Tout d’abord, constatons les faits matériellement têtus et
analysons les rigoureusement ! Depuis l’avénement du triste soir du 25 mars
2012, la particularité des nominations scandaleuses, symbolise la singularité
satanique, caractérielle et dangereuse de ce régime avilissant,
fondamentalement ethnique de Macky Sall, lequel s’arroge un négationniste,
fasificateur, constitue le socle de son magistère estampillé d’apartheid, dans
les faits.
C’est quoi donc un falsificateur ? C’est quelqu’un qui falsifie
sciemment, altère, dénature l’histoire, les faits, usurpe sa posture, les
remodèle à sa façon et s’en proprie, pour tromper et établir sa propre vérité.
Apparemment, quoique l’on puisse dire, par entente directe des
non-dits, aujourd’hui, plus hier, la caste politique et militaire (hauts
gradés) tous si riches, se sucrent sur le dos de la république, plombent la
démocratie et le développement du Sénégal. Cette minorité toute puissante,
ploutocratique, militaro-politique, religieuse d’une certaine classe
maraboutique bourgeoise et capitaliste cartellisée, qui se tient par le même
ombilical, ne défend que leur conscience de classe par la solidarité mutuelle.
Pour arriver à ses fins, l’opportuniste, arriviste, parvenu, ,
taciturne à l’époque, qui a bien emprunté les mêmes chemins douteux, jadis
peint sur des oripeaux victimaires de pacotille, utilise les mêmes recettes ,
colore sa famille immédiate et privilègie son ethnie, ses produits
manufacturés, nocifs, qu’il célèbre, nomme, gratifie, densifie, à des postes de
haute stature dans les plus grandes structures de l’état, en leur assurant
bassement ipso facto des promotions sociales, taillées sur mesure, avec à
l’appui des cv et expériences bidon, gonflés ridiculement et grossièrement
corsés, bien embellis, savamment mis en avant pompeusement, alors que tout
n’est qu’un amas de rapines, décousu de fond en comble du début à la fin. C’est
ça l’habileté d’un falsificateur empesté, né, qui se croit plus futé que
l’ensemble des sénégalais réunis.
Et sa bande de servitude, farandole, mercenaire, alimentaire,
matelassée, bien attachée, copieusement arroséé par les deniers de l’état,
assure le service après- vente des déchets toxiques, se charge abondamment du
sale boulot, qui consiste vendre féériquement au public, présumé inculte, les
marchandises avariées, de façon à les blanchir vaille que vaille, comme étant des
vérités éternelles devant l’étternel, ce qui correspond identiquement aux mêmes
méthodes du régime nazi d’Hitler, pour les couvrir à tout prix, en leur
attribuant , par ricochet, un caractère légal, transparent, vertueux, sous
l’autel d’un miracle baptisé blanc seing de la transprence,-mon œil ! – qui
n’est qu’une simple vue, peu crédible. Les mensonges de l’Etat -APR sont
devenus, décidément, une norme acceptble dans ce pays étrange et à la renverse.
Nous avons entendu les discours peu glorieux de Mansour Faye,
maire de st louis et ministre de l’hydraulique et de l’Assainissement,
grommeler piteusement, lorsqu’il occupait le poste de Délégué Général à la
Solidarité Nationale : « j’ai des diplômes et suis bien méritant, comme si la
méritocratie dans ce pays, se mesure à l’aune des mêmes patronymes substantifs,
classés bien distingués, sont les plus compétents, les plus expérimentés que
l’ensemble des Sénégalais.
Malheureusement, la majorité des citoyens sénégalais naïfs, n’ont
pris jusqu’ci, la mesure de la gravité exceptionnelle de cé régime
tortionnairementet totalitairement clanique jusqu’à l’abysse, pour les bouter
hors du pouvoir et les réduire au silence.
Sans exagérer, Mamadou sow, colonel, qui franchit toutes les
étapes, vaut-il plus que tous les autres officiers-hauts gradés-et à
performances égales ou supérieures, pour qu’il ait autant de gratifications et
d’égard en l’espace de 4 ans, après l’accession de macky sall, al pulaar au
pouvoir en 2012 ?
