vendredi 10 juillet 2015

Chronique : tous debout - siggi taxaw jonë contre la République des incultes et « des proxénètes ! » Par Ahmadou Diop


Contrairement aux idées reçues, il n’y a pas que  la prostitution habituelle. Il existe  aussi son équivalence en politique, on l’oublie souvent.  Autrement dit, s’il y a aussi  la prostitution politique sur  la chose publique, c'est-à-dire  la gestion  des affaires de la Cité, il va de soi qu’il existe en toute logique, des proxénètes pour couvrir  des coupables désignés, qui peuvent être des femmes ou des hommes. Nous allons en parler, même s’il s’agit, ici,  d’un tabou, qu’on appelle la loi du silence, connue sous le nom de l’omerta !  L’objectif  majeur consiste  à maquiller les faits, visant à faire échapper des enrichissements illicites, aux seules conditions que  les coupables présumés, pour être sereins et tranquilles,  puissent  se transvaser  et  verser une partie de leurs  butins  dans la loge  du cheval marron, la symbolique apocalyptique, népotique, « takhrip », très plus humidifié que tout le reste.  En vérité, les voleurs  se ressemblent,  s’assemblent, et  partagent  leurs  propres ignominies. C’est la règle.
Historiquement et présentement,  dans ce pays étrange et à la renverse, la trahison est source d’ascension sociale, résulte incontestablement d’une dégénérescence totale de la classe politique dans sa majorité. Une conséquence  des effets  du colonialisme dans l’inconscience des esprits formatés jusqu’à la lie.  Toute capacité de résistance semble être, désormais,  révolue dans ce pays.
Sommes-nous donc des  moins que rien,  des  couards larbinisés,  pour laisser le terrain à  un conglomérat de rats, dirigé par un faussaire de Grand chemin et ses bouffons d’énergumènes  détestables, indécrottables, défroqués, qui nous empoisonnent la vie quotidienne depuis le regrettable soir du 25 mars 2012 ?
Sommes-nous des traitres ou  des sujets  par consentement réactionnaire, face  à  la république des  proxénètes, nichés derrière les grilles d’un palais ?
Savoir, se taire,  ne  rien dire, ne rien faire, c’est consentir,  se défausser, se dérober,  se complaire, lorsque la république est entre  les mains sales,  fait la pluie et le beau temps par sa tyrannie. Demain, c’est maintenant qu’on le construit. Ne jamais reporter ce qui est possible. Conjurer les diables et les déboulonner du haut de leur piédestal, devient une question de survie, de salubrité publique.
Tenez-vous ! On se croirait à une secte.  Ce  que  l’on sait,  c’est  qu’on  n’est pas très  loin,   tant s’en faut, car la  réplique existe  bel et bien  ici,  qui est  ce foutoir-  fourre-tout  où tout est permis, dans lequel  les mariages corporatistes  étranges,  par entente directe, constituent une  vocation pandémique  repoussante à plus d’un titre  !
De la rupture des voyous  à " l’Etat des proxénètes"
Macky, le maquilleur endurci,  dit Charlie,  le charlatan ou «  l’affairiste Pétain Noir », quoiqu’il  puisse faire des pieds et des mains, sera  à  coup sûr disqualifié,  politiquement, juridiquement,  ne pourra être présent au  premier tour,  sous aucun prix, à moins  qu’il   s’inscrive totalement  dans la trajectoire des fraudeurs  nègres de  service  estampillés, les dictateurs fascistes africains, tous logés dans le banditisme électoraliste, c'est-à-dire que les scrutins de pacotille ne seront qu’une simple formalité administrative.  L’homme a déjà annoncé les couleurs  par sa presse matelassée, pressurisée,  propagandiste et corrompue, qu’il n’a pas d’adversaire politique,  puisque selon sa vision étriquée de la démocratie,  il est  totalement réfractaire,  jusqu’à la lie. Les scrutins ne seront qu’une simple formalité. L’homme est toujours égal à lui-même.
