakar, il y a 6 ans, sur le lieu du crime, portant le nom de celui qui fut l’africain le plus considérable de son temps : Cheikh Anta Diop.
Le combat continue !
Ahmadou Diop

Affaire Aliou Aïdara Sylla : le totalitarisme dénie le statut de mérite à un homme d’honneur exceptionnel.

L’objectif majeur dans cette affaire, c’est tout simplement blanchir la mayonnaise d’un totalitarisme ambiant comme de système de gouvernance absolue.
Celui qui est arrivé au pouvoir par les urnes populaires, « démocratise le totalitarisme d’état ». La bête reprend du poil. Dans la plupart des cas, tout régime autoritaire arrive au pouvoir par la voie des urnes. Le locataire du palais ne déroge point à la règle. C’est le propre de tout régime despotique. C’est la voie obscure de l’absolutisme.
Pour commencer, une seule question. Mais qui peut croire en Afrique, sans être ridicule, que les biens mal acquis, spoliés et placés à l’étranger, puissent atterrir de plein droit dans la poche du contribuable africain astiqué ? Rapatriement des biens mal acquis, spoliés et placés à l’étranger ! Une terminologie très emphatique ! Mais cela n’engage que leurs auteurs et « leurs talibés » serviles qui y croient.
A moins que le pays de la téranga, « le bon élève de francophonie », infirme l’exceptionnalité de la règle, jusqu’à preuve du contraire, ce qui équivaut à vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué. En réalité, c’est une soustraction politique à libre cours, puisque les commanditaires principaux n’ont que des arrière-pensées dans la perspective d’engranger les seuls bénéfices politiques, demain, pour renouveler un mandat déjà mal parti. Et pour cause.
Plutôt d’informer librement les citoyens, conformément à la liberté d’expression, inscrite à la constitution, une certaine abondance stérile, prend le contrepied de l’esprit républicain, se transforme vulgairement et de façon systématique, en machine de propagande, mécanique infernale, dont l’objectif premier reste, bien évidemment, la désinformation et la manipulation, tendant à couvrir par la ruse, le nouveau élu et sa garde rapprochée.
Comme si cela ne suffisait encore, on en met une couche plus opaque, puisque le débat à l’Assemblée pour la levée de l'immunité parlementaire de trois est une faute politique grave contre la démocratie dans une république normale. C’est même contre productif, aux conséquences incalculables. Autrement dit, il n’y aura plus de députés du peuple et pour le peuple, mais, à contrario, des godillots de Macky Sall.
C’est une confiscation indirecte du pouvoir du peuple souverain, libre et indépendant, qui les a élus que l’on remet en cause, dans les faits. C’est tout simplement du fascisme. C’est donc une trahison pure et simple contre les consciences collectives qu’on tient à aliéner, par ricochet. On ne vote pas en fonction des intérêts politiques, exclusifs d’un président de la république.
Dans l’hypothèse d’un tel vote impensable, le totalitarisme de la gouvernance de Maky Sall s’installera définitivement dans ce pays. Il faut nécessairement un contre-pouvoir salutaire pour équilibrer les pouvoirs.
Autrement dit, ce sera l’émergence d’une Assemblée nationale, qui deviendra de facto, une caisse de résonnance et d’enregistrements acquise pour les beaux yeux d’un dictateur pire que son prédécesseur décrié. On en a déjà un avant-goût amer avec le rapt d’un entrepreneur.
Chaque magistère doit marquer son temps : hier, c’était Bara Tall, sous wade, aujourd’hui, c’est le tour d’Aliou Aïdara Sylla chez le coiffeur. La ressemblance des faits est étrange !
Nous le martelons toujours : « un intellectuel n’est certainement pas un ramassis de connaissances mécaniques, abstraites, au service d’un quelconque politique, mais plutôt, une personne dont l'activité repose sur l'exercice de l'intelligence, qui s'engage dans la sphère publique pour faire part de ses analyses, de ses points de vue sur les sujets les plus variés ou pour défendre des valeurs, et qui dispose d'une forme d'autorité.
Il est donc par excellence l’expression de la société par son autorité morale et son honneur qu’il met en jeu ; et non point un vulgaire opportuniste, s’autorisant tout, à dessein de changer constamment sa trajectoire, telle une girouette, en fonction de ses propres pulsions convertibles à la bonne météo du moment, par des pirouettes indignes que lui procure sa posture bouffonne, sur l’autel d’intérêts crypto personnels, bassement matériels, comme un arrière plan de notoriété. L’homme qu’on a élu à défaut et par dépit, ne peut être un visionnaire, tel qu’on tente de nous le présenter sous de faux postulats. Il est bien la doublure et le calque masqué de son clone.
Une certaine stature supposée intellectuelle, convertie en chiens de garde perd ses pédales et verse dans l’ignominie la plus effroyable.
Décidément, on est au coeur d’une justice des vainqueurs. C’est le moins que l’on puisse dire dans cette affaire sordide dans laquelle rien ne tient. Rien que des accusations stériles, hystériques. Notre chemin ne peut être que celui de la liberté pour faire jaillir la lumière, n’en déplaise à ceux qui ne veulent pas l’entendre de cette oreille !
