mardi 10 novembre 2015

Radio Sunuker présente Emission « Xew Xewi Rewmi » avec Ahmadou Diop du 10 Novembre 2015: Le Sénégal : le laboratoire des politiciens mythomanes jusqu’à l’abîme.



Qu’on le veuille ou non, tout  peuple  immature politiquement, ne récolte que  ce qu’il a semé.
Que cela ne tienne !  Macky ne  cherche qu’à organiser  encore  savamment un  autre complot plus massif  que celui du regrettable soir de  mars 2012.
Nous n’accepterons  pas  que des observateurs  douteux extra -africains ou  même africains  viennent s’immiscer  sur le scrutin  de 2017, si toufefois  qu’il  y aura des élections présidentielles  à date échue, c'est-à-dire en 2017.
Que Macky Sall se le tienne  pour dit !  Les sénégalais  ne  sont ni  amnésiques, ni des moutons tondus, encore moins   les sujets  malléables à merci  d’un menteur invétéré. Le disque est rayé. Les discours  mensongers  inflationnistes, fascistes sur la prétendue  lutte contre le terrorisme des leurres,  ne peuvent constituer  en aucun cas, un thème de campagne électorale, pour  croire  pouvoir les  tromper   ou les gruger. Les citoyens ont  vécu et vu.
Qu’en est-il donc du duo des fadaises ?  Le thème de terrorisme  ne peut servir de foutoir consensuel  ou  de slogan   creux, verbeux !
Les chalatans  insultent,  tranchent en lieu et place  des sénégalais,  qui  n’ont pas encore voté, au point  qu’on leur  dénie  même leurs  gourdins électoraux, tranquilles et pacifiques avant l’heure.
Qui  est donc  le commandiaire  direct de la tromperie ?
Il est scandaleux que  l’on puisse laisser le terrain  à des mythomanes invétérés  sévir et abuser  aussi longtemps  que  cela s’avére  nécessaire, dans un pays qui se targue  d’ être un état de droit  invisible.
Il est temps que l’éveil  des consciences  s’impose à l’échelle nationale !  A défaut, l’éternel recommencement continue dans le ciel obscurci sénégalais de  la Téranga.
La fin justifie les moyens,  fussent-ils  illicites, décousus ou   immoraux.   Peu importe donc  qu’ils  soient indignes  pour arriver à leurs fins, même s’ils n’existent pas, il faudrait les créer à tout prix.
Pour cela,  les mêmes  politiciens véreux  mettent  absolument  à contribution, les médias publics et privés, corrompus, réquistionnés  pour les besoins du service,  tous  imbriqués et encordés par entente directe,  se chargent  d’emblée de la désinformation et la manipulation à tout vent.  Et le lecteur, citoyen, présumé amnésique d’avance,  doit y adhérer, sans réfléchir. 
Le  paysage politique  sénégalais, désertique,  se singularise par son exceptionnalité décapante à chaque scrutin de pacotille.  L’éternel  huis clos  du masque de  théâtre  de  la tyrannie ubuesque  imprime sa marque de fabrique. 
Plus les  menteries  sont   grotesques,  plus  les politiciens mythomanes en mettent  toujours  des couches épaisses  à n’en plus finir, coptent  la majorité des électeurs suivistes,  tondus,   candides, votent  massivement, hystériquement,  quantivement pour le déshonneur des  faussaires,  tous  pris la main dans le sac et en flagrant délit;  alors que  normalement,  si nous étions dans  un  pays  hautement civilisé et à grand standard  patriotique,  le peuple  voterait  massivement, quantitativement, qualitativement, rationnellement, sans discussion possible, pour les  remarquables sentinelles à  l’endroit contre l’envers du décor.   Lesquelles  éternellement   laissées  pour compte  sur le quai,  n’ont  jamais   la caution  astronomique  de 65  millions de Francs CFA, arbitrairement  exigée  par la constitution  moribonde,  sous  le fallacieux prétexte  de  limiter les  nombreuses candidatures.  Autrement dit,  l’issue des scrutins se joue  nécessairement  dans la cour des voleurs en bande organisée.
En vérité, dans les pays  africains à la fois  si  riches et pauvres,  les élections présidentielles de cirque   ne sont nullement rationnelles,  puisqu’elles  ne reflètent  pas l’expression  des urnes,  mais le  symbole   de l’argent volé dans la poche  des citoyens. 
Le vainqueur autoproclamé, obtient  d’avance  des scores fantasmagoriques,  exaspères,  se conçoivent    exlusivement  par   les   milliards de Francs CFA,  scandaleusement  octroyés  par  des   oligarchies  financières internationales,  colonialistes et  aux vertus peu transparentes,  en sus  des   déniers de l’état, déjà détournés.
Le slogan,  creux, verbeux,  jadis emphatiquement  inflationniste,  change  de sens et de nature,  une fois que  le pouvoir leur  est  acquis.  En lieu  et place de la  rupture,  les  coups tordus  des dénégations    se substituent  exclusivement  aux promesses  non tenues et  à l’aune   des méthodes fascistes  de l’abondance suffocante.
Plus les mystifications   deviennent de  plus en plus  amples,  plus elles  sont grossses, plus ça passe. C’est la  sacro-sainte loi  générale, sacralisée  des filous,  tous unis  par leurs rapines. Les mêmes  qui  se succédent  entre eux,  se disputent  le pouvoir,   s’accordent  par leurs pantalonnades massives, tel un cordon ombilical,  accordent leurs violons, raflent, sans coup férir, la mise, confisquent la démocratie et  prennent en otage les citoyens, tenus  en laisse.
Promettre et mentir : un art inscrit  dans leurs gènes  Une vocation  des politicards  affairistes nègres  de service sénégalais. Dans un pays     le réflexe patriotique  est de piétre qualité, l’argent devient nécessairement, systèmatiquement  le support  magique, médiatique  des  menteurs,   détérmine  les scrutins  de mascarade.  IL  va sans  dire  qu’il en sera toujours  ainsi, tant que l’activisme politique du peuple  reste en berne. Tant que le peuple reste  dans  l’ignorance totale,  le mal ira  toujours  en pis.
Au Sénégal,  la notabilité se mesure à l’aune des voleurs multimilliardaires  qui  bénéficient d’une respectabilité  inexistante. Un comble !  Les enrichissements  illicites  des  politiciens,  corrompus, corrupteurs,  constituent  un réflexe automatique ,  deviennent  de facto , une norme établie, et  dont le premier d’entre eux, en l’occurrence,  Macky Sall, est  à la fois en première  loge de la liste des hits parades de  la haute finance internationale et  le  gourou de  la secte , s’arroge  la qualité peu  reluisante  de  chef  des délinquants de  la Pépublique des voyous,  y compris, d’ailleurs,   tout le  reste   de la classe politique,  qui  se nourrrissent  tous de péchés incommensurables, imprescriptibles, ineffaçables,  jusqu’à la fin de leur vie.  
La maturité politique  d’un  peuple  est  toujours proportionnelle  au  degré  de  sa conscience et  par   la compréhension de  ses gains,   lorsqu’il s’agit  des   affaires de  la cité,  pour  comprendre  les enjeux électotraux  et   défendre, ainsi,   urbi et orbi, ses intérêts  légitimes,  menacés  par une horde en bande organisée de  fripouilles égoïstes, coalisées, qui n’aiment qu’elles- mêmes pour leurs propres intérêts mesquins,  honteusement crypto-personnels, mal placés.

Par Ahmadou Diop CPC


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