Autrement dit, Xalissou mal acquis par des
élites de pacotille détermine obligatoirement l’issue des parodies élecorales
et non le produit manufacturé de la conscience citoyenne. Point n’est besoin
d’avoir des programmes bien ficelés, puisque par l’argent, les vainqueurs
désignés d’avance se jouent dans la cour des braqueurs cartellisés.
Et la majorité des électeurs conformistes, tondus,
grugés et au garde-à-vous, s’alignent en osmose par leur étourderie massive,
collective à l’échelle nationale, suivent machinalement et votent
quantitativement pour le pire voleur déclaré. Ainsi, le tour sera bien joué
pour créer les conditions obligatoires des lendemains de désenchantement et des
gueules de bois.
Aussi extraordinaire que cela puisse paraître,
l’exceptionalité de la classe politique des présidentialistes, ne doivent leur
envol que grâce à des postes de nominations -tan sa boula nex- se jouent dans
la cour des pickpockets de grand chemin.
Dans ces conditions, les parodies électorales,
clinquantes ne sont nullement source de vérité des urnes matériellement
tangibles, mais incombe à l’argent mal acquis qui est faiseur d’opinions.
Lorsque dans un pays pauvre, l’arrogance des
grosses cylindrées attentatoires, sorties dans les ténèbres, déterminent
l’issue des scrutins de pacotille, c’est qu’en réalité, nous sommes bien dans
un monde à la renverse, où l’argent qui coule à flot est entre les mains des
braqueurs, reste l’unique et l’inique contradictateur.
La presse antipatriotique, partisane,
partielle, juge et partie, encordée, actrice, achetable, traitresse, teigneuse,
hargneuse, s’autorise tout, qui est arrossée gloutonnement à coups de millions
de F CFA, assure hystériquement la promotion des politicards véreux dans l’âme,
pris publiquement, en flagrant délit, la main dans le sac, reste aveugle,
muette et sourde.
L’abondance corrompue, servile, clientéliste,
qui se plie bassement, médiocrement, joue nécessairement le service après
vente, pour se donner bonne conscience, tend à couvrir les arriérès opaques à
des braqueurs si riches par les déniers de l’état, lesquels, pourtant,
s’évertuent à s’octrotyer, hélas, ridiculement, une virginité d’apparence. Dire
que le changement n’aura pas lieu maintenant, n’est qu’un euphémisme.
S’il y’a un premier voleur, prédateur
multimilliardaire, désigné par des raccourcis politiques matériellement
visibles, il faut bien regarder du côté de celui qui se niche derrère les
grilles d’un palais et qui est beaucoup plus riche que l’ensemble des
présidents de la république des pays développés.
Le sénégal, est le temple des politiciens
désertiques, voleurs dans l’âme jusqu’à l’abîme. L’argent
élit ceux qui nous dirigent d’une main de fer et non point le peuple qui y
adhère par conviction aux programmes des richissimes hommes politiques des
postes de nomination. Par ricochet et en toute logique, la dictature de
l’argent élit par définiton les dictateurs.
L’argent du contribuable sénégalais sert de
foutoir et de jouissance pour des traitres rats de référence en chair et en os.
Un peuple a l’obligation de créer les
conditions de sa maturité politique, doit connaître absolument les mécanismes,
les enjeux sous- ajacents, électoraux et les aboutissements qui en découlent, a
le devoir moral de s’impliquer davantage lorsqu’il s’agit de la chose publique
et en tirer toutes les conséquences de son histoire pour forger sa conscience,
en votant librement en toute conscience et en toute indépendance sur des bases
voulues, pour protèger ses propres intérêts menacés par une horde de vampire, de
sangsues, voraces, qui ne pensent qu’à eux et à leurs familles immédiates.
Un tel
peuple ne doit pas servir de rabatteurs, de bêtes électorales ou de
wagons à des parasites coalisés, devenus étrangement si riches par le miracle
des raccourcis politiques, qui vivent éternellement aux crochets de la
république.
Ce qui intéresse la plupart de la classe
politique sénégalaise, en particulier, la république des proxénétes,
corporatistes en bande organisée, c’est leurs propres mensonges qu’ils tentent
de blanchir en éternelles vérités, leurs vérités devant l’éternel.
Ils ne s’interssent point ni à la vertu, ni la
transparence, ni à la vérité. Ce qui les intéresse, c’est leur pouvoir et
induire en erreur par des mensonges labellisés tout le peuple, pris constamment
pour des gueux qu’on réduit au silence par la force publique.
Nafi Ngom, directrice nationale de l`Office
Nationale contre la Fraude et la Corruption. L’Ofnac sortie de terre par décret
présidentiel est un organisme politique d’état qui dépend donc du pouvoir
exécutif, ne nous paraît pas crédible au regard de la morale. Ce n’est qu’un
masque de theâtre savamment élaboré, ayant les allures de campagne électorale.
L’Ofnac s’aligne aux slogans emphatiques,
creux, misant sur un misérabilisme excessif, agit sur commande recommandée
du pouvoir d’état totalitaire pour copter l’électorat sénégalais, présumé
candide. Cela fait partie des méthodes fascistes à l’éffigie de Joseph
Goebbels, ministre de la propagande du Reich.
L’ofnac qui joue donc le service après vente
mouille le maillot, prépare une vaste campagne életorale pour la république des
faussaires, des proxénétes, corporatistes sur fond de désinformation
d’intoxication, tendant à faire tromper l’opinion nationale, internationale,
pour donner une crédibilité et une virginité politique de ce régime népotique,
gabégique, moribond, par essence.
Certes, déclarer un patrimoine est une chose,
mais lorsqu’il s’agit de convaincre les citoyens, édifiés sur la nature d’un
conglomérat de sangsues, c’en est une autre. Il faut les déclarer en les
étayant publiquement avec des chiffres concrets à l’appui et des éléments
concordants de preuves tangibles et de comparaisions, pour justifier les
richesses des uns et des autres, en tenant compte de l’indice de salaires. Est-ce
donc le cas ?
Il ne suffit pas de déclarer et cacher les
chiffres réels du patrimoine de chaque ministre. Nous ne sommes point
convaincus. Et pour cause.
C’est de l’habillage et du cosmétique, peu
séduisants, comme il en existe dans les régimes tyranniques et des mensonges
labellisés. Plus les mensonges sont gros, plus ça passe [Joseph Goebbels]. Il
n’y a ni moins ni plus.
Par Ahmadou Diop Leader Conscience
Patriotique pour le Changement au Sénégal CPC
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