Macky Sall veut créer son groupe de presse, à l’instar de Berlusconi, son totem. Une première dans l’histoire politique d’un président de la république du pays de la téranga.
Décidément, qu’on le veuille ou non, l’ex député, entrepreneur exceptionnel cristallise tous les regards, les délires et crée un cataclysme surréaliste, sans précédent dans tout l’échiquier politique de ce pays qui perd son Cocc Barma. Cet homme est-il si important au point de susciter autant de passions, de supputations les plus farfelues ? Une vérité établie. La sarabande envoyée aux charbons pour les besoins du service, dénie ouvertement le statut de mérite à cet homme exceptionnel, dont la peau est traînée dans la boue. Si les diplômes pouvaient développer un pays, ça se saurait depuis longtemps.
Un paysan ne peut-il pas être un chef d’entreprise ? Seuls les intellectuels doivent avoir une place de choix dans ce pays inintelligible ? Hugo Chavez, cet ouvrier est devenu président de la république. Et le premier président des Etats-Unis était-il un intellectuel, Abraham Lincoln, le héros de la guerre de sécession ?
Faut-il être borné pour insulter un tel homme ? En réalité, c’est à travers l’affaire Sylla qu’on tente sans le dire, ouvertement d’insulter le monde rural, les marabouts, les ouvriers etc.
l’affaire est devenue comme telle, lorsque le politique tapis dans l’ombre tire les ficelles, en ouvrant le bal. C’est une faute politique d’une gravité exceptionnelle.
Qui est le principal commanditaire qui menace l’identité nationale ? Veut-on créer une société de classe dans laquelle, seuls les instruits doivent être à l’endroit même ? L’identité nationale et la cohésion sociale sont menacées dans ce pays ? Et par qui ?
Certains titres de presse au contenu pestilentiel ne sont rien d’autre qu’une odeur de charogne Prenons au hasard quelques titres ignominieux des auteurs hautement trempés de poison hautement toxiques, qui ne valent rien, si ce n n’est l’étroitesse de leur d’esprit dément. « Aïdara Sylla: de vendeur de pain à homme d’affaires », « dernière minute : Aidara Sylla sous mandat de dépôt », « Aïdara Sylla, le paysan qui construit des châteaux ».
La même rengaine rime parfaitement avec la salissure nauséabonde de la rancune. De tels discours indignes renseignent que le seul responsable actif est le premier magistrat. Il n’y a aucun doute sur ce point là. Plus loin, encore, on boucle la boucle avec des chefs d’accusation bidon : « L’homme d’affaires Aliou Aïdara Sylla vient d’être placé sous mandat de dépôt par le doyen des juges au motif blanchiment, escroquerie, association de malfaiteurs ». Mais faut-il qu’ils puissent aller jusqu’au bout et démontrer avec des preuves tangibles ce qu’ils avancent, sans traîner en justice celui qui est considéré comme « le ndéyi mbilgui », c'est-à-dire Abdoulaye ? Pour cela, pour le faire, il faut absolument porter la culotte.
Dans cette hypothèse impensable, ce sera, assurément la garantie totale des grands déballages à haut débit illimité des salves croustillantes. A défaut, ils se ridiculiseront affreusement comme de pitoyables accusateurs sans cause réelle. Alors, peut-on vraiment accuser Aliou Aïdara Sylla, en épargnant son chef ? Apparemment, c’est ce cas de figure qu’ils optent pour éviter tout risque. En tout état de cause, inculpez Wade ou libérez Aïdara Sylla, comme le révèle Madiambal Diagne, est l’option la plus raisonnable. D’autre part, s’il y a dans ce pays des contrefacteurs indécrottables mouillés, l’action patriotique de certains compense admirablement la lâcheté de la bouffonnerie ordurière. C’est le cas du Docteur Mouhamadou Bamba Ndiaye, dans [opinion]- le régime du président Macky Sall sur une trajectoire d’autodestruction ?
Nous reproduisons ses propos d’une vérité éclatante, sans appel : « Régime du Président Macky Sall sur une trajectoire d’autodestruction ? (De la nécessité de l’implication politique d’une autre génération de »religieux » !!!).
En vérité, ce qui s’est passé entre 2000 et 2012, en termes de mal-gouvernance constitue un véritable naufrage financier qui devrait être considéré comme une haute trahison ; mais, à l’évidence, l’inculpation de l’Ancien Président Abdoulaye WADE risquerait d’entraîner une implosion de la République ; en effet, un tel scénario entraînerait forcément la mise en cause, au moins, de tous les hauts dignitaires de l’Ancien – Régime et leur inculpation pour ‘’complicité de haute trahison’’. Et personne ne peut nier la très lourde responsabilité de l’actuel Président de la République, Mr Macky Sall qui a accompagné le Président Abdoulaye Wade pendant 8 ans sur 12 années de pouvoir – et qui fut son directeur de campagne en 2007, positivant le bilan de son mentor et réussissant à coups de milliards à le réélire ; était-il de bonne foi ou nous cachait-il le chaos que son maître avait déjà installé ? Oui, nier sa responsabilité directe ou indirecte dans ce naufrage relève d’une amnésie certaine ou d’une hypocrisie morbide. Ainsi, pour être crédible dans sa croisade contre les ‘’pilleurs de la République’’, Mr Macky Sall devrait renoncer à ses droits constitutionnels et expliquer aux sénégalais l’origine de son fabuleux patrimoine – C’est là une exigence éthique ! »
A suivre…
Le combat continue !
Ahmadou Diop

