mardi 19 mars 2013

L’affaire Aliou Aïdara Sylla : règlement de compte politique, chantage pour transhumance, désinformation, manipulation, excès de zèle d’un totalitarisme rampant.

Compte tenu de la surabondance de l’actualité nauséabonde, nous sommes bien obligés de reprendre du service pour dénoncer à haute et intelligible voix les mécanismes des histoires carambouilleuses des odeurs de mauvaise cusine du politiquement incapable, face à ses responsabilités.
 
J’ai crée des milliardaires, martelait l’ancien du président du Sénégal, Abdoulaye Wade. Effectivement, on peut le croire, en effet, car justement, ceux qui sont bien perchés aujourd’hui au sommet de l’état, en savent quelque chose dans leur for intérieur.
 
Le premier d’entre eux, éloquemment sous les lambris dorés, en l’occurrence, Macky Sall, très pauvre hier, mais aujourd’hui par le miracle de l’alternance de l’arnaque savamment orchestrée, est devenu un obscur multimilliardaire en l’espace de moins de 8 ans, pour quelqu’un dont la vie sociale d’antan très limitée, avant 2000, tirait nécessairement le diable par la queue, puisqu’il louait dans le quartier le plus populaire bien connu. Officiellement, il dispose des biens évalués à plus de 8 mds, mais on ne sait pas réellement ce qu’il a en compte bancaire. Il se garde d’en faire la moindre publicité. Et pour cause. Rien qu’en voyant la charge pondérale, il est totalement à l’abri de tout besoin, de même que sa famille. L’homme n’a qu’un cursus scolaire standard, contrairement à ce qu’on veuille nous faire entendre. Il a bénéficié d’un véritable coup de pouce personnel et considérable du président wade, même si les apéristes débridés lui accordent des circonstances atténuantes, exceptionnellement taillées sur mesure, qui ne repose sur aucun postulat réel. Ses démêlés politiques avec son maître spirituel ont fait de lui une victime expiatoire. Macky poussé à la porte, démissionne de son dernier poste comme président de l’Assemblée Nationale en 2008.
A défaut et par dépit, l’opposant de circonstance arrive exceptionnellement au pouvoir en mars 2012, grâce à l’opposition unie contre Wade, le candidat de la dévolution monarchique. Malgré les apparences, Macky Sall reste la copie certifiée conforme du wadisme en miniature, car tous les postes clés sont entre les mains de son clan politicio-ethnique. Il utilise les mêmes recettes que son ex mentor. Il parle plus qu’il n’en fait en réalité. Ce qu’il dit le matin, il le dédit le soir même. C’est cet homme au discours décousu, discourtois, qui prêche la virtuosité d’une sobriété imaginaire, le tout dans une vaste escroquerie fumante qu’il appelle emphatiquement la bonne gouvernance d’une rupture des mots. Rien que des simagrées et du vent.
 
Qui est donc  Aliou Aïdara  Sylla ?
Aliou Aïdara Sylla, un remarquable homme politique, homme d’affaires, chef d’entreprise au parcours exceptionnel. Ceux qui le connaissent, savent parfaitement de quoi nous parlons. Il est bien implanté politiquement dans la région de Thiès depuis plus de 20 ans.
Jusqu’à présent, en réalité, c’est lui qui tient la corde dans les localités de Mékhé, Pékesse, Niakhène, Thilmakha Mbacol. Il est bien aimé et adulé dans toute la communauté rurale de Thilmakha.
Par l’entregent de monsieur Sylla, depuis quelques années, ce dernier bénéficie d’infrastructures : un lycée et une gendarmerie pour rassurer les populations victimes d’insécurité. C’est un poids lourd politique qu’il faut absolument abattre sans état d’âme, tant qu’il n’adhère pas à la transhumance démesurée de « l’apérisme » suffocant.
De quoi s’agit-il ? Mr Aidara Sylla, détenait par devers lui, une procuration spéciale de l’ancien président de la république Abdoulaye Wade, l'habilitant à agir en son nom, dans des opérations de retrait bancaire. En effet, d'après une certaine presse, Abdoulaye Wade avait recueilli et logé d'importantes sommes d'argent dans un compte à Dubaï, dont ses amis chefs d'Etat et autres donateurs l'avaient gratifié. Indisponible présentement, il avait jugé utile de recourir à son homme de confiance qui se trouve être Mr Sylla, pour faire des mouvements sur ce compte...
Cela peut-il être un délit ? Ridicule ! Si monsieur Sylla est présumé coupable, comme l’écrit le chef d’accusation pour justifier son arrestation, pour autant, peuvent-ils arrêter Abdoulaye Wade ? Tout sauf ça ! C’est bien un règlement de compte qui ne dit pas son nom, faute d’atteindre le maître.
Au moment de son arrestation à l’aéroport international Léopold Sédar Senghor à Dakar, l’homme avait entre ses mains, des documents compromettants. C’est la version politique pour accabler et détruire l’honorable homme d’affaires. Cette version ridicule n’est pas crédible. C’est un parrainage du plus haut de l’état. Manipulation, désinformation, chantage, abus de pouvoir. Affabulation qu’on tient à blanchir en vérité. Les pratiques peu orthodoxes de la gouvernance de Macky Sall consistent à arrêter arbitrairement des collaborateurs immédiats d’Abdoulaye wade, en triant au violet ceux qui sont repentis qu’il faut épargner de l’épée de Damoclès, c'est-à-dire la police politique, les audits audibles à haut débit, à géométrie variable, au service de l’homme du moment du palais.
L’affaire Aliou Aïdara Sylla : règlement de compte politique, chantage pour transhumance, désinformation, manipulation, excès de zèle d’un totalitarisme rampant.
 Le combat continue !
Ahmadou Diop

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