Lors de la fête de l’indépendance dite de la dépendance d’avril
2016, Mamadou Sow, colonel en septembre 2012, devient subitement, depuis le 1
er juillet 2013-Général de division-chef d’état major des armées- cemga-
Général de corps d’armée / (Cinq étoiles), par décret présidentiel.
Le Général est aux anges grâce à la baraka de Macky Sall, qui est
devenu le promoteur des manières aléatoires. Selon la vision de la république,
des fripouilles, toutes les nominations obéissent nécessairement à des critères
cliniquement claniques. Pour dire la vérité, pour avoir sa place au soleil, il
faut donc absolument porter des patronymes bien distincts. C’est la régle
édictée à l’épreuve des faits. Revisitez sans modération aucune, la liste
incommensurable des nominations et vous serez bien éffarés et édifiés sur la
nature d’un chef de clan, juge et partie !
Soyons sérieux, courageux et moins dupes, pour rétablir la vérité
des faits historiques ! Cette montée fulgurante n’est qu’un écran de fumée qui
s’amoncelle.- kuy tague sa mbër dodioum.
Cette compilation tyrannique des décorations magiques en grande
pompe,constitue immanquablement le prolongement à propension et en toute
logique de la face émergée des nominations aux connotations ethniques- cet
enfumage emphatique articulé à la gradiloquence nébuleuse qui en dit long sur une
mystification à répétitions d’un magistère aux histoires carambouilleuses, tant
les superlatifs et les qualificatifs farfelus sont proportionnels à la marque
de fabrique du despote illuminé, qui auréole en termes élogieux, peu crédibles
son général, qu’il a crée de toute pièce, comme il existe en Afrique des
dictateurs.
Les raisons invoquées : L’argumentaire léger que l’on nous a bien
servi, selon lequel cette distinction est une grande première dans l’histoire
des armées sénégalaises, pour avoir équipé et modernisé l’Armée jusqu’à hisser
le Sénégal au rang de première puissance militaire de la sous-région. Mon œil !
Personne ne peut les nier au risque d’être burlesque, car l’homme
décoré, n’est qu’une charpente fabriquée de toute pièce. en toute logique,.
Habituellement, dans l’armée, la gratification d’un militaire n’intervient que
lorsque si celui -ci est en pleine possession et au top de sa force physique et
ses facultés mentales, restent intactes, et non quand il atteint l’âge de 56
ans en 2012 et 60 ans, en 2013, cela apparaît nettement comme étant une molle
carcasse. E t C’est suspect. Manifestement la graine avariée ne peut donc
produire le contraire et l’effet escompté. « Léguétou kessé Naxout Ay Bëy ».
Les faits probants, qui sont têtus, troublants, établis, parlent
d’eux-mêmes. Ce saut rime parfatement avec un ethnocentrisme débridé, sous le
magistère bancal, ethnique de Macky Sall.
Rien que du vent. C’est bien l’argent du contribuable,par les
emprunts obligatoires et au nom de l’état du sénégal. C’est une façon de
dédouaner une nomination décriée, mais cela n’explique nullement pour autant
son envol fulgurant, qui résulte incontestablement d’un favoritisme et d’une
ruse savamment élaborée pour tromper, croquer les sénégalais et justfier
l’injustifiable d’une gouvernance pandémique.
Nous sommes en droit de nous poser des questions légitimes et des
interrogations sur de telles nominations qui sont aussi rapides que les éclairs
!
Il ne suffit point d’égrener habilement un tableau fallacieux ou
d’établir un portrait idylique truffé de tromperies avec des expériences mal
ficelées, pour gonfler un parcours enjolivé- qui ne résulte que d’une simple
vue de l’esprit, alors qu’au sein de l’armée sénégalaise, il y de jeunes Grands
Officiers, indociles, plus guerriers , plus capables, plus valeureux, plus
solides, plus calés, qui sont pourvus de diplômes supérieurs, plus soutenus ,
plus étoffés que l’amplitude ethnique des orientations totalement
discriminatoires, alors que tous sont sorties dans les plus grandes écoles de
guerres, se taisent par devoirs de réserve.