Un couple présidentiel : paradoxe d’un paroxysme de l’idolâtrie ou le culte de la personnalité ?

En contrepartie des échanges de service, « les Généreux donateurs d’or » bénéficieront largement « du bouclier politique », même si la provenance de leurs richesses immenses résulte incontestablement d’une opacité matériellement avérée.
A contrario, les autres, oui, les indociles, pour avoir refusé de passer à la caisse, seront automatiquement châtiés et massivement passibles de délits graves, maquillés sous de faux postulats, emphatiquement appelés « blanchiment d’argent, escroquerie, association de malfaiteurs, au nom des audits audibles à haut débit illimité et à géométrie variable. Non, nous ne pouvons pas nous inscrire dans ce registre là !
La réalité contraste avec le discours. Apparemment, Macky Sall, sa propre famille, sa garde rapprochée et ses courtisans peuvent aisément s’enrichir librement, mais l’enrichissement des autres est illicite, s’ils ne passent pas d’abord à la caisse, la condition sine qua non, pour être des sujets. C’est ça le seul crime de lèse-majesté d’Aliou Aïdara Sylla. N’en déplaise à ceux qui ne veulent pas l’admettre, par couardise ou bouffonnerie indécrottable qui les habite ! Le groupuscule apériste corporatiste, déficitaire politiquement en termes d’adhérents de tout l’échiquier politique, converti en rats, aux apparences manifestement claniques s’y retrouve dans cette loge éloquente que rien ne peut justifier de prime abord. Manipulations, désinformation, chantage, abus de pouvoir. Affabulation qu’on tient à blanchir en vérité. Les pratiques peu orthodoxes de la prétendue bonne gouvernance consistent à arrêter arbitrairement et massivement des collaborateurs immédiats d’Abdoulaye wade, en triant au volet ceux qui se repentissent à la transhumance qu’il faut épargner obligatoirement de l’épée de Damoclès, c'est-à-dire la police politique, les audits audibles à haut débit, à géométrie variable, au service de l’homme du moment du palais. C’est la nouvelle rhétorique du vent debout comme système de gouvernance absolue ou plutôt l’autoritarisme blanchi en vérité éternelle.
C’est toute l’ambigüité d’une gouvernance des rancunes et des rapines politiques par des mécanismes douteux.
Une culture de personnalité taillée sur mesure qui n’a pas sa raison d’être dans une république normale. Ce qui est le cas maintenant ! Tout pouvoir abusif pour être charismatique, contrôle et musèle la presse, est totalitaire par définition. Le ridicule ne tue plus dans ce pays étrange ! Qu’est-ce- que c’est ce tapage médiatique mécanique de la surenchère spectaculaire surabondante : « le couple présidentiel du Sénégal en mode jeune ? ». Stop ! Halte ! Un peu de retenue, d’humilité, trop, c’est trop ! Pendant qu’Aliou Aidara Sylla, déféré pour blanchiment d’argent, association de malfaiteurs et escroquerie, le scandale de la Société Pétro-Tim Sénégal S.A créée par le propre frère de Macky Sall passe comme une lettre à la poste. On continue à nous rouler dans la farine. Le ménage doit nécessairement commencer par soi-même, n’est-ce pas Monsieur le président ? Un parti, une famille, une dynastie, des courtisans ! Tout n’est pas permis ! Halte ! Stop ! Ça suffit ! Dans cette affaire, il y a le visible et l’invisible.
Le discours : « Le parti avant la patrie » cache bien le scandale de « l’affaire Aliou Sall », frère du président et la galaxie des nominations hystériques.
Aliou Aidara Sylla sali sous l’autel de son indocilité. La gouvernance de Macky Sall, c’est salir par tous moyens tous ceux qui sont indociles à lui ! Pour ce faire, on l’embastille et construire des chefs d’accusation bidon bien bétonnés. Alors, la surabondance médiatico-politique se confine dans son rôle de sarabande, en déversant des insanités proéminentes. Disons les donc les choses telles qu’elles sont et non pas qu’on veuille qu’elles soient par une justice interposée présumée libre et indépendante du pouvoir politique. Une simple vue de l’esprit. C’est une dictature pure et simple.
Macky Sall sur la traque des biens mal acquis: « S’ils acceptent de retourner l’argent, il n’y aura aucun problème »
Suivez notre regard ! A commencer d’abord par l’auteur, pour donner l'exemple pour mieux nous convaincre. Le ndiguël [la recommandation] des bonnes causes commence par soi-même, surtout lorsqu’on s’est bien travesti en obscur multimilliardaire en moins de 8 ans. Autrement, c’est suspect ! Macky Sall ne peut pas faire l’économie des audits audibles au double standard. Tous les hommes politiques qui ont occupé des fonctions, doivent nécessairement être audités, sans exclusive et sans ostracisme d’aucune sorte, au risque de créer une césure insupportable, irréparable dans les consciences. Au nom de la transparence, à commencer par lui-même, il doit s’appliquer à lui-même la même déontologie qu’il impose aux autres.