Que nenni,  bienvenue donc  à la prairie népotique du symbole  maléfique, apocalyptique, tant que  l’argent volé par des ministres, doit servir à un parti  politique, cliniquement clanique. C’est la règle des non dits par  l’entente cordiale.
Place maintenant à la prostitution politique, forcée, déguisée. En vérité, « l’ETAT-APR » ou le support de la poisse d’un conglomérat des rats coalisés,  maquillés des incohérences convergentes, absolues !
Du jamais vu au Sénégal dans toute l’histoire des partis politiques au pays de la téranga, le ciel ouvert du gangstérisme d’état, dont le renégat, flegmatique, endurci, est le coupable symbole. On a  tout vu depuis l’arrivée de Macky, « dit Charlie ou l’affairiste Pétain Noir », un pantin,  traitre dans l’âme,  passé maître dans l’art d’un foutoir-fourre-tout.
Une première incivilité au Sénégal et peut être même dans le monde. Décidément, après les scandales massifs, infinis et à répétitions, place maintenant à l’incongruité des racolages et des attitudes singulières, cocasses d’une république des mœurs douteuses qui ne s’encombre d’aucune moralité, mais s’accommode d’une particularité politique,  indécente, scandaleuse, obscène, voire même incestueuse politiquement, dont une certaine ancienne ministre de wade, en l’occurrence, "Awa ndiaye dite Awa Coudou"  épinglée par la traque des biens mal acquis, échappe à la justice, s’est mariée miraculeusement  avec Cheikh, Kanté  le guichet automatique, un richard baroque . Marchandage politique d’une  justice d’apartheid,  monnaie d’échange,  mariage d’amour ou de raison ?
Apparemment, chez les adeptes de la prétendue rupture, la disjonction  est assimilée « à l’inceste politique », se veut  synonyme de religion d’état, comme  système de gouvernance.  Ce n’est pas tout. Awa coudou  Ndiaye  n’est pas  un cas isolé, au contraire, c’est la règle générale de ce parti, qui  n’a ni vertu,  ni éthique,  ni équité d’une machine toxique des manières peu orthodoxes. Une bizarrerie. Chez la famille politique  de " macky, dit Charlie ou l’affairiste Pétain Noir", rien n’est donc  impossible.
Qu’il [Macky] rende le tablier au nom du peuple  sans conditions par ses charrettes infinies  des reniements et renoncements, face à ses promesses électorales qu’il a laissées sciemment  aux vestiaires !
Nous exigeons  son départ  immédiat, sans discussions possibles  d’aucune sorte !  Pendant qu’il  passe sous silence  ses puits  de  forfaitures dégoulinantes, entre autres, les  mensonges grotesques à haut débit, orbi, urbi,  le Grand Timonier  des désordres habiles,  tient à absoudre ses promesses  électorales par sa cour de  justice  d’apartheid,  laquelle encordée, tenue en laisse par  sa docilité  très renversante, exécute bassement  le sale boulot,   continue de  sévir  par l’esclandre  des sorties au vitriol,  au point  qu’elle  défraie  la chronique et  troubler  l’ordre public,  de façon clinquante,  flagrante,  alors que les scandales du siècle des affaires  - Sallgate Arcelor-Mittal –Pétrotim-  non élucidées,  sont beaucoup plus graves que la traque sélective des biens acquis supposés.  L’état voyou des proxénètes et des  fripouilles,  en  bande organisée, cache  et développe ses vacarmes,  monstrueux, comme si nous sommes oublieux.
Sous le parrainage d’une justice  aux ordres de  l’arbitraire, abonnée aux incongruités  incommensurables, toujours au gardez-vous,  agit ouvertement  à double standard pour le compte d’un Etat fasciste,  corporatiste  lequel a  sa tète,  un chef  des  délinquants financiers de classe exceptionnelle,  est  plus riche  que  l’ensemble des présidents de la république des pays développés,  malgré ses apparences, ferme les yeux, blanchit  et  recycle habilement  une certaine gente aux mœurs légères, notoirement «  takrip »,  épinglée  par l'Autorité de Régulation des Marchés Publics  (ARMP).

Par Ahmadou Diop CPC

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