vendredi 10 juillet 2015

La République « Tan sa bula nex- ci yama nex maatey


La République  -« Tan sa bula nex- ci yama nex » ou l’esclandre d’un laboratoire labellisé de la monarchie déguisée des présidentialistes de caniveau et des passe-droits ?
Ca y est : les tirs groupés de ceux qui ne s’encombrent d’aucune moralité papable sévissent sans coup férir dans le ciel obscurci du pays de la Téranga. L’ascension fulgurante et la promotion sociale des présidentialistes de caniveau relèvent exclusivement de la prééminence absolue de la constitution moribonde qu’on nous a imposée arbitrairement.
En 2000, Abdoulaye Wade, qui arrive au pouvoir s’autoproclame le pape du Sopi, reproduit exactement les mêmes schémas que son devancier, nomme Idrissa Seck, Macky Sall et Cie ont tous massivement bénéficié d’une promotion sociale indue.
Ya-t-il donc un déficit chronique de compétences avérées au point que les prétendues élites présidentialistes multimilliardaires des postes de nominations hystériques, confisquent la démocratie et croire pouvoir tromper durablement tous les citoyens sénégalais ?
Une telle incongruité d’une constitution taillée sur mesure pour l’honneur d’un seul homme, est par définition, une monarchie dans les faits avérés. Aucune ligne Maginot n’est dressée contre lui. Il décide tout seul in fine et par devers, nomme qui il veut « tan sa bula nex-ci yama nex maatey lu manex def ».
Le président de la République devient un personnage central incontournable, emprisonne à tour de bras, diligente tout à sa propre guise par son mépris.
Alors que le maire de Ziguinchor, Abdoulaye Baldé, frappé d’interdiction de sortie du territoire, le mari d’une des fille de Macky Gassama, l’homonyme de Macky Sall, est sous contrôle judiciaire, se promène tranquillement, voyage en Europe, Omar Sarr, le maire de Dagana d’obédience libérale, en partance pour Johannesburg, n’est pas dans le même registre est intercepté à l’aéroport International Léopold Sédar Senghor par la police de la Stasi de Macky, « dit Charlie », moins sénégalais et musulman, dans les faits bien établis.
C’est la loi arbitraire de « coumba am ndey ak coumba amoul ndey » au nom « du gueneu laté maatey ». Nous ne sommes ni des militants du pds, ni d’aucun parti politique au Sénégal. Nous sommes libres d’esprit pour dire ce que nous pensons.
Pendant ce temps, la Casamance, l’éternelle patate chaude faisant partie intégrante du Sénégal, un pays souverain, libre et indépendant, est sous tutelle américaine par l’ambassadeur américain, Mark Boulware.
Les Etats-Unis ont mis un Conseiller Spécial pour la Casamance. Est–ce donc pour cette raison ubuesque que l’ambassadeur précité, est accrédité à Dakar ? En vérité, c’est la preuve matérielle de la violation d’un pays libre, présumé indépendant.
Analysons donc les faits historiques ! Alors, en 1962, pour instaurer définitivement le régime présidentiel, Senghor [paix à son âme] inventa habilement le fameux événement, accusa faussement Mamadou Dia, le président du Conseil, qui détenait la réalité du pouvoir de l’époque. Depuis 63, Senghor après avoir régné en maître absolu pendant 20 ans sans partage, élit tout seul et par décret présidentiel, son successeur, en l’occurrence, son poulain immédiat, Abdou Diouf, plus francophile que wolofophile curieusement, n’a rien jamais obtenu de lui-même, accède ainsi à la magistrature suprême, le 1 er janvier 1981 et demeura indéboulonnable jusqu’en 2000.
Beaucoup d’eau a coulé sous les ponts, en particulier, les décharges électriques sur les organes génitaux du député libéral Mody Sy de la part du pouvoir d’Abdou Diouf, sans compter les licenciements abusifs, les assassinats non élucidés et en sus des plans structurels de la banque mondiale et du FMI. 
Abdou Diouf, ancien président de la république du Sénégal, pour des raisons de prestige et de notoriété, est élu Secrétaire Général de la francophonie au sommet de Beyrouth en 2002.
Son successeur, Michaële Jean, la Canadienne, est désignée Secrétaire Générale de la Francophonie par les Chefs d’Etat et de gouvernement réunis à Dakar lors du XVe Sommet de la Francophonie, les 29 et 30 novembre 2014.
Cela étant, parlons, maintenant de l’actuel maire de Dakar, khalifa Sall- takrip, cet étrange multimilliardaire des raccourcis politiques, qui a la langue bien pendue, très bavard sur l’assassinat de Me Babacar Sèye, tente vaille que vaille à blanchir le régime scandaleux de Diouf à Touba.
Que vient faire à Touba l’assassinat Me Babacar Sèye ?
Quelle est sa crédibilité au niveau de l’opinion sénégalaise, très édifiée largement sur le véritable bailleur réel direct de cet assassinat ignominieux ?
En vérité, de tels propos infâmes, irrévérencieux, n’engagent que son auteur.
Qu’en sait–il de plus que la justice ?
Qui est donc le commanditaire direct tapis dans l’ombre et pour quel but ?
Autrement dit, il n’y a pas assez de rivière pour laver une tache de sang intellectuelle [Lautréamont]. “ Il n’y a pas de crime parfait, il n’y a que des crimes impunis, ceux dont l’imperfection n’a pas été découverte”, Alain Demouzon, romancier français, né en 1945.
Khalifa Sall si riche et si mouillé pour qui se prend-il pour venir nous dire des inepties purulentes ?
Qu’’a-t-il apporté d’exceptionnel à la république que personne n’a fait jusqu’ci ?
Absolument rien ?
Ils sont presque tous des francs-maçons encagoulés sur les plis de la françafrique. Le discours sur l’assassinat de Me Sèye ne peut justifier sous aucun prétexte un tel patrimoine si immense qu’il a amassé dans des conditions totalement scandaleuses.
Les médiocres s’autorisent tout et n’importe quoi et tout n’est pas permis ! Halte, stop ça suffit, maintenant !
Vouloir utiliser les mêmes paramètres de l’escroquerie organisée ne passera pas. Il est temps que l’ensemble des sénégalais se réveillent pour démasquer publiquement les mêmes voleurs qui empruntent toujours les mêmes chemins douteux.
Vouloir sauver Abdou Diouf totalement humidifié — « takhrip »— par des pirouettes et des mensonges cousus de fil ne passeront pas.
Qui peut dédouaner le régime scandaleux d’Abdou Diouf et sa bande mafia cartellisée en entreprises de malfaiteurs ?
On est où ?
Et Djibo Leyti kâ, dans tout cela et qui était au cœur de l’état ?
Si la justice était libre dans ce pays, beaucoup de monde s’éterniserait derrière les barreaux pour le reste  de leur existence.
Khalifa Sall cherche-t-il une virginité politique imaginaire qui n’a pas sa raison d’être ?
Abdou Diouf n’a fait que servir bassement les intérêts mal placés de l’extérieur colonialiste. Qu’il ne nous fasse  pas parler !
Et pourquoi, alors, fait-il abstraction totale sur " les affaires sallgate ?"
khalifa Sall charge-t-il Macky Sall et toute sa sarabande de famille paresseuse.
Et Tanor Dieng, Moustapha Niasse, Aliou Sall, détenteur  de 30% du pétrole de l’Etat Sénégalais ?
Par Ahmadou Diop CPC

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