A défaut, il le sera tôt ou tard s’il ne sera plus aux commandes. Macky Sall est toujours le Secrétaire Général de son propre parti. S’il s’entête à refuser systématiquement l’audition des transhumants politiques du pds à l’apr, pour des raisons évidentes que l’on sait, alors qu’à l’inverse, ceux qui ne se mouleront pas dans son parti, le seront automatiquement, cela créera une suspicion légitime aux yeux des sénégalais, qui l’ausculteront à la politique des deux poids et deux mesures, c'est-à-dire les audits audibles à géométrie variable. Ce qui est le cas, maintenant, jusqu’à preuve du contraire. En politique, la faute se paye cash.
A ce jour, Macky Sall, le président de la république, dispose, aujourd’hui, d’un patrimoine colossal, étrangement obtenu dans des conditions totalement obscures, alors que l’indice de son salaire contraste parfaitement avec ses richesses énormes, étalées ostensiblement, sans qu’il soit nécessaire d’en piper mot.
Comme vous le constatez vous-mêmes, lorsqu’il s’agit d’insulter ceux qui ne veulent s’aliéner et se mouler dans la mécanique totalitaire, une certaine presse ordurière passe en boucle les calomnies par une ritournelle jamais égalée. Par contre, lorsque nous tirons à boulets rouges sur le calque masqué de son clone, nous trouvons portes closes. Tous nos post sont bannis, s’ils ne sont pas tout simplement supprimés. Aliou Aidara Sylla, le détenu politique : un crime intellectuel ?
Nos contributions postées trouvent portes closes, lorsqu’il s’agit de tirer à boulets rouges sur « wade junior », le bon « élève de la francophonie ». C’est la seule règle de la démocratie apparentée à la tyrannie dans ce pays, qui s’autoproclame la locomotive de la république tropicaliste. La gouvernance de Macky Sall reste incontestablement l’arbre qui cache bien la forêt. Jusqu’à ce jour, le résultat du matraquage médiatico-politique sur les présumés biens mal acquis n’est point à la hauteur du discours mécanique, si ce n’est Aliou Aidara Sylla, l’agneau du sacrifice, en attendant la levée arbitraire de l’immunité parlementaire des autres députés du peuple. Qu’on le veuille ou non, le premier magistrat de la république est le premier corrupteur actif. Il est le premier producteur par excellence de la corruption à libre cours. Les fonds politiques dont il dispose le prouvent éloquemment. Voilà la réalité !
Ce qui n’est pas possible de faire pour lever le statut d’immunité d’un monarque, qui devient dans les faits, une impunité, est nécessairement applicable aux parlementaires indociles. Quoiqu’on puisse dire, nous ne sommes plus dans une démocratie, mais dans une inquisition totale, qui tourne en plein régime, dans laquelle les consciences doivent être nécessairement aliénées pour parachever l’absolutisme ! Nous sommes bien dans une Assemblée servile, de service et dessinécures !
La caricature, les sarcasmes, les métaphores constituent nécessairement l’ossature croustillante et la colonne vertébrale de toute démocratie réelle. Macky Sall est un personnage singulier, atypique, déteste les contradictions. Il peut s’offrir le luxe d’écrabouiller les autres, mais l’inverse n’est guère autorisé. Il est suffisant, arrogant, autoritaire, nombriliste et imbu de sa propre personne. C’est un tic chez lui, telle une peau de chagrin qui l’enveloppe. Cela correspond parfaitement au personnage. On se souvient de lui en 2007. Il est fidèle à lui-même. Il ne changera pas. Il est égal à lui-même. Macky sall déclare : « je ne permettrai plus à personne de porter atteinte à l’image du chef de l’Etat », suite aux sorties caricaturales de l’ex ministre El hadji Amadou sall : « Macky veut le tuer, qu’il le tue, s’il veut le manger qu’il le mange, s’il veut manger, Omar Sarr,Madické Niang, Samuel Sarr, qu’il les mange… »
Mais pour qui donc se prend Macky Sall ? Un président de la république n’est pas un monarque. Il doit être nécessairement sous pression tant qu’il est aux commandes.
Macky Sall : « Je ne répondrai plus aux provocations et aux insanités ». Macky Sall sur la traque des biens mal acquis: « S’ils acceptent de retourner l’argent, il n’y aura aucun problème ». Apparemment, il parle plus qu’il ne travaille.Circulez, il n’y a rien à voir. Le couple présidentiel, l’idolâtrie ou le culte de personnalité injurieux. Veut-il égaler le couple présidentiel américain par une concurrence déloyale forcée ?
L’hommage ne se décrète point, ne s’impose pas sur une escroquerie. On ne le crée pas en toute pièce sur l’autel de la tartufferie. L’article de la constitution relatif aux fameuses offenses au chef de l’Etat n’est rien d’autre qu’une dérive supplémentaire du statut d’immunité du chef de l’Etat qui devient, en réalité, une impunité. Le chef de l’Etat peut mettre qui il veut en prison, mais personne ne peut rien faire contre lui. Son statut d’immunité est une dictature. Il doit être réformé purement et simplement. La liberté d’expression contenue dans notre constitution est un droit inaliénable, ne peut être, en aucun cas, un délit d’opinion. C’est une loi scélérate, qui émane du pouvoir monarchique napoléonien en France. Une telle loi obsolète n’existe qu’en Afrique des dictateurs. De la trahison du pouvoir du peuple à la vassalisation des chiens de garde pour l’honneur d’un totalitarisme.Le chapelet des boulimies de luxe laisse pantois par son caractère ridiculement ludique. Quelle sobriété ? Mais de qui se moque-t-on ?Contrairement, à ce que l’on peut penser, par naïveté, l’homme qui nous dirige maintenant, a été un acteur principal du magistère de son mentor, n’a nullement souffert des affres du magistère de son mentor, dont il a hérité, au contraire, une fortune immense que ne le sont les montagnes du Fouta Djallon, du moins, ce prétendu purgatoire a fait de lui ce qu’il est aujourd’hui.
