vendredi 30 octobre 2015

Radio Sunuker Présente Emission « Xew Xewi Rewmi » avec Ahmadou Diop du 27 octobre 2015 : Spécial Lat Dior Ngoné Latir Diop : l’homme d’honneur, le résistant et patriote.



Spécial Lat Dior Ngoné Latir Diop : l’homme d’honneur, le résistant et patriote.
Rappeler l’histoire d’un peuple  est  par  définition, source  de  pédagogie.
Lat dior Ngoné Latir  Diop, fut  le Grand  Résistant  et  patriote,  qu’on a délibérément oublié   
Les  intelletuels incultes, en particulier l’élite politique, désertique,  ont  tous trahi et  failli  à  leur mission, ne s’intéressent qu’à eux, ne  parlent que d’eux, ne travaillent que pour leur promotion sociale par leur nombrilisme, mais  oublient sciemment par leur égoîsme  ceux qui sont morts pour  la patrie.
Tous les  héros   qui ont fait la fierté du  sénégal, sont  sacralisés pour perpétuer leurs mémoires.   Mais curieusement, la singularité  du Sénégal fait  que  Lat
Diop, l’indomptable guerrrier, demeure  l’exceptionnel  oublié.
Toute  capacité  de rappeler  l’histoire  glorieuse, emblèmatique  du grand résistant national est  vue sous l’angle d’une monarchie rampante.  Ce n’est qu’une simple vue de l’esprit. 
Le Sénégal  dénie ses résistants, mais  bénit ses traitres. Lat dior, le  patriote,  la figure de proue,  l’un des héros les plus emblèmatiques,  les plus charismatiques, témoignent éloquemment  la trahison  de  ses élites  contre cet illustre personnage, par son courage, sa ténacité remarquable , exceptionnnele de ce vaillant guerrrie, qui infligea de lourdes pertes  aux troupes colonialistes, malgré l’armement supérieur  de ces derniers.  Le sénégal  n’honore point  ses hommes d’honneurs historiques. 
Un peuple politiquement immature, oublieux,  enterre  sciemment  l’histoire  remarquable  et la  mémoire   de ceux  qui  jouèrent, jadis,  un role de premier de  plan.
Le Sénégal est-il vraiment un pays civilisé ?  Ceux qui ont  défendu héroïquement, vaillament résisté contre  la tyrannie  des colonialistes  sont  sciemment entérrés, oubliés, charcutés, réduits au silence, comme s’ils   furent des moins que rien.
De 60 à nos jours,   toute la classe polique du Sénégal  n’a jamais   n’affiché le moindre respect  vis-à-vis du tombeau de Lat Dior Ngoné Latir Diop, qui est en ruine et à l’indifférence quasi général. Une honte.
Lat Dior Ngoné Latir Diop, le téméraire, l’indomptable, le héros national du Sénégal, le  rarissime résistant, le  plus prestigieux,  l’audacieux,  le plus coriace et  le plus célèbre  de son temps,  fut l’ennemi tant redouté, redoutable des troupes coloniales.  Lisez bien les témoignages historiques  de  Faidherbe,  Pinet Laprade, Valois et Cie,  qui  en surent beaucoup sur l’homme qui laissa son empreinte digitale Au Sénégal. Et pour cause.  
Déjà à l’époque, Lat Dior Ngoné Latir Diop, âgé seulement à peine de 15 ans, entra  dans la case des hommes, combattit farouchement les troupes impérialistes  jusqu’à son dernier souffle, dans une bataille acharnée et violente à Dékheulé,  le 27 octobre 1886, qui resta  une date  historique dans les mémoires collectives. Cet homme fut bien  l’auteur  des propos célébrissimes, devenus une référence : « gan du  tabax »-l’étranger ne construit point !
La  bataille de Latir Dior Ngoné Latir commença, alors, en 1856, suite à la décision  de contruire   la ligne télégraphique Dakar - St Louis et celle  du chemin de fer  dans le  même sens.   La  ligne ferroviaire  fut financée  par la société  des Batignolles.
12 janvier 1864, Lat Dior Ngoné Latir Diop et  les tiédos  rencontrèrent Pinet Laprade à Loro. Lat Dior en tua plusieurs  hommes, mais perdit  au moins 300.
Au lendemain de l'abolition de la traite  nègrière européenne, il fallut  donc développer l’essor éconnomique  et corriger le manque à gagner.

Par Ahmadou Diop


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