dimanche 23 septembre 2012

Silence, la presse de la farandole aux ordres, censure à tour de bras les bonnes plumes libres !


Nous avons été bien reçus jusqu’ici, mais il semble qu’au fur à mesure que nos plumes se corsent de plus en plus pour dénoncer l’évidence d’une escroquerie proéminente, élastique d’un régime népotique, maquillé de la prétendue bonne gouvernance, en réalité, une vue de l’esprit, nous sommes déclarés persona non grata dans la plupart des journaux de pacotille. Ce qui ressemble fort  à  des allures de censure obscure perverse de l’abondance.
 Dans ce pays, la contradiction politique n’est plus de mise, du moins, seuls  les flagorneurs indignes ont le vent en poupe et créent le buzz, malgré une démocratie aux apparences tyranniques, dans les faits abondants. Malgré le poste de notre contribution « Pour la mise en application systématique des fondements d’un Etat  Fédéral  à l’échelle Continentale Africaine et politiques des énergies renouvelables, le solaire, l’éolienne, des impératifs absolument nécessaires ! », à l’exception de leral.net, la censure continue sur nos articles sans autre forme de procès. Pourrions-nous être serviles et malléables au point de nous ridiculiser, en publiant des articles de complaisance pour avoir la grâce de la sarabande. Nous  sommes libres d’esprit pour écrire ce que nous croyons comme des vérités éternelles devant l’éternel.  Macky Sall valide le plan décennal de 767 milliards, une grosse arnaque proposée par le gouvernement charitable. Saupoudrage, colmatage, cosmétique, tout  y est. Un marché de dupes et d’escroquerie. Une dernière preuve de la nomination loufoque, qui n’en est pas  une : la nomination discrète d’Amina Niane, l’ex-directrice générale de l’apix, disposait dans le gouvernement des wade d’un salaire mensuel de 7 millions de francs CFA et toujours présidente du Conseil d’administration de l’Aéroport international Blaise Diagne a été nommée conseillère spéciale avec rang de ministre par le président Macky Sall.
 Ce régime n’est nullement celui de la rupture sobre, ni d’une quelconque transparence, vertueuse, mais au contraire, fait preuve d’une filouterie totale, surréaliste. C’est une copie certifiée conforme à l’original. C’est une gouvernance de carapace vouée à l’échec. Le président n’est pas un monarque. Macky ne  peut pas avoir raison sur la colère  légitime de tout un pays debout, qui dénonce des nominations décriées et farfelues que rien ne justifie, sauf pour des raisons obscures. Nous ne sommes pas des gueux à tout avaler.
Les sorties d’un énergumène converti en piètre avocat, bien connu,  lequel après avoir mangé du râtelier du régime généreux, heureusement défenestré, fait maintenant les yeux doux aux nouveaux venus. Les fracas de l’entrisme débridé de la transhumance chevaleresque sur commande recommandée, ne sont pas acceptables !  Qu’est que-cela veut dire, « le Front Républicain met en garde contre toutes formes de pression contre le président de la République ? ». Un président de la république n’est pas un dieu, ni un prophète, il doit être nécessairement sous pression pour qu’il réponde à l’attente de ceux qui l’ont élu. Ousmane Sèye donne lui-même les preuves matérielles de sa propre culpabilité avérée.  Un  lamentable opportuniste marqué au fer rouge, sur fond de bassesse immonde ! Tout n’est pas permis !
 Une nomination contre productive. La nominée doit recevoir de surcroît 90 millions d’indemnités pour son licenciement. Quels sont donc les contours obscurs d’une telle nomination ? Une nomination inopportune, insultante, inutile et décriée. Les élites ne pensent  qu’à elles seules et non point au peuple astiqué comme des papiers essuie-tout qu’on jette après emploi. La suppression du sénat, du poste de vice-président est compensée par les retrouvailles de la famille libérale à tour de bras. Le secret de polichinelle : ce que l’on perd de la main gauche on le récupère astucieusement par la main droite. Le changement, ce n’est pas maintenant !
 « Je suis président de la république, je nomme donc qui je veux », a dit Macky Sall à ses proches qui disent avoir été mis devant le fait accompli ».
Un président normal d’une république normale, ne doit jamais dire  une telle boulette. Plutôt, au contraire, sa responsabilité devrait le conduire à la modération pour dire ceci : « puisque  je suis le gardien de la maison du peuple, je veille scrupuleusement  et personnellement à ce que ceux qui y entrent; soient être en règle; c’est ma responsabilité morale ».
 Dont acte Monsieur de la république, au peuple sénégalais libre d’en tirer toutes conséquences !  Macky Sall ne déroge point aux habitudes du wadisme, signe et persiste. Comme nous l’avions déjà écrit dans nos contributions : « s’opposer, devient un devoir moral républicain »; « Un mandat mais pas deux ! Macky 2017, non merci ! Un mandat ça suffit, mais pas deux ! Il faut le virer à tout prix en 2017, à moins que d’ici là, il corrige le tir. Ce que nous ne croyons pas, compte tenu de la mauvaise cuisine qu’il nous a bien servie. Le miracle n’aura pas lieu. Il est fidèle à lui-même et à celui qu’il a précédé ». C’est une faute politique inexcusable ! Est-ce pour cette vérité éternelle devant l’éternelle que nous sommes censurés dans les journaux de la sarabande ? Dans ces conditions, avec  Macky, ça commence mal !  Les histoires des nominations ambigües, finissent toujours mal en général, comme d’ailleurs, les histoires d’amour. Nous avons le devoir moral d’informer le citoyen, plutôt d’être des serviteurs médiocres ou des mendiants, car pour nous, l’impunité des nominations stériles ne peut se vendre dans ce pays !
Le combat continue !

Ahmadou Diop

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