L’opposition de service et des sinécures, crée à petits feux les conditions
obligatoires de sa mort programmée, pour être remarquablement enterrée au
profit du « prêt-à- porter du wadisme en miniature ».
A l’instar des grandes démocraties, le gouvernement gouverne, l’opposition républicaine dans une telle posture, doit nécessairement s’opposer pour mesurer sa capacité de crédibilité, en tant que force libre opposée fa ce au camp adverse et non point des auxiliaires de service dressés en coupe réglée, pour n’être qu’une servile chambre d’enregistrements ou de caisse de résonnance. C’est la règle salutairement républicaine pour éviter des dérives débordantes, et dieu seul sait qu’il y en a bien à la pelle, au su et au vu de tout le monde. Les talibés- alliés roulent pour le président et jouent les pompiers de service sans savoir que tout est permis en politique. Nonobstant les nominations hystériques incompréhensibles, inopportunes, si ce n’est pour récompenser exclusivement des militants à la retraite, sous le faux habillage de compétences bidon, aux motivations éminemment politiques, tendant à « apériser » tout l’appareil d’état de la même prairie wade bis. Le maître des lieux demande à ses talibés- alliés du moment de se mouiller pour les jeter en pâture demain et aux oubliettes, lorsque le besoin se fera pressentir, après bien des services rendus, après qu’ils soient astiqués, quand ce sera trop tard. Moustapha Niasse que nous estimons beaucoup jusqu’ici, nous a déçus et semble être le chef de service des cireurs des bottes de bottes de Macky Sall.
A l’instar des grandes démocraties, le gouvernement gouverne, l’opposition républicaine dans une telle posture, doit nécessairement s’opposer pour mesurer sa capacité de crédibilité, en tant que force libre opposée fa ce au camp adverse et non point des auxiliaires de service dressés en coupe réglée, pour n’être qu’une servile chambre d’enregistrements ou de caisse de résonnance. C’est la règle salutairement républicaine pour éviter des dérives débordantes, et dieu seul sait qu’il y en a bien à la pelle, au su et au vu de tout le monde. Les talibés- alliés roulent pour le président et jouent les pompiers de service sans savoir que tout est permis en politique. Nonobstant les nominations hystériques incompréhensibles, inopportunes, si ce n’est pour récompenser exclusivement des militants à la retraite, sous le faux habillage de compétences bidon, aux motivations éminemment politiques, tendant à « apériser » tout l’appareil d’état de la même prairie wade bis. Le maître des lieux demande à ses talibés- alliés du moment de se mouiller pour les jeter en pâture demain et aux oubliettes, lorsque le besoin se fera pressentir, après bien des services rendus, après qu’ils soient astiqués, quand ce sera trop tard. Moustapha Niasse que nous estimons beaucoup jusqu’ici, nous a déçus et semble être le chef de service des cireurs des bottes de bottes de Macky Sall.
En politique, point d’état d’âme, seule la fin
justifie les moyens ; peu importent que les procédés fussent abjects, c’est le
résultat qui compte. Tous les coups sont autorisés. Et le peuple les jugera et
optera librement pour l’original, déjà solidement aux manettes. C’est bien ce
qui risque d’arriver à l’horizon 2017, si toutefois des élections
présidentielles auront lieu à date échue. D’ailleurs, il n’est pas si sûr que
les échéances présidentielles soient respectées, puisque Macky Sall a bien été
élu pour un mandat de 7 ans. Jusqu’ici le président n’a réellement posé aucun
acte de rupture tangible, sauf le même discours creux, verbeux, emphatique.
Rupture de la bonne gouvernance, transparence, efficacité, efficience ? La
réalité contraste avec le discours. Macky Sall se garde bien de piper mot sur
les fonds politiques, cette machine à corruptions qu’il utilise pour s’enrichir
et corrompre librement sa clientèle politico-conservatrice.
Le premier magistrat de la république est le premier
corrupteur actif.
On en veut pour preuves tangibles les fonds politiques juridiquement licites, très largement distribués à la pelle et sans retenue à la clientèle politico-conservatrice.