Décidément, le spectacle permanent, suffocant, continue, pour les
beaux yeux d’une gouvernance incurieuse, bancale, compense son incapacité
outrancière par ses folies dépensières, tapageuses, inutiles, le tout dans une
furie décapante et au nom d’un misérabilismse mystificateur, emphatique et sur
fond d’une litanie de contrevérités fumantes à couper le soufle, pendant que
les populations, hélas, trinquent, trépassent, sont lassées et laissées pour compte
constamment sur le quai, vivent dans la précarité absolue , pataugent, restent
les victimes quodiennement frappées par les coups excessifs de la vie chère,
qui deviennent de plus en plus intenables, et dont la survie est aggravée par
les plans structurels de la banque mondiale et du fmi, qui les maintiennent
plutôt dans la misère chronique, galopante, n’ont ni eau, ni électricité, ni la
bonne santé.
A quoi servent alors les parades des blindés, sortis de terre,
apparemment: restaurés, venus d’ailleurs, on ne sait où et pour quelle missions
totalement obscures ? Parlons justement des institutions financières
internationales !
Au lendemain de la deuxième guerre mondiale, les accords de
bretton woods en 1945 mis sur pied par les vainqueurs, ont permis le développement
de la banque mondiale et du fmi- ne sont rien d’autre que des outils de
domination ou des entreprises capitalistes,, en bandoulière, constituent
incontestablement les prolongements habiles du « colonialisme soft » coûtent
beaucoup plus chers aux pays africains francophones- tous alignés, asservis,
sattelisés par les même entités expansionnistes- qu(elles ne leur apportent en
réalité, alors qu’ielles avaient servi de prétexte pour les aider. Ce qui est
clair, c’est que partout où elles interviennent, s’installe et s’étale le
marasme social, qui va en pis. C’est la régle. Car le malheur des uns fait le
bonheur des autres.
Plus l’Afrique des guignols et des pantins est saccagée, attachée,
s’appauvrit davatange, mieux les deux officines internationales, financières,
toutes liées aux oligarchies mafieuses, tel un écheveau, se portent bien.
Pis, considérant que la primauté de la force physique infaillible
des africains l’emporterait à coup sûr, face à celle des leucodermes par le
corps à coprs direct, il fallut donc utiliser des armes sophistiquées,
redoutables, imparables par le développement de la mécanique aérienne et sur
guidage laser.
C’est efficace et rentable, étant donné que les risques encourus
sont très limités. C’est pour cela que Cheikh Anta Diop- la référence par
excellence de l’homme noir, la figure de proue, l’emblèmatique scientifique
savant, le plus coriace par ses facultés mentales, hors-pair, dont on ne
saurait mesurer la capacité extraordinaire, prôner l’édification d’un Etat
fédéral continental africain.
Dans «Nations Nègres et Culture », l’éminent Pr Cheikh Anta Diop »
y développa son thème favori, qui est toujours d’actulaité. Nous le citons
encore : “l’Afrique doit opter pour une politique de développement scientifique
et intellectuel et y mettre le prix ; sa vulnérabilité excessive des cinq
derniers siècles est la conséquence d’une déficience technique.
Le développement intellectuel est le moyen le plus sûr de faire cesser le chantage, les brimades, les humiliations. L’Afrique peut redevenir un centre d’initiatives et de décisions scientifiques, au lieu de croire qu’elle est condamnée à rester l’appendice, le champ d’expansion économique des pays développés ”.
Le développement intellectuel est le moyen le plus sûr de faire cesser le chantage, les brimades, les humiliations. L’Afrique peut redevenir un centre d’initiatives et de décisions scientifiques, au lieu de croire qu’elle est condamnée à rester l’appendice, le champ d’expansion économique des pays développés ”.
A L’inverse, les brics libres , indépendants et souverains, à
l’endroit et au bon moment, qui ont le réflexe de haut niveau, finalisent
parallélement leur spécifique FMI pour leur compte et par la solidarité
mutuelle , développent leurs propres économies, bétonnées sur des bases
voulues, libres pour assurer leur propre destin, mais ici, nos élites de
pacotille satettlisées, préférent s’accorder et s’arrimer bassement sur les
escalades massives de l’escarcelle impérialiste, capitalise, divise, clive,
pille abondamment, sans état d’âme, recèle toutes les ressources africaines, ce
don de dieu, alimente leurs industries lourdes en pleine expansion, renforce,
durablement leur hégémonie sur des colonies prétendument indépendantes.
Par Ahmadou Diop CPC
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