Que vaut donc ce matraquage politique, cet enfumage classique qui nous donne la mesure d’une soustraction totale du politiquement incapable, face à ses contradictions les plus criardes. Nous disons tout simplement que la prétendue gouvernance de pacotille n’engage que leurs auteurs, qui ne sont point à la hauteur. Le discours décousu, ne peut être de l’argent comptant. La sémantique « Bonne gouvernance » en dit long sur la culpabilité matérielle avérée des incubateurs de telles inepties. Que cela ne tienne, il n’y a rien qui tienne. Tout est faux jusqu’ici, c’est une escroquerie de basse facture. Tenez-vous bien. L’expression : « le procureur spécial » emphatiquement mis en valeur est remarquablement parlante. Face à cette surenchère d’une surabondance médiatico-politique, défroquée, loufoque, digne d’une tartufferie surréaliste, le sémiologue, scandalisé, éclaterait de rire devant ce spectacle amusant, pour divertir les sénégalais que l’on prend comme des moutons tondus et librement astiqués.
Nous le martelons toujours, En réalité, désormais, dans ce pays, le peuple vote, mais on peut lui enlever à tout instant son pouvoir par des mécanismes douteux. Un parjure. Autrement dit, il n’y aura plus de députés du peuple et pour le peuple, mais, à contrario, des godillots de Macky Sall. C’est une confiscation indirecte du pouvoir du peuple souverain, libre et indépendant, qui les a élus. C’est tout simplement indécent, voire même immoral politiquement. C’est donc une trahison pure et simple contre les consciences collectives qu’on tient à aliéner, par ricochet pour justifier l’injustifiable. On ne vote pas en fonction des intérêts politiques, exclusifs d’un président de la république. Il faut absolument un contre-pouvoir salutaire pour équilibrer les pouvoirs. Sinon, c’est terne.
Aussi extraordinaire que cela puisse paraître, ce même homme élu à défaut et par dépit, président de la république, dénie le statut de mérite à un homme d’honneur exceptionnel par son parcours, qui n’a commis que le seul crime de lèse-majesté pour avoir refusé poliment de le soutenir pendant la campagne électorale.
Les chefs d’accusation alambiqués, bidon, démontrent nettement et incontestablement une parodie de justice fortement instrumentalisée. Une inculpation burlesque, grotesque sur l’autel de la rengaine. L’intitulé du soubassement décousu est tout simplement une pièce à conviction d’un dossier qui ne tient que sur du fil. Tout est y. C’est les preuves matérielles d’une justice agissant à géométrie variable et qui travaille sur commande recommandée d’un exécutif, juge et partie, qui se dégonfle, se déculotte publiquement. Le droit n’est pas dit, mais c’est plutôt, le politique qui dirige tout. Le président les nomme, mais le pouvoir judiciaire exécute les ordres dictés. En vérité, c’est « un crime politique » abominable, contre un innocent, contre lequel, une pierre deux coups est nécessaire pour l’accabler, l’achever définitivement, le dépouiller financièrement et le tuer politiquement.
En réalité, parfois, contre toute attente, les vrais criminels ne sont pas ceux que l’on croit, mais ceux que l’on ne croit pas, car les plus dangereux, d’entre eux, se couvrent le plus souvent, derrière une honorabilité apparente. Il n’y a pas de crime parfait, il n’y a que des crimes impunis. C’est le lieu de le dire. On maquille les vraies raisons de sorte que les mensonges cousus de fil blanc soient inversés, blanchis, exclusivement et exceptionnellement comme des vérités éternelles pour les besoins du service. Alors qu’il n’y a nullement la moindre parcelle de vérité de ce qu’ils avancent. Pendant ce temps, la justice ne pipe mot sur le commanditaire principal des chèques émis, parce qu’il bénéficie d’une prétendue immunité permanente. Une justice, à deux vitesses à double standard. Dites donc, une immunité qui devient une impunité ! Alors, quand les charniers de mensonges nous tiennent !
En Afrique, le traitre a toujours le vent en poupe, il est honoré, « labellisé », victimisé, adulé, change sa trajectoire en fonction de la météo, tant qu’il défend exclusivement des intérêts extérieurs sur fond de prestige et de notoriété. A contrario, le véritable combattant, agissant pour les intérêts légitimes de la majorité, est systématiquement dénigré, traité de tous les noms d’oiseau. On lui dénie son statut de héros sous de faux postulats. C’est la conséquence des consciences aliénées par la tyrannie codifiée d’un fascisme anachronique. Lorsqu’il meurt, il devient extraordinairement un héros.
Le combat continue !
Ahmadou Diop

Les dérives spectaculaires d’un régime autoritaire : ou l'esclandre d’une rupture estampillée : « bonne gouvernance ».

On aura beau maquiller broc à bric le produit de parues pour bien le vendre sur le marché, mais quelles que soient les notices et les retouches nécessairement transcendantales au nom d’une image trans-internationale pour la présenter sous de faux postulats, il n’en demeure pas moins qu’elle porte en elle-même l’estampille nocive, éternelle devant l’éternel, puisque la substance magico- moléculaire laisse apparaitre nettement des défauts de fiabilité. Instrumentalisation, manipulations, désinformations, tromperie, démagogie outrancière. Bref, le socle de l’enfumage classique continue ! Voilà la continuation permanente à l’épreuve sans rupture !
Tout est y. Les dessous de l’affaire Hissène Habré et des biens mal acquis placés à l’étranger. Et Pinochet, le dictateur du chili, qui a renversé en 1970, Salvador Allende, élu démocratiquement, n’a jamais été jugé malgré les atrocités qu’il a commises, mais pourquoi donc Hissène Habré, ancien président du Tchad, présumé coupable de crimes devrait-il l’être ? Et son ancien chef d’état major, venu au pouvoir par les armes pouvait-il les ignorer ? Y a- t-il alors deux poids et deux mesures de la démocratie à géométrie variable au double standard, en fonction de la bonne posture totalement obscure ?
L’incivisme politique est la conséquence de nos déconvenues éternellement programmées. Un tabou bien têtu. Marième Faye crée sa fondation « Servir le Sénégal » pour se servir elle-même et servir politiquement son mari, alors qu’aucune disposition de la constitution ne prévoit nullement une telle posture. Exemplarité ou indécence ? Les pratiques douteuses sont têtues. On utilise les deniers publics à des fins de propagande ou de culte de personnalité.
La fondation bidon, « Servir le Sénégal », une grosse arnaque. Aussi extraordinaire que cela puisse paraître, elle est exclusivement gérée par la première dame, Marième Faye et son propre frère, Daouda Faye, responsable de la communication et des relations extérieures. Incontestablement, la terminologie laisse apparaître une opacité manifeste, qui en dit long sur cet embrouillamini mystificateur, hautement toxique. Quelles relations extérieures ? Peut-on parler de transparence dans ces conditions ? Cela nous paraît totalement décousu et nébuleux au regard de la morale. D’où viennent donc ces milliards sortis de terre ? Motus et bouche cousue. Allez savoir !« Je suis le président de la républiques, je nomme qui je veux ». Il y a lieu de s’interroger sur l’éthique d’un communautarisme politico-ethnique, qui ne dit pas son nom.
Un président normal d’une république normale, ne doit jamais dire une telle boulette. Plutôt, au contraire, sa responsabilité devrait le conduire à la modération pour dire : « oui, je suis le gardien de la maison du peuple, je veille scrupuleusement et personnellement à ce que ceux qui y entrent; soient être en règle; c’est ma responsabilité morale ».
Macky 2017 : non merci, un mandat ça suffit, mais pas deux !
L’obscur multimilliardaire, aux commandes de la république. Un début de mandat calamiteux, qui commence mal. Parlons-en maintenant ! Mais qui donc peut parler de progrès significatifs, de rupture véritable, sans être ridicule, dans un pays où les dithyrambes, les paraboles, faisant florès, contrastent parfaitement avec la réalité sur le terrain du crime ?
Après 11 mois de gouvernance, Macky Sall a-t-il réellement opéré un changement véritable par rapport à son devancier, dont il aimait se distinguer ? L’homme a-t-il apporté réellement un changement radical dans la conduite des affaires de l’état ? A-t-il posé des actes concrets de rupture ? Malgré la surabondance de la percussion médiatico-politique, cet homme là porte en lui-même les germes du recul le plus effroyable. En lieu et place de la rupture, c’est la dévolution sanguine, permanente à l’épreuve des faits : la révolution monarchique de la « dynastie des Faye-Sall, des Gassama » et Cie. Le symbole clinquant de l’arrogance s’autorise tout.
Une pierre deux coups : placer d’abord une famille pressureuse et paresseuse au crochet de la république, ensuite créer les effets d’annonce des audits audibles à géométrie variable, en épargnant son propre camp mouillé. Pour cela, comme il tient à la prunelle de ses yeux, le maquilleur tient à la tenue de son sommet de la francophonie en 2014, dont il est « l’héritier naturel, potentiel, après les loyaux services du meilleur élève de la francophonie », plus francophile que wolofophile, organise savamment un cirque électoral, programmé, royalement, pour lui donner un contenu plus corsé que ne l’était celui de 2012. Car l’extérieur doit nécessairement régenter la démocratie, puisqu’apparemment, l’Afrique n’est pas assez entrée dans l’histoire. L’homme de service prépare sûrement sa monture, demain, dans la perspective d’un mandat hypothétique, pour échapper, éventuellement à des poursuites normales.
Comme si cela ne suffisait pas encore, pour plaire à ses maîtres sorciers, et à dessein d’avoir des garanties et la faveur des seigneurs du monde, autant passer sous silence, la culpabilité d’un premier ministre, présumé blanchisseur d’argent, d’escroquerie, association de malfaiteurs, en échange d’un procès à grande pompe, de l’ancien président du Tchad, de sorte qu’il soit l’unique coupable, idéal, devant l’éternel, de manière à engranger les dividendes politico-financières, comme arrière plan. Voilà l’escroquerie titanesque, dont nous dénoncions les contours nébuleux, manifestement injurieux !
Et les grandes constitutionnelles, qu’en fait-il maintenant ? Il n’en pipe pas mot, puisqu’il n’en a cure. Et la cherté de la vie, l’emploi des jeunes, les inondations, l’application systématiques des assises nationales, les coupures intempestives du courant électrique et les surfacturations complaisantes ? Ce président de la république élu à défaut et par dépit, n’a ni d’intuition politique, ni de grands projets majeurs, si ce n’est les incantations stériles et les insultes permanentes à la bouche de ses chiens de garde, agissant en bouffons de service avec des discours décapants de la démesure, substantiellement conformes à leur étroitesse d’esprit. Point de retenue, ni d’humilité d’aucune sorte. L’immoralité absconse doit servir de levier à un pouvoir totalement ivre.
Bonne gouvernance, sobre, vertueuse, efficiente, et transparente, ou le chantier du rapatriement des biens spoliés et placés à l’étranger ! Un traditionnel discours creux et verbeux d’une rhétorique peu éthique, emphatique. Un embrouillamini mystificateur révélateur d’un activisme outrageant dans lequel ils excellent le plus sûrement depuis qu’ils sont aux manettes, pour s’assurer des promotions sociales, indues. Voilà le rituel romanesque digne d’une escroquerie manifeste ! Alors que la majorité des sénégalais lassés et laissés pour compte, le président de la république, très friand au luxe injurieux et sa grade rapprochée, logent dans des hôtels réservés aux pays des pétrodollars, s’arrogent aussi l’arrogance de s’offrir de grosses cylindrées de luxe, aux vitres teintées : une césure de la rhétorique médiatico-politique, inflationniste. Circulez donc, il n’y a rien à voir !
Le questeur, le propre frère d’Arona Dia, à la fois « vice-président officieux » et l’argentier supposé de l’apérisme débridé, dirige tout. Un euphémisme : « une République de la bamboula des griots et des rapines politiques ». Tout passe au peigne fin. La même famille boulimique se taille la meilleure part du lion, comme si la république est un gâteau à partager. Le changement n’aura pas lieu. Le spectacle ubuesque rejoint le ridicule. Les nominations monarchiques, hystériques à la pelle, deviennent un même mode de gouvernance transparente. C’est bien le culte d’un népotisme insolite. Le chef de l’état devient en même temps, le Secrétaire Général de son propre parti. Au nom de la transhumance forcée, il faut amnistier à la fois les coupables entrants et les obliger à se mouler sous l’escarcelle de l’apérisme survoltant.
C’est du machiavélisme débordant, qui ne dit pas son nom. Le machiavélisme n’est rien d’autre qu’un art qui vise à garder son propre pouvoir par tous les moyens.
L’homme qui nous dirige change son fusil d’épaule et emprunte le chemin biscornu. Tous les postes rentables sont entre les mains de sa propre famille, même les ambassadeurs, les consuls n’échappent plus à la règle népotique. Où est donc la rupture dans tout cela ?
Qui peut parler de révolution majeure dans la gestion des affaires publiques, lorsque le président de la république met en avant les propres intérêts crypto personnels de sa propre famille consanguine au cœur d’un état, supposé de droit et qui distribue exclusivement des postes de hautes stratégies à sa famille immédiate, comme si la compétence obéit aux seuls critères d’un corporatisme politique, cliniquement clanique ? C’est bien les dérives spectaculaires d’un régime autoritaire : ou l'esclandre d’une rupture estampillée : « bonne gouvernance ».
Le combat continue !
Ahmadou Diop

En lieu et place d’un président de la république, les Sénégalais ont-ils finalement intronisé le « couple royal : la dynastie des Faye- Sall ? »

Conte de fée ou magnétisme divin ? Depuis le soir du 25 mars 2012, la république agenouillée, humiliée, bascule gravement et semble marcher aux pas d’un « couple royal des Faye- Sall », nés apparemment sous la bonne étoile, bénéficient allégrement d’une bonne grâce des prolongations nécessairement infinies, car non seulement, l’arrogance attentatoire des grosses cylindrées luxueuses : une césure avec la rhétorique médiatico-politique inflationniste, mais les nominations hystériques à des postes de haute stature, obéissent sûrement aux relents népotiques, continuent à libre cours sans que rien ne l’arrête.
« Le couple royal : la dynastie des Faye- Sall » opère une véritable rupture de la bonne gouvernance, sobre, efficiente, vertueuse ?

Voici bientôt plus de 11 mois que « le couple élu-Monsieur et Madame Sall » aux plus hautes fonctions de la république, car en Afrique, le président de la république et sa famille, ses cousins, cousines, sœurs, frères de sang ou d’alliances et les membres du même clan politique se partagent bien le gâteau, sous le prétexte fallacieux des pirouettes de diplômes bidon, brandis ici et là pour tromper les consciences, méprisées, prises comme des gueux.

Le nouveau président de la république déroge-t-il à la règle ? Certainement pas. Lors du cirque électoral, on nous présentait Macky Sall pourtant considéré comme le cheval de Troie, soucieux des populations lassées et laissées pour compte, tandis que la Coalition Bennoo Siggile Sénégaal de Moustapha Niasse, candidat de l’unité et du rassemblement partageait avec « Tanor Dieng, le quatrième homme par ordre d’arrivée, les dégradés de l’esbroufe », tandis que le maire de la Cité du rail, en l’occurrence, Idrissa Seck, se contentait lui, du bonnet d’âne.

Des snippers très loquaces, en réalité, des directeurs de campagne au service du leader de l’apr blanchi en serviteur recommandé, déclaré, couronnaient le tout dans un tapage infernal, tendant à mettre en scelle le présumé prophète des leurres. Il ne faudrait pas oublier que le même élève de wade qualifié plus fort que le maître, fut élevé au grade de grand officier de la légion d’honneur de la France, dans les jardins de l’ambassade de France à Dakar, en mai 2008 .

« Le frère de la Première dame, nommé tout récemment délégué général à la protection sociale et à la solidarité nationale, répond à la polémique sur sa nomination. Dans l’Obs, Mansour Faye a exhibé un riche cursus scolaire et professionnel. Titulaire selon lui d’une maitrise en administration des affaires, il soutient urbi et orbi: «Je fais parti de ces talents. Je suis sénégalais comme tout le monde. Ce n’est pas parce que Macky Sall est mon beau-frère que je ne mérite pas d’être responsabilisé. Je mérite ce poste et je réussirai ma mission».

Un parti, une famille, une dynastie, des courtisans. Il y a lieu de s’interroger sur l’éthique républicaine prônée par ceux qui occupent le haut du pavé. Le propre frère du président, Aliou Sall, journaliste de formation, réussit une prouesse, en créant en un quart de tour la société Petro-Tim Sénégal S.A, quelques mois après l’accession de son frère, Macky sall, président de la république du Sénégal. C’est à ne comprendre dans cette république des clans à l’épreuve des faits peu orthodoxes. Macky sall met à exécution ce qu’il disait à propos de la nomination de Aminata Niane : « je suis président de la république, je nomme donc qui je veux ». Les nominations à flot correspondent au personnage. Entre l’élève et son maître spirituel, c’est « l’entente cordiale par le secret des dieux », qui sévit de plus bel. Point n’est besoin d’ergoter sur les supposées divergences des leurres. Il y en a point. Ils partagent bien la même valeur ultra libérale à outrance. Ce qui les unit est supérieur que ce qui les désunit.
Le discours : « Le parti avant la patrie » cache bien le scandale de « l’affaire Aliou Sall », frère du président et la galaxie des nominations hystériques. C’est la preuve matérielle d’une dilution des consciences. Les nominations à flot correspondent au personnage. La bonne gouvernance n’est qu’un vain mot. La réalité est tout autre. L’excès des nominations de «wade junior » nous donne la chair de poule. Un dilettantisme d’état ahurissant. Gouverner, c’est prévoir et traduire en action les promesses. La patrie avant le parti : une supercherie. L’habileté du discours révulse par son caractère à la renverse fondamentalement dictatorial.
Coalition Macky 2012 « Idrissa Seck n’a aucune leçon de transparence ou de bonne gestion à donner à Macky ».
Bennoo Bokk yakaar-Chronique d’une rupture annoncée-Alliance Apr-Afp contre Rewmi ? La bataille à couteaux tirés commence, maintenant par presse interposée ! Belle pagaille en perspective, tant mieux !

Le "divorce inéluctable à l’amiable" est-il toujours possible ? Pas si sûr qu’on ne le croit ! L’attente de la rupture sûre sur orbite se profile de plus de plus en plus, qu’on ne le croit. La reparution de Léna Sène est-elle anodine ? Certainement pas ! Idrissa Seck renaît-il donc de ces cendres après son purgatoire ? La logique politique milite en faveur d’une séparation planifiée avec les voix discordantes sur fond d’attaques mutuelles, virulentes. Belle pagaille à venir !

Mariage de circonstance, mariage blanc, mariage forcé, pardon mariage de raison, tout court, diront les analystes politiques très au fait de l’actualité pressante du moment ! Tout y est, il y a le bon et le mauvais. Un jeu du chat et de la souris. Chaque jour que dieu fait avec son lot d’impétrants plus ou moins loufoques comme pour hâter le divorce. A chaque situation exceptionnelle, des solutions spécifiques, exceptionnelles pour résoudre une équation à plusieurs inconnues.


Comme le dit à juste titre un artiste, les histoires d’amour finissent toujours mal, Bennoo Bokk yakaar, qui deviendrait demain Taxaaroo-looway am jël, risque de ne déroger point à la règle. Et pour cause. Car les intérêts convergents du moment se travestissent en divergences absolues. Et pourquoi alors s’unir pour se désunir le lendemain ? C’est le secret des dieux.

Dans cette union de circonstance, le clash est forcément obligatoire à un moment ou à un autre. Mais il y aura incontestablement un perdant ou des perdants dans ce cas précis, puisque un seul fauteuil, plusieurs prétendants. Qui gagnera, demain ?

En définitive, dans ce love story insolite, aux odeurs carambouilleuses, politico-financières, sur fond de sinécures inavouées, proéminentes, place maintenant au spectacle surréaliste à l’aigre-doux et aux arrière-pensées des non-dits, dont le moins qu’on puisse dire, reste bien sûr, les dividendes à l’horizon 2017, si toutefois des élections présidentielles auront lieu à date échue.

Et les sénégalais dans tout cela ? Mais le mal du constat réel reste, hélas, le moral du pouvoir d’achat en berne, crescendo, avec en prime, l’inertie remarquée et remarquable sur l’emploi des jeunes, oubliés, les dindons de la farce; les submersions, les délestages intempestifs et massifs du courant électrique, les surfactures inhérentes, sans compter la kyrielle des nominations obscures, inopportunes, décelées et décriées, orientées, nous donnent la mesure d’une gouvernance aux contours politiquement nébuleux, dont le moins qu’on puisse dire, se mesure exclusivement à la chasse aux gibiers, comme étant la seule option possible, qui vaille, pour régler des contradictions politiques !
La république de la dévolution monarchique aux oubliettes, place maintenant au calque masqué de son clone : « la dynastie des Faye-Sall ! »
La république de la dévolution monarchique aux oubliettes, place maintenant à son clone aussi névrotique, cliniquement clanique, aux preuves matérielles étayées par des postes hautement taillées sur mesure, tendant à assurer la promotion d’une seule famille, comme pour se caler à l’effigie des familles monarchiques saoudiennes, trans-internationales.
A Monsieur Macky Sall, président de la république du Sénégal, les sénégalais attendent de vous des réformes profondes constitutionnelles, majeures, qui puissent donner de l’espoir à l’ensemble des Sénégalais, lassés et laissés pour compte, à commencer d’abord par les fonds politiques, qui ne servent qu’à corrompre librement une certaine clientèle politique, respectable; aussi l’application systématique, sans conditions, des Assises Nationales, entre autres, le programme agricole, pressant, la remise du mandat du président de l’Assemblée Nationale à 5 ans.
Place maintenant à un référendum prioritaire du mandat présidentiel de 7 à 5 ans ! Cette question n’est pas négociable, tant s’en faut.
A Monsieur Macky Sall, président de la république du Sénégal, l’abrogation de l’article 80, obsolète de la constitution est salutaire : ce délit d’offense au chef de l’Etat. En réalité, le maintien de cette réminiscence monarchique napoléonienne, tendant à éliminer des adversaires par des mécanismes anti républicains. Le statut d’immunité du chef de l’Etat devient une impunité, dans les faits. Le président de la république doit être nécessairement sous pression. Il faut le savoir. Un rappel.
NB : cet article fourre-tout n’existe nulle part ailleurs qu’en Afrique des dictateurs.
A Monsieur Macky Sall, président de la république du Sénégal, vous êtes sensé savoir que François hollande, le président français, soumettra un projet de loi pour supprimer la notion de « races », contenue dans la constitution.
A Monsieur Macky Sall, président de la république du Sénégal, Puisque vous voulez incarner le changement, la rupture, il serait plus judicieux de supprimer purement et simplement cet article, ce Talon d’Achille de la démocratie, car la liberté d’expression inscrite dans notre constitution, ne peut être, en aucun cas, un délit.
Ce qui n’est pas possible de faire pour lever le statut d’immunité d’un monarque, qui devient dans les faits, une impunité, est nécessairement applicable aux parlementaires indociles. Quoiqu’on puisse dire, nous ne sommes plus dans une démocratie, mais dans une inquisition totale, qui tourne en plein régime, dans laquelle les consciences doivent être nécessairement aliénées pour parachever l’absolutisme ! Nous sommes bien dans une Assemblée servile, de service et des sinécures !
La caricature, les sarcasmes, les métaphores constituent nécessairement l’ossature croustillante et la colonne vertébrale de toute démocratie réelle pour équilibrer les pouvoirs. Le président de la république peut s’offrir librement le luxe d’écrabouiller les autres, mais l’inverse n’est guère autorisé, par l’entregent d’un article désuet. Un président de la république n’est pas un monarque. On le voyait déjà venir dans ses sabots, lors des nominations hystériques : « je suis président de la république, je nomme qui je veux. ». En vérité, c’est exclusivement sur le terrain politique que le président est attaqué et non point sur la personnalité du chef de l’Etat. L'importance disproportionnée, entretenue, découle souvent d'une interprétation sciemment erronée dudit article, de ceux qui n’acceptent nullement les contradictions politiques. Dans ces conditions, on est plus dans une démocratie, mais dans un totalitarisme en plein régime. Voilà la réalité !
Macky Sall déclare : « je ne permettrai plus à personne de porter atteinte à l’image du chef de l’Etat », suite aux sorties caricaturales de l’ex ministre El hadji Amadou sall : « Macky veut le tuer, qu’il le tue, s’il veut le manger qu’il le mange, s’il veut manger, Omar Sarr,Madické Niang, Samuel Sarr, qu’il les mange…
« Un peuple, un but, une foi », voilà la devise et les fondamentaux de la république ! Et non, un parti, une famille, des courtisans ! Peut-on usurper à la fois les valeurs fondamentales de la république et museler obligatoirement un contre-pouvoir salutaire, sous le fallacieux prétexte d’un chantier sur le rapatriement des biens spoliés et placés à l’étranger, en épargnant ceux de son propre camp ?
Dans une république normale, tous les citoyens naissent libres et égaux devant la loi. y a-t-il lieu d’instaurer en permanence, un climat délétère, vindicatif, tendant à mettre les uns contre les autres, consistant à distribuer des bons et des mauvais points, selon des postures à géométrie variable ?
Le combat continue !
Ahmadou Diop