« Wade junior », aujourd’hui aux manettes, dispose des mêmes fonds politiques extensibles que son prédécesseur. Il augmente le budget de la présidence.
On en veut pour preuves tangibles les fonds politiques juridiquement licites, très largement distribués à la pelle et sans retenue à la clientèle politico-conservatrice.
« Wade junior », aujourd’hui aux manettes, dispose des mêmes fonds politiques extensibles que son prédécesseur. Il augmente le budget de la présidence.
« L’Etat ne compte pas mettre les religieux à la diète
malgré la cure d’austérité. Dans le budget du ministère de l’intérieur, une
ligne de crédit d’un montant de 100 millions de FCfa est prévue pour l’appui
des cérémonies religieuses. Un montant de 10 millions FCfa est prévu aussi pour
l’appui et à la rationalisation des partis politiques ».
Nous ne croyons nullement à cette version totalement
erronée. Ceux qui croient à cette information obliquée font fausse route. Au
contraire, les fonds politiques octroyés au président de la république
monarchique, servent exclusivement à corrompre librement une certaine notoriété
apparemment respectable. On continue à rouler dans la farine les sénégalais
candides. Cette caisse noire dite des fonds politiques constitue
remarquablement une véritable usine dans l’art de la corruption massive et
active, diligentée par le premier magistrat de la république. Ce n’est pas une
démocratie, mais une dictature pure et simple !
En 2000, un dissent du PS pouvait-il gagner les
présidentielles face à wade ? Et pourtant, ce dernier a réussi en 25 ans
d’opposition à couteaux tirés avec le parti socialiste régnant en maître absolu
pendant 40 ans, à contrario, Macky sall , l’opposant de circonstance, si riche
que crésus par le raccourci politique avec un patrimoine gigantesque
sous-estimé en l’espace de 8 ans, l’a fait en 3 ans. On a bien vu ce que cela a
donné avec wade. C’est exactement ce qui va se passer avec l’homme de l’heure et des leurres.
Voir mon livre « Sénégal », paru chez Edilivre en avril 2012. D’où la question
du vote sénégalais présumé libre et rationnel. Le sénégalais ou l’africain
tire-t-il vraiment une leçon du passé ? Nous nous interrogeons.
Sous le prétexte fallacieux de préserver la paix
civile et déjouer les manœuvres des mauvais perdants, en l’occurrence, les
soldats de wade, l’opposition dégonflée, emberlificotée, prête effroyablement
le flanc et porte allégeance au nouveau maître des lieux. Les audits audibles
polluant l’atmosphère politique par la ruse, comme systématique de gouvernance,
peuvent-ils, à eux seuls régenter la démocratie ? C’est au moment du partage du
butin que les voleurs se disputent.
Une opposition crédible, constructive, peut-elle
demain, à quelques mois des municipales ou des présidentielles, pour s’opposer,
alors qu’elle a été coupable par son inertie, au moment où il fallait prendre
ses responsabilités, en faisant la part des choses pour ne pas tomber dans le
piège des marchands d’illusions , qui ont partagé le même sein de l’école de la
sottise ?
Ceux que nous estimons comme étant des sentinelles de
la république, demeurent, en réalité, des candides et des moutons tondus. Le
maire de la Cité du rail, Idrissa seck paraît être le seul réel opposant face
au pouvoir boulimique de la famille dynastique de l’homme du moment, qui
distribue des postes en fonction du corporatisme moyenâgeux, pendant que Bennoo
bok yakaar hypothèque son âme, en échange des services, comme si cette entité a
la peur au ventre, pouvant déclencher les foudres du premier magistrat élu à
défaut et par dépit. L’opposition est-elle piégée au point de ne servir que les
seuls intérêts exclusifs de la bonne gouvernance de la carapace ? C’est ce que
nous croyons dur comme fer dans notre for intérieur même si les talibés-alliés
ne l’admettent pas pour des sinécures ou par couardise.
Le combat continue !
Ahmadou Diop
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