Spécial
Lat Dior Ngoné Latir Diop : l’homme d’honneur, le résistant et patriote.
Rappeler
l’histoire d’un peuple est par définition,
source de pédagogie.
Lat
dior Ngoné Latir Diop, fut le Grand
Résistant et patriote, qu’on a délibérément oublié
Les intelletuels incultes, en particulier l’élite
politique, désertique, ont tous trahi et failli à leur
mission, ne s’intéressent qu’à eux, ne
parlent que d’eux, ne travaillent que pour leur promotion sociale par
leur nombrilisme, mais oublient
sciemment par leur égoîsme ceux qui sont
morts pour la patrie.
Tous
les héros qui ont fait la fierté du sénégal, sont
sacralisés pour perpétuer leurs mémoires. Mais curieusement, la singularité du Sénégal fait que
Lat
Diop, l’indomptable guerrrier, demeure l’exceptionnel oublié.
Toute capacité
de rappeler l’histoire glorieuse, emblèmatique du grand résistant national est vue sous l’angle d’une monarchie
rampante. Ce n’est qu’une simple vue de
l’esprit.
Le
Sénégal dénie ses résistants, mais bénit ses traitres. Lat dior, le patriote,
la figure de proue, l’un des
héros les plus emblèmatiques, les plus
charismatiques, témoignent éloquemment
la trahison de ses élites
contre cet illustre personnage, par son courage, sa ténacité remarquable
, exceptionnnele de ce vaillant guerrrie, qui infligea de lourdes pertes aux troupes colonialistes, malgré l’armement
supérieur de ces derniers. Le sénégal
n’honore point ses hommes
d’honneurs historiques.
Un
peuple politiquement immature, oublieux,
enterre sciemment l’histoire
remarquable et la mémoire
de ceux qui jouèrent, jadis, un role de premier de plan.
Le
Sénégal est-il vraiment un pays civilisé ?
Ceux qui ont défendu
héroïquement, vaillament résisté contre
la tyrannie des
colonialistes sont sciemment entérrés, oubliés, charcutés,
réduits au silence, comme s’ils furent
des moins que rien.
De
60 à nos jours, toute la classe polique
du Sénégal n’a jamais n’affiché le moindre respect vis-à-vis du tombeau de Lat Dior Ngoné Latir Diop,
qui est en ruine et à l’indifférence quasi général. Une honte.
Lat Dior Ngoné
Latir Diop, le téméraire, l’indomptable, le héros national du Sénégal, le rarissime résistant, le plus prestigieux, l’audacieux,
le plus coriace et le plus
célèbre de son temps, fut l’ennemi tant redouté, redoutable des
troupes coloniales. Lisez bien les
témoignages historiques de Faidherbe,
Pinet Laprade, Valois et Cie, qui
en surent beaucoup sur l’homme qui
laissa son empreinte digitale Au Sénégal. Et pour cause.
Déjà à l’époque,
Lat Dior Ngoné Latir Diop, âgé seulement à peine de 15 ans, entra dans la case des hommes, combattit
farouchement les troupes impérialistes jusqu’à son dernier souffle, dans une bataille
acharnée et violente à Dékheulé, le 27
octobre 1886, qui resta une date historique dans les mémoires collectives. Cet
homme fut bien l’auteur des propos célébrissimes, devenus une
référence : « gan du tabax »-l’étranger ne construit point !
La bataille de Latir Dior Ngoné Latir commença,
alors, en 1856, suite à la décision de
contruire la ligne télégraphique Dakar
- St Louis et celle du chemin de
fer dans le même sens.
La ligne ferroviaire fut financée
par la société des Batignolles.
12
janvier 1864, Lat Dior Ngoné Latir Diop et les tiédos rencontrèrent Pinet Laprade à Loro. Lat Dior
en tua plusieurs hommes, mais
perdit au moins 300.
Au lendemain de
l'abolition de la traite nègrière
européenne, il fallut donc développer
l’essor éconnomique et corriger le
manque à gagner.
Par
Ahmadou Diop