mardi 19 avril 2016

Chronique Macky Sall est-il la solution du Sénégal ? Par Ahmadou Diop CPC


Macky  Sall   mérite-t-il  vraiment  le statut de président de la république ? Jusqu’où ira-t-il  donc ? La réponse est évidemment  non.
Qu’on le veuille ou non, lorsqu’il s’agit de jouer les plaisantins dans la basse cour du pré-carré de la françafrique, les élites fourbes africaines,  s’accordent  et s’activent toutes  pitoyablement  devant leurs maîtres suprémacistes, expansionnistes, blancs, bon teint, au point  qu’elles oublieent  leurs semblables du côté hexagonal. MAcky  Sall, est  bien en première loge « de la caste des fonctionnaires  africains de la politique ». L’esclandre de la démocratie ethnique, tribaliste,  ostensiblement  satanique plombe et  retarde le développement du Sénégal.
Face au malaise social endémique, chronique, qui va en pis,  l’homme des dénégations et des reniements,  du haut de son piédestal, s’en fout de tout, pille,  rafle à tout vent et  interdit toute contradiction politique,  mais brille par son mutisme coupable sur la question du pétrole et gaz, qu’il s’accapare avec son frère Aliou Sall, lequel  «Takrip»- écrabouille tout citoyen libre, face à une justice garde-à-vous et aux ordres,  laquelle est bien dévoué, vouée  à l’hégémonie  d’un chef exécutif, corporatiste, terroriste, lui-même, dans les faits éloquents.
Soyons donc  sérieux pour dire que  Macky Sall n’est pas la solution du Sénégal.  Naturellement en Afrique,  la contradiction politique  se conçaoit exclusivement   par l’abus de la force publique pour faire taire  toute opposition  toalement  résignée, cisaillée, qui abdique  par consentement réactionnaire sur toute la ligne.
Soyons aussi conséquents,  car le plouque, fourbe, Macky  Sall en chair et en os,   est-il  vraiment  la solution  d’un   Sénégal prospère, émergent et debout avec une diplomatie forte ? Et la gambie, qui est dans l’appendice  du Sénégal, tenue d’une main de fer  par le dictateur, sanguinaire, Yaya jammeh,  putschiste,  sert de bases  arrières pour des terroristes. Face au mou, le despote des  tribulations assassine des sénégalais comme des mouches, s’insurge, s’autorise tout, les divise, qu’il disjoint, les  corrompt abondamment  à tour de bras, qu’on appelle des soi-disants artistes , alimentaires, présumés panafricains-mon œil-,quémandeurs,  oui, chantent sa gloire.
Sur le plan international, on assiste sans discontinuer à une diplomatie lamentable, molle,  chancelante, peu réactive,  totalement  farfelue, voire même inexistente, absente,   qui fait profil bas, face à ses responsabilités, lorsqu’il s’agit de défendre ses ressotissants en europe,  lesquels en détresse,  sont laissés à eux-mêmes et pour compte, pendant ce temps sur le terrain du crime, la république des fripouilles  et de la bamboula,  bande ses muscles à la moindre fantaisie, continue ses interminables procès judicaires à double standard et  à géométrie  variable par des coups tordus,  selon la tête des clients sélectionnés , qui sont au mauvais endroits, et dont les contours portent  en bandoulière des connotations politiques en arrière-plan.  Sans prendre partie pour karim wade, qui fut ministre d’état, n’a jamais bénéficié des tribunaux d’exception, mais il est jugé par la crei dite la cour royale de Macky Sall-«  l’envoyé Spécial  Colonial au Sénégal » en Afrique des élites serviles, toutes alignées par la même puissance colonilale, qui  monopolise toutes les parts de marchés et sans appel d’offres.
A  l’intérieur, pour couronner  le tout, on nous sort un chiffre bidon de 6, 50% d’un taux de croissance  supposé qui contraste totalement avec la réalité. Mais ce qui est cocasse,  c’est que la presse de carpette fait moins de bruit sur le procès  de Mimi Touré,   suite à la plainte d’Hissène Habré, se déroule le 18 avril 2016, pour avoir  fait faux et usage, fasilication de signature pour les cae. L’ex ministre  exige son procès  par la haute cour de justice, alors que le même traitement a été refusé à karim WADE.
Quel est donc le secret  de l’anesthésie généralisée des sénégalais sur le régime le plus scandaleux de toute l’histoire du Séngal par ses dénégations  des couches épaisses, alors que sous d’autres cieux, la moindre once de frasque les faisait bondir  dans leur gonds ?
Soyon  aussi conséquents !  Le voleur  Macky Sall à col blanc continue de bénéficier  d’un blanc seing national, malgré l’abondance  de son impunité à propension, alors que les milliards de francs cfa  qu’il a détournés dans la poche du contribuable sénégalais dorment dans le secret des dieux et  dans les paradis fiscaux qu’il massifie avec des comptes ouverts et  placés à l’étranger à l’abri des regards indiscrets.
Et les  zones d’ombre  entre Arcelor Mittal- qui a déboursé  72, 20 milliards de francs  cfa en septembre  2014  entre autres, la longue  liste non exhaustive des mêmes patronymes des postes de nomination  Tan Sa Boula Nex- et  à caractère ethnique   de Macky Sall, non encore  élucidés ?  Pétrole et gaz ou le scandale qui éclabousse  Macky  Sall et Aliou Sall.
Le seigneur du Tchad, Idriss Déby, qui est  au pouvoir en 1990, suite à un coup d’Etat, soutenu par la France.  Quoique l’on puisse dire,   le maître  du Tchad apparaît, triomphaliste et  obtiendrait  à tous les coups et systèmatiquement des scores fantasmagoriques, comme tout despote endurci.  En Afrique des  fascistes les scrutins   ne sont  qu’une simple formalité administrative.
Pendant  que les parodies judiciaires dissidents   contre Hissène continuent  dans le temple  obscurci du népotisme et des falsificateurs,  déclarés et ceci sous le nez et la barbe des mêmes parrains  bienveillants, qui restent  tous silencieux  sur un régime ethnocentrique, sanguinaire d’Idriss Déby,  lequel reste totalement invisible dans les radars assombris de la cpi suprémaciste blanche pour ne juger que des  indigènes nègres, présumés.
En Afrique, le  poste de président de  la république sous tutelle coloniale s’achète à coups de milliards de Francs  CFA à travers  le  piano américano-français.
 Et la  Haute autorité des collectivités locales  qui  s’apparente à du « réchauffé- Tangal »- en vérité,  c’est le retour du sénat en quelque sorte qui ne dit pas son nom-  tout comme l’était d’ailleurs le cse- Conseil économique et social Sénégal du temps du-pds - qui devient le Conseil Economique, Social et Environnemental- compte 120 personne, dirigé par la transumante Aminata Tall. Le référendum-fourre-tout  est taillé sur mesure par le renégat, faussaire dans l’âme, change son fusil d’épaule, continue sa trajectoire totalitaire par  ses menteries inflationnistes.  Le même  rituel  des changements   sans changements véritables sévit,  car   le dictateur Macky Sall, continue sa trajectoire, totalitaire  pour caser  sa bande de « doungourous » tous convertis, en alimentaires. Cette prétendue haute autorité n’est en définitive qu’une  cour royale des recalés politiques, clientèlistes,  mafieusx, très voraces et boulimiques, qu’il nourrit par la caisse noire,  communément appelée la machine toxique à corruptions